Chapitre 64.- Jeux lesbiens (2)
### Emily ###
Après le petit-déjeuner, Marc annonça le programme et chacune revêtit un t-shirt sur un slip de bain pour se préparer à la manœuvre.
Corina comme barreur, Marc défit les amarres et ramena les cordages à bord. Je voulus rester près de Marc et je m’intéressais à la manœuvre. Finalement pour mouvoir ce bateau et l’avion cela se faisait sur les mêmes principes. Les commandes de régime moteur devaient se manier avec douceur et tenir compte de l’inertie de la vitesse. À l’apparition d’un obstacle, il fallait donc anticiper les commandes de direction et de régime moteur.
Ce matin, il n’y avait pas de vent et Corina prit le cap à une allure modérée. Comme Marc se dirigea vers la proue, je saisis l’occasion de le suivre pour m’isoler avec le capitaine. Nous nous assîmes sur le bastingage en laissant nos jambes pendre dans le vide.
– Marc, Bessie sera bientôt dans sa période fertile, je suppose que l’on s’isolera quelque part pour se donner toutes les chances de concevoir le bébé ?
– Oui, mais je n’ai pas encore réfléchi à une solution. Où pourrait-on aller pour être tranquille sans que les autres se posent des questions ?
– J’y ai pensé cette nuit, pourquoi ne ferait-on pas un petit voyage en avion à trois dans le Péloponnèse. On pourrait prendre comme justification de visiter la maison de Vathia et de prendre une suite dans un hôtel près de l’aéroport de Kalamata. On n’aurait qu’un vol de moins d’une heure. J’ai repéré un hôtel cinq étoiles avec une belle suite vue sur mer. Pour toi, tu n’auras rien d’autre à faire que de te laisser câliner par Bessie et moi.
– Je ne suis jamais allé à Vathia, j’ai souvenir que maman m’avait raconté que la maison était très isolée et difficile d’accès !
– Oui, j’ai accompagné régulièrement tes parents, par la route c’est presque trois heures ou alors en hélico ? Il y a un bel espace pour atterrir et la société est sérieuse. Mais es-tu disposé à prendre un hélicoptère ?
– Non, depuis l’accident de mes parents, je n’ai plus voyagé en hélico ! Et ce serait peut-être l’occasion de briser le karma.
– En voiture le trajet est magnifique !
– Et sur place peut-on loger sans trop de problèmes ?
– Oui Marc la maison à cinq chambres très confortables. Le couple qui y loge toute l’année peut s’occuper de préparer des chambres pour notre séjour. Ils habitent à quelques mètres dans une maison de berger qui existait déjà avant que tes parents construisirent la grande maison !
– Bien c’est d’accord ! Prends contact avec ma secrétaire, ce sera une bonne justification pour nous isoler sans que mon entourage se pose trop de questions. J’ai déjà bloqué cette période dans mon agenda ce qui nous laissera du temps libre. Ce sera une bonne occupation, car on ne va quand même pas rester au lit tout le temps ?
– Non, Marc, tu es vraiment supergentil d’accepter notre demande !
– Oui, tu sais quand même que c’est mon passe-temps favori ! Passer un peu plus d’une semaine avec deux femmes pour faire l’amour et du tourisme !
Je lui donnai un baiser très tendre sur sa joue, apparemment personne ne s’occupait de nous, appart Corina, qui barrait, personne ne regardait dans notre direction.
– Je m’occupe de tout avec ta secrétaire dis-je en me levant. Pour le trajet de l’hôtel à la maison on pourra décider sur place !
En retournant vers l’arrière je vis que Lora tenait la barre sous les conseils d’Olympe et de Corina ! Bientôt Marc aura à sa disposition un équipage de femmes pour manœuvrer l’Eileen !
Je m’installai dans les sièges moelleux du cockpit à côté de Bessie.
– J’ai parlé avec Marc, la semaine prochaine on ira visiter la maison de Vathia dans le sud du Péloponnèse, on volera jusque Kalamata.
– Oui je me souviens de cet aéroport, mais je ne suis jamais allé à la maison !
– C’est un endroit magnifique ! J’espère convaincre Marc d’y aller en hélico car par la route c’est long ! la route est très sinueuse par la côte ! Il existe un autre trajet plus long en kilomètres mais la durée du trajet est quasi la même !
– Et donc personne ne posera des questions concernant notre absence ? murmura-t-elle.
