Chapitre 89. Corina (2)

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### Corina ###

Marc m’avait sermonné pour ma conduite, non pas parce que je couchais avec Irina, mais parce qu’elle était un membre du personnel de l’hôpital. J’aurais dû stopper ses ambitions beaucoup plus rapidement, lorsque j’eus l’information de ses manœuvres !

Je l’avais déçu, couché dans ce lit moelleux, je ne cessai de penser à lui, à nos ébats, à son corps qui me plaisait tant ! J’aurais dû rester dans le groupe de Lora, et Olympe ! Maintenant j’étais comme punie. Comment me faire pardonner ?

Il y avait une solution ! me glisser dans son lit. Rien que d’y penser mon corps entier le désirait. Je me glissai hors de ma chambre et me dirigeai vers sa chambre. J’ouvris la porte silencieusement, il dormait ! Me tournant le dos, ce n’est qu’en m’approchant que je vis quelqu’un dans ses bras. La veilleuse de sa chambre me permit de distinguer la chevelure blonde de Bessie !

J’étais estomaquée ! Bessie, lesbienne notoire, dans les bras de Marc !

Non, je ne voulais pas les déranger, je reculais instinctivement. Je n’allais pas empirer ma situation. Je retournais dans ma chambre, mon corps appelant des câlins. Je défis mon pyjama pour me glisser nue entre les draps. Le contact de mes tétons avec la douceur des tissus me fit frissonner de plus belle. Je glissais une main vers mon ventre pour inspecter ma fente avec mes doigts.

Oui, j’étais mouillée, mais était-ce mon désir de Marc ou la vue de voir mon amie lovée dans ses bras. Je ne voulais pas rester dans cet état, j’entrepris de me calmer en me masturbant des deux mains. Les images du corps de Irina vinrent à mon esprit, je compris que cette fille me faisait jouir dans le seul but de dominer mes sens et d’obtenir des avantages. Mais je ne parvenais pas à me satisfaire. Je regrettai de ne pas avoir mis dans mes bagages mon gode vibromasseur que je n’utilisais plus depuis que Irina me donnait des orgasmes au-delà de mes espérances.

Insatisfaite, je me dirigeai vers la douche dont le pommeau avait plusieurs types de jets. Je sélectionnai le jet le plus puissant combiné avec des vibrations et le dirigeai directement sur mon clitoris que je maintins à découvert en écartant mes lèvres intimes. L’image de Irina s’effaça pour être remplacée par celle de Lora puis finalement c’est la verge dressée de Marc qui effaça toutes les autres. Ce fut le signal d’un orgasme puissant au point que je ne pus rester debout et me retrouvai à genoux sous le jet qui titillait mes seins. J’eus une deuxième vague de plaisir avant de me redresser et de couper l’eau.

Au sortir de la douche j’appréciai la douceur des draps de bain qui sentaient bon la lavande. Je gardai le drap autour de mon corps et me remis au lit.

Mon sommeil fut rempli d’images variées de Irina, Lora et Olympe. Mais je fus réveillée avec l’image de Bessie dans les bras de Marc. Je mis un peignoir qui se trouvait dans la salle de bains. Je ne pus le fermer complètement. Il me semblait plus convenir à la morphologie de Niki, mais n’ayant rien d’autre à part mes habits, je me contentais de cela. Dans le miroir je vis que l’encolure était largement ouverte. Je me trouvais belle et sensuelle. Marc aura de quoi se délecter à ma vue. Je me souvenais de son regard lorsqu’il vit la première fois mes seins nus sur le Zéphyr. Cette pensée me fit vibrer. Honnêtement j’espérai reconquérir le lit de Marc durant mon séjour.

### Bessie ###

Je me réveillai avec la douce sensation de la chaleur des mains de Marc sur mes seins et sa verge serrée entre mes fesses. Il dormait encore mais je sentis que ses mains se crispaient sur mes seins. En tournant ma tête vers Marc, je vis que son réveil était proche. Je descendis ma main libre vers mes fesses et comme prévu je rencontrai sa verge dans mon exploration. Elle était chaude et dure, je la massai en douceur jusqu’à ce que je sentisse un baiser dans mon cou juste en dessous de mon oreille.

– Bonjour Bessie, tu as bien dormi ?

– Bonjour Marc, j’ai très bien dormi, j’ai même rêvé de toi.

– Ah, c’était un beau rêve ?

