Chapitre 90. Corina (3).
### Marc ###
Je sortis de ma douche, mais l’eau froide n’avait pas calmé ma trique. Après m’être habillé, je retournai dans le bureau avec l’intention d’examiner encore les documents laissés par ma mère. Mais des coups discrets à la porte interrompirent mon mouvement.
J’ouvris la porte pour me trouver en face de Corina, habillée cette fois, mais je notai immédiatement qu’elle avait « oublié » de mettre un soutien-gorge. Son top serré affichait des tétons pointus qui me firent mal aux yeux. C’était certainement intentionnel, son sourire narquois ( ?) en entrant me convainquit.
– Je venais voir si tu avais encore des nouvelles d’Athènes ? dit-elle en s’approchant.
– Non Corina, je n’attends rien de leur part aujourd’hui.
– Je te le demande, car je n’obtiens pas une bonne connexion avec mon GSM.
– Oui, le réseau téléphonique n’est pas très performant ici. Pour capter avec certains téléphones, il faut sortir et monter sur la crête derrière la maison, mais c’est très aléatoire. Moi j’utilise le téléphone satellite. Mais par contre, la maison a un excellent réseau WIFI et est connectée avec une parabole sur le toit. Je te donnerai le code d’accès au WIFI et à Internet.
– Ah merci ! Je ne te l’ai pas dit hier, mais tu as vraiment une belle maison ici.
– Ce sont mes parents qui ont découvert cet endroit et qui ont transformé la bergerie. Le résultat est vraiment très réussi.
– À part de venir en hélico, comment peut-on rejoindre ce paradis ?
– Par la route et en bateau, dans le futur, j’ai l’intention de faire une approche avec le Zéphyr, il doit bien y avoir quelques criques qui permettraient une approche. Mais la grimpette à partir de la côte est très dure !
– Et par la route ?
– Oh, le Péloponnèse n’a pas un réseau routier très praticable lorsqu’on s’écarte des grands axes. De Corinthe à Kalamata on peut utiliser la voie express en un peu plus d’une heure mais de Kalamata jusqu’ici c’est presque trois heures par une route très tortueuse. Je ne l’ai pas fait, mais d’après Panios ce n’est pas évident.
– Vous êtes très isolés alors !
– Le village a quand même le strict minimum, un médecin avec un dispensaire microscopique, que je compte développer via la Fondation. Le village a aussi un habitant qui offre le logement aux rares personnes de passage. On ira voir jusque-là, c’est à quelques centaines de mètres.
– Niki et Panios comment font-ils dans cette solitude ?
– Panios va régulièrement à Gérolimenas c’est à moins d’une demi-heure en voiture. Mais c’est pour vendre le fromage de Niki aux restaurants et à l’hôtel du village. Pour le reste, ils vivent en autarcie.
Corina resta vraiment très près, nous étions encore debout et Corina se colla contre moi. Elle devait sentir mon désir exprimé par mon érection. Elle mit ses bras autour de mon cou, ce qui lui permit de serrer son ventre contre le mien.
– Marc, je sens que ton mât de misaine est déployé. Bessie ne t’a pas calmé alors que vous étiez ensemble au lit ?
– Corina, ce n’est pas parce que Bessie s’est endormie dans mon lit que cela sous-entend des relations de sexe. J’ai de la tendresse pour elle comme pour sa compagne. Tu sais que nous voyageons beaucoup ensemble et elles font partie de mon premier cercle.
– Oui Marc, et moi, je suis encore dans ce cercle ? demanda-t-elle en se frottant encore plus ostensiblement contre moi.
– Oui, Corina, mes sentiments pour toi sont toujours intacts. Je te rappelle que tes orientations sexuelles font que tu t’écartes souvent de moi pour préférer des femmes.
– J’en conviens, mais tu restes mon unique relation hétéro ! Pardonne-moi si tu te sens négligé par moi ! Tu as bien sûr le droit de coucher avec qui tu veux, mais je veux rester près de toi. J’ai envie de toi. dit-elle en caressant mon entrejambe gonflé et durci. Sens comme mes seins te demandent.
– Ah ! Corina, tu es en manque ?
– Oui, Marc, en manque de toi. Cela peut te paraître bizarre mais mes envies lesbiennes ne me comblent pas entièrement. Je repense souvent à nos ébats sur le Zéphyr. Je sortais d’une relation difficile et houleuse avec Dorian et tu as comblé un vide. Je te suis toujours redevable d’avoir restauré mon équilibre mental. Mais maintenant, je sens que tu t’éloignes un peu de moi. Je n’ai pas compris ta relation avec Bessie, non, je ne suis pas jalouse. Est-ce de ma faute que tu préfères d’autres femmes ?
– Non, Corina, Bessie partage mon lit bien avant que j’apprenne l’incident de Irina. Ce n’est pas sentimental. Bessie ne renonce pas du tout à sa relation avec Emily. C’est même en accord avec sa compagne. Je ne t’en dirai pas plus. Et toi, tu es toujours en tête de mon hit-parade de mes envies. Mais j’ai des besoins physiques en ton absence, que je cherche à combler inconsciemment.