– Non, on sera tranquille.
### Lora ###
La mer était très calme et Corina me demanda si conduire le bateau m’intéressait.
– Oui, je veux bien apprendre ! Mais n’est-ce pas compliqué ?
– Non Lora, tu verras cela procure beaucoup de plaisir. La barre à roue, c’est comme le volant d’une voiture, tu tournes dans le sens où tu veux te diriger. Et puis voilà Marc qui revient, il va certainement te donner de bons conseils, c’est un excellent coach !
Marc s’approcha de moi me tint par les hanches puis mit une main sur la roue à côté de ma main. Je sentis son torse contre mon dos ! Je trouvais le moment idéal pour serrer mes fesses contre son sexe qui gonflait son maillot.
– Doucement Lora, on nous regarde !
– Je m’en fous, murmurai-je à son oreille, Marc, je te désire ! Je comprends ta jouissance de diriger ce bateau ! Serre-toi contre mes fesses, que je puisse sentir ton désir ! Corina a montré hier qu’elle te considérait comme sa chose mais tu es l’objet de désir de toutes les femmes à bord. Même Emily te câline, je l’ai vu tout à l’heure à l’avant du bateau comme elle te tenait la cuisse !
– Tu te trompes Lora, Emily me parlait de notre voyage en avion de la semaine prochaine !
– Tu la baises aussi ?
– Dans mes rêves seulement ! Emily veille surtout à ma sécurité et elle est mon instructeur pilote !
– Ah, et elle tient le manche ?
– De l’avion oui, comme toi tu tiens la barre !
– D’accord ! j’ai du mal à te croire !
Je stoppai la joute car j’eus l’impression qu’on nous regardait et je voulus me concentrer à garder le cap indiqué sur le tableau électronique devant moi. Olympe vint se placer à côté de moi pour m’aider à diriger car Marc demanda un changement de cap !
– Pas de stress Lora, on est en pleine mer et il n’y a aucun obstacle sur notre route ! dit Marc.
– Ouais dit Olympe, il y a juste un gros rocher près de tes fesses ! en murmurant à mon oreille.
– Tu veux aussi ?
– Oui Lora, ce soir il a intérêt à venir inspecter notre cabine ! Je mouille autant que toi !
– En attendant, Olympe peux-tu m’expliquer pourquoi il y a deux roues ?
– C’est simple Lora, lorsqu’on navigue sous voile le bateau a tendance à gîter (se pencher) sous la force du vent et le barreur choisit alors la barre qui est du côté le plus haut comme l’ensemble de l’équipage.
– Pour faire contrepoids ?
– Oui, en quelque sorte !
– Est-ce qu’on risque de chavirer ?
– Non, en dessous du bateau il y a la quille et un gros poids qui maintient la course du bateau et empêche le chavirage !
– Qui t’as appris la voile ?
– Mes parents qui possèdent un petit voilier et un ex-petit copain qui s’intéressait un peu trop à mon physique ! et encore plus à celui de mes copines !
– Comment fera-t-on pour attirer Marc dans notre cabine ?
– Je propose qu’on demande l’aide de Bessie pour qu’elle divertisse Corina. Elle a une attirance bisexuelle ! Je l’ai déjà vu câliner avec Bessie.
– Acceptera-t-elle ?
– Oui, je pense si on lui demande sans en parler à Emily.
– On verra…En attendant je crois qu’on est suffisamment isolés pour laisser tomber le haut !
– Marc, on demande la permission de bronzer nos seins !
– Accordé ! Mais gardez le vêtement à portée de main en cas d’approche rapide. Je ne tiens pas à voir votre photo dans Closer. Jusqu’à présent aucun journaliste n’a spotté l’Eileen ! Mais cela ne saurait tarder, ils finiront bien par découvrir que j’ai acheté un nouveau bateau !
Aussitôt cinq paires de seins apparurent sans restriction, à la grande joie de Marc !
– Olympe, comme je tiens la roue à barre, veux-tu bien m’enduire de crème solaire ?
Olympe a toujours été serviable, que ce soit pour me masser les seins ou même mon clitoris ! Elle me mit une bonne couche de crème sur les seins et les massa ce qui fit gonfler les mamelons et les tétons. Elle me regarda avec un regard qui en dit long.
– Fais attention Lora, tu dévies de ton cap !