– Oh oui ! Nous étions aux États-Unis, mon petit garçon était né. Il était couché dans mon lit à côté de toi et tu nous caressais tous les deux. On était dans ton appartement de New York car je reconnaissais la décoration murale.

– Un petit garçon !

– Oui, ce n’est pas la première fois que je dorme et rêve de toi ! Tu es toujours dans mes pensées. Mais maintenant, je suis heureuse.

***

### Marc ###

Ce matin, après avoir été réveillé par Bessie qui massa longuement ma verge sans me pousser à l’orgasme, je me levai, l’esprit dégagé. Je descendis à la salle de séjour où je retrouvais Emily souriante dégustant un croissant avec son thé.

Elle se leva pour m’embrasser.

– Bonjour Marc, tu as bien dormi ?

– Bonjour Emily. Oui, j’ai eu une nuit paisible. Bessie elle, est dans la salle de bains pour se rafraîchir ! en se levant elle a eu quelques nausées mais d’après ses dires, rien de bien grave. Elle évite certaines odeurs, mais en ouvrant la fenêtre elle prétend que l’air extérieur lui procure un certain équilibre. D’ailleurs là voilà !

Bessie toute fraîche, dans une nuisette transparente, se glissa dans les bras de sa compagne pour quémander un bisou et un câlin.

– Bonjour ma chérie dit Emily. Marc vient de me dire que tu n’as pas eu trop de problèmes ce matin.

– Bonjour mon amour, non j’ai ouvert la fenêtre et j’ai respiré l’air extérieur ce qui m’a beaucoup calmé. Je suis contente de ne pas être en ville. Je ferai bien une balade ce matin. Tu m’accompagnes ? ou je demande à Marc ?

– Non, je vais venir avec toi, ma chérie. Cela nous fera le plus grand bien.

Je n’avais encore rien entendu du côté de Corina. Comme Niki m’apporta un café, je lui demandai si elle avait entendu quelque chose.

– Non Marc, je n’ai encore entendu aucun mouvement ce matin. Mais cette nuit, j’ai entendu qu’elle prenait une longue douche car j’étais réveillé et malgré la bonne isolation, je perçus des bruits de l’écoulement de l’eau.

Elle venait juste de terminer sa phrase que Corina apparut dans un peignoir blanc, manifestement trop petit pour elle. La vue était appétissante, ses seins débordaient dans un superbe décolleté que les pans du vêtement avaient du mal à maîtriser. Je m’étais promis de rester à distance mais mon cerveau et ma queue réagirent de concert à cette vue très érotique.

Corina devait être consciente d’être le centre d’intérêt dans la pièce. Elle vit le tour des présents, en embrassant les pilotes et Niki avant de venir dans ma direction. Était-ce les mouvements d’embrassades mais lorsqu’elle fut en face de moi le peignoir s’était amplement ouvert et je vis le spectacle de ses seins libres se balancer devant mes yeux. Elle était dos aux autres personnes et donc le spectacle était juste pour moi.

En levant ses bras pour m’embrasser, j’eus le réflexe de serrer les côtés de son peignoir pour masquer la vue aguichante de sa poitrine.

– Bonjour Marc, désolé mais cette sortie de bains n’est pas vraiment à ma taille !

Mes tentatives de couvrir ses tétons s’avéraient vaines, ou alors Corina bombait le torse pour ruiner mes efforts.

– La vue ne te plaît pas ? Il fut un temps pas si lointain où tu profitais du spectacle.

– Oui, bien sûr répondis-je tout bas. À cette époque tu réservais ce plaisir pour mes yeux seulement.

Elle vint se coller contre mon torse et sentit mon érection se développer contre son ventre. Ses bras autour de mon cou, je ne pouvais pas me libérer de son étreinte. Elle me murmura tout bas :

– Tu n’as pas obtenu assez de satisfaction cette nuit ?

J’étais un peu étonné de sa réflexion et je répondis à haute voix :

– Après le repas je te parlerai de la situation à l’hôpital.

– D’accord Marc. dit-elle en se reculant.

Le repas fut un supplice pour moi. Mon short pourtant large et confortable me serrait vraiment douloureusement. Même Niki qui apporta les boissons nota que ma verge dressée faisait un monticule dans mon short et rougit.

À la fin du repas je pris ma tasse et masquai mon érection avec ma serviette. En demandant à Corina de me suivre dans mon bureau. Elle s’assit en face de moi dans les fauteuils confortables. Je crus un moment qu’elle me provoqua intentionnellement car ses jambes légèrement écartées me donnaient une vue de la toison joliment taillée de sa chatte ! Elle se rendit compte de sa tenue et serra ses jambes.