– Et Bessie fait partie de ta recherche ?
– Tu sembles faire une fixette sur Bessie ! Sans te donner de détails, Emily couche aussi dans mon lit, elle est très experte pour une lesbienne.
– Et comme tu connais bien le corps des femmes, tu leur donnes du plaisir. Tu as un deal avec elles ? tu peux baiser Bessie si tu couches aussi avec Emily ? Tu couches avec les deux ensemble ?
– Je ne brise pas leur couple. Mais maintenant, je voudrais que tu cesses de penser aux pilotes. Depuis tout à l’heure tu cherches à caresser ma bite, tes seins sont pointés sous top. On dirait que ce matin, tu veux combler ton retard.
– Oui, je veux baiser avec toi !
En disant cela, elle souleva ses bras pour enlever son haut, montrant ainsi ses tétons dressés. Je notai que ces seins étaient bronzés sans traces de maillot. Cette exhibition donna un choc dans ma verge, je la soulevai pour mettre ses mamelons devant ma bouche. Comme un automate, je suçai alternativement ses seins suscitant un gémissement sans fin.
Ses mains descendirent mon short et elle prit ma verge avec sauvagerie dans un geste de masturbation.
– Pas trop vite Corina, je risque d’éjaculer dans tes mains.
– Ce ne serait pas grave, cela te rendra plus endurant pour le deuxième round ! Marc, je suis toujours clean et comme je l’ai dit tout à l’heure, tu es le seul homme dans ma vie. Je suis toujours sous contraceptif, cela te dispense de mettre un caoutchouc.
Elle me tira sur la table à côté de mon bureau, me gardant face à elle. Ma queue entra sans hésitation dans la profondeur de son vagin. Je ne voulais plus bouger, étant sur le bord de l’explosion.
– Oui Marc, vas-y ! donne-moi mon plaisir et laisse-toi aller sans retenue.
Elle glissa ses doigts entre nous pour accélérer sa montée et partit dans un cri de jouissance qui devait s’entendre dans toute la maison. Elle continua sur sa lancée encore longtemps. Sa chevauchée ressemblait plus à un rodéo. Je finis par atteindre mon plaisir et mon éjaculation provoqua un nouvel orgasme resserrant son vagin autour de mon sexe. Je gardai mon calme et respirai comme conseillé par la médecin. J’eus un voile noir de quelques secondes, puis ma vue se rétablit. Corina ne se dégageait pas pour autant et reprit ses mouvements pour mon plus grand plaisir.
– Ah, Marc, reste ainsi, ce qui fantastique, c’est que tu ne débandes pas ou à peine. Mais pourquoi fais-tu ces exercices de respiration ?
– C’est le conseil qu’on m’a donné à l’hôpital de Larissa pour empêcher mon évanouissement après l’orgasme.
– C’est dû à quoi ?
– Une espèce d’apnée. On n’a pas encore trouvé, mais ce qui est certain c’est que cet exercice de respiration oxygène mon cerveau et prévient mon évanouissement.
– Génial !
– Oui la cardiologue de Larissa m’a été recommandée par Olympe. Iona viendra m’ausculter à mon retour à Athènes. Mais je pense que c’est un prétexte pour coucher avec moi ! Elle m’a trouvé à son goût.
– Elle est jolie ? Elle baise bien ?
– Oui aux deux questions. Mais je désire que cela reste sur le plan médical ! Par contre, lorsque tu jouis, tu es encore plus bruyante qu’avant. Je serai curieux de savoir si toute la maison a entendu.
Un peu plus tard je retournai dans la salle de séjour. Les pilotes et Niki étaient en grande conversation mais s’interrompirent à mon entrée. Niki, rouge comme une pivoine, les pilotes avaient un sourire entendu.
Bessie, sans aucune pudeur se rapprocha en riant. Elle aussi voulut évaluer mon érection.
– Tu torturais Corina ? ses cris de souffrance ont été entendus sans doute jusque dans les montagnes.
– Oui ? la prochaine fois, je lui mettrai un bâillon.
– Non, ne fais pas ça, tu te priverais d’une fellation et moi ça m’excite. Je me joindrai bien à tes ébats.
– Pas ce soir, je veux dormir avec toi, dis-je, Corina est calmée. Si elle ne veut pas dormir seule, elle pourra partager le lit de Emily. Niki, je suis désolé que tu entendes tout ça, Tu dois nous prendre pour des névrosés du sexe.
– Et ainsi tu me reprocheras de te négliger. Dit Corina en entrant. J’ai entendu ta dernière phrase. Tu es un profiteur.
Je ne pouvais pas partager son opinion, elle s’était rhabillée mais ses tétons étaient toujours agressifs. Elle devait exciter les pilotes, car Emily vint à sa rencontre.
– Ne t’en fais pas Corina, ce soir on couchera ensemble. Si tes cris résonnent encore dans les montagnes, peut-être que cela stimulera les autres habitants de cette maison.
Je pensais la même chose en voyant du coin de l’œil Niki qui plaça sa main sur son intimité par-dessus son petit short. Elle quitta la pièce précipitamment. Sans doute pour chercher à s’apaiser entre les bras de Panios.
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