– Merci Olympe, dis-je mais j’ai la vue troublée par ton massage et j’ai l’impression que ma culotte est pleine de cyprine !
– Alors, je vais reprendre la barre et va t’asseoir un peu ! Je vais demander à Marc de me relayer et on ira se coucher à l’avant ; ce sera plus discret !
– Bonne idée !
Elle demanda à Marc de reprendre la barre, qui s’approcha et me frôla accidentellement. Ce contact me fit vibrer entre mes cuisses et fut heureuse lorsque Olympe s’étendit à côté de moi et glissa ses doigts dans le slip de mon maillot. De l’arrière du bateau c’était discret, les filles étaient couchées sur les banquettes moelleuses du cockpit, seul Marc, debout, pouvait voir le geste d’Olympe. Son regard s’obscurcit et la bosse de son maillot grossit de façon impressionnante. Ce qui m’excita encore plus. Les doigts de ma voisine étaient vraiment efficaces et seule Olympe sentit mon orgasme ! J’avais réussi de garder ma bouche fermée empêchant de crier mon orgasme !
– Merci Olympe, tu veux que je te fasse pareil ?
– Oui Lora ! mais vas-y doucement, je ne saurai pas maîtriser mes cris si tu vas trop vite !
Quelques minutes plus tard Olympe s’agrippa à mon bras, je sentis mes doigts inondés de son jus !
– Oh, oui Lora, c’était délicieux ! Je suis comme une collégienne qui se masturbe en classe en regardant le professeur dans les yeux !
– C’est Marc, que tu provoques ?
– Oui, mais à part son sexe gonflé, il fait semblant de ne rien voir ! Ce soir je viderai ses couilles !
– Arrête Lora ! La journée est encore longue ! Mets de la crème sur mes seins et caresse biens mes tétons, cela me calmera peut-être.
Je lui rendis ce service avec un plaisir non dissimulé ! Je savais qu’Olympe était très sensible lorsqu’on touchait ses seins et je n’avais aucune vergogne à empaumer ses seins d’une main et exciter ses tétons en étalant la crème.
– Lora, tu es une salope, avec tout mon respect, c’est comme cela que tu tiens ton équipe d’infirmières à ta botte ? Sous prétexte d’empêcher la dissémination des microbes tu interdis le port du soutien-gorge sous leur blouse ?
– Comment es-tu au courant ?
– Les rumeurs parlent que tu n’hésites pas à glisser tes mains dans l’encolure de tes infirmières avant d’entrer en salle d'op !
– C’est seulement pour contrôler les règles sanitaires ! Dis-moi que tu n’aimes pas que je te touche ?
– Si bien sûr, mais les rumeurs disent aussi qu’après une intervention tu gardes une de l’équipe dans la salle pour te défouler !
– C’est pour éliminer le stress postopératoire ! Je ne dois obliger personne, elles se battent pour rester et je choisis celle qui a été la plus performante pendant l’opération ! dit Lora.
– Ces rumeurs sont fondées ! dans mon équipe j’ai déjà senti que certaines oublient de fermer les boutons de leur col pour bien montrer qu’elles sont nues sous leur uniforme !
– Ne me dis pas que cela te déplaît ?
– Non bien sûr, mais je n’ose pas !
– Tu veux que j’en parle avec ma chef assistante, elle pourrait refiler le tuyau à une des filles de ton équipe !
– Oui, mais que vont-elles penser de moi ? demanda Olympe.
– Qu’on est les meilleures ! As-tu déjà remarqué que tu n’as jamais d’absentéisme pour le planning ?
– C’est vrai, certains chirurgiens ou chirurgiennes se plaignent qu’ils ont de problèmes pour garder des équipes complètes, sous prétexte de cadences de travail trop intensives, alors nos deux équipes font plus d’opérations et jusqu’à présent avec un excellent taux de réussite !
– Oui, c’est la fierté de Corina et Marc, la direction de l’hôpital est très contente de la collaboration avec la Fondation, dit Lora. Il faudra que je fasse une proposition de prime à nos infirmières.
– Non, pas d’argent ! Cela créerait des jalousies ! On pourrait leur proposer une balade en bateau ?
– L’idée plaira certainement à Marc, mais Corina ne sera pas d’accord !
– Elle trouvera bien de quoi se satisfaire dans le lot !
– Non, il faudra trouver autre chose pour les motiver, pas d’argent, pas de sexe !
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