– Marc, veux-tu que je me change et que je mette une autre tenue ?

– Non, c’est trop tard, je veux d’abord voir avec toi la situation à l’hôpital.

Je pris le téléphone satellite et appelai Lora.

– Bonjour Lora, la communication est sur haut-parleur, je suis avec Corina ! On voudrait connaître l’évolution.

– Bonjour Corina dit-elle d’une voix neutre que je ne lui connaissais pas. Je suis avec Olympe qui nous écoute. L’ambiance des équipes s’est calmée. La note publiée concernant la suspension de Irina a eu l’effet escompté. Par contre l’intéressée a envahi mon bureau et crié son indignation. Olympe entendant les cris est venue pour m’assister et ce n’est que depuis quelques minutes qu’elle est sortie, calmée du bureau. Olympe et moi, avons eu droit à une série impressionnante de noms d’oiseaux. Corina a eu sa quote-part. Je suis encore choquée et je ne prendrai certainement pas sa défense si la DRH met fin à son contrat.

– Bonjour Olympe, je suis heureux d’entendre que la poussière est retombée, Corina va rester ici jusqu’à la fin de la semaine prochaine. Cela nous donnera une dizaine de jours pour analyser le cas. Je voudrais qu’on analyse le processus d’engagement de Irina, car mon enquête a révélé qu’elle a un dossier pénal pour détention de drogues douces. C’est une lacune et aurait pu avoir des conséquences désastreuses si l’incident avec Corina n’avait pas eu lieu.

– On fera le point avec la DRH, d’autre part Marc, ne sois pas trop sévère avec Corina ! Je suis certaine qu’en dehors de sa relation, elle n’a rien promis à cette fille. Olympe m’a confirmée ce matin que Irina a voulu entamer une liaison identique avec elle, dans le but de s’infiltrer dans le groupe. Corina a été victime de sa gentillesse.

Je vis Corina, un peu soulagée qui essuyait furtivement une larme.

– Bien, merci pour l’information les filles, je vous souhaite une bonne journée. Donnez-moi de vos nouvelles si la DRH a une explication.

Corina sortit de son silence pour les remercier et leur dire au revoir.

– Pardon Marc, je ne vais pas insister sur l’attitude de Irina mais après analyse, je constate que c’est une salope. Je suis tombée dans son piège. Cela me servira de leçon.

– Corina, il ne s’est rien produit de dramatique ! Tu as eu le bon réflexe de sonner l’alarme. Restons-en là !

– Merci Marc, es-tu fâché ? Je t’avoue que cette nuit je voulus me glisser dans ton lit, à la recherche d’un peu de tendresse, mais j’ai vu à temps que Bessie était dans tes bras. Je me suis retirée sans bruit.

(Merde ! pensais-je, heureusement, elle a eu le bon réflexe de quitter ma chambre. Quelle explication raisonnable pourrais-je donner à ça ? Je pris le parti de ne rien expliquer du tout.)

– Merci, Corina, Bessie était particulièrement fatiguée et s’était endormie dans mon lit, je n’ai pas eu le courage de la réveiller. Bon, je ne te chasse pas mais je vais prendre une douche et m’habiller. On se verra à table tout à l’heure.

– D’accord Marc, à plus.

Je pris une longue douche froide, un instant, je fus même tenté de me masturber, mais j’y renonçai pour garder mes forces.

### Bessie ###

Purée ! Corina dans ce peignoir trop étroit. Où avait-elle trouvé cette tenue ? Puis, en y réfléchissant, c’était peut-être à Niki. Corina avait beau resserrer les bords, ses seins débordaient et Marc n’était pas insensible à cet étalage. J’étais quasi certaine qu’ils seraient dans le même lit avant la fin du séjour.

Emily fut de mon avis lorsque de retour dans notre chambre, nous échangeâmes nos points de vue. Elle était aussi excitée que moi, elle avait toujours aimé le physique de Corina. Nous finassâmes dans le lit, Emily mangea mon clito pendant de longues minutes jusqu’à l’explosion. Je lui aurais bien rendu la pareille mais l’odeur de sa cyprine, d’habitude bien agréable, me donnait un peu de nausées. Foutues hormones, je découvris que ma grossesse n’avait pas que des avantages.

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