Chapitre 98. L’armistice (2).
### Marc ###
Après une nuit très agitée, je me réveillais et Corina était toujours dans mes bras. J’avais souvenir d’une bataille de corps durant laquelle Corina se défendait alors qu’au départ elle voulait dormir dans les bras de son doudou.
Sans doute, la chaleur sensuelle de son corps avait réveillé mes testostérones et je voulais la posséder. Comme prévu, Niki apporta le petit-déjeuner au lit pour « la prisonnière » non sans un sourire en voyant le champ de bataille du lit.
Niki me semblait plus affranchie et plus hardie dans son attitude et ses réflexions. En apportant à Corina le plateau, elle proposa aussi un baume pour soulager ses contusions. Elle me fit un regard plein de reproches mais finalement lorsque Corina la rassura que tout allait bien, Niki se rapprocha de moi pour me donner un baiser sur l’épaule. Je supposai qu’elle ne pouvait pas m’embrasser sur la joue ou la bouche vu sa petite taille.
En sortant elle m’attira dans le couloir.
– Marc, vos cris de sauvages ont réveillé mes désirs et Panios a dû me calmer plusieurs fois. Merci quand même de m’avoir transmis le vidéo-livre, Panios a beaucoup apprécié et a pu me calmer efficacement. Dommage que vous partez aujourd’hui, je me serais bien transformée en petite souris pour apprendre ce que le livre ne nous a pas montré.
– Niki, je suis heureux pour votre couple, mais on reviendra bientôt. J’espère cependant que lors du prochain séjour, les nuits seront plus calmes.
– Marc, j’espère aussi que si Panios doit encore s’absenter, je pourrai enfin profiter de ton expérience.
– Non, Niki, je ne ferai rien avec toi. Sauf cas hautement improbable que Panios te pousse dans mon lit et encore…
– Tant pis, je me contenterai de rêver de toi.
Les préparatifs du départ furent rapides, je laissai quelques instructions au couple résidant en leur promettant de les avertir de la date de mon prochain séjour.
Bien que les femmes soient habillées sobrement, j’avais de sérieux problèmes avec mon bas-ventre, Niki m’avait vraiment émoustillé ce matin.
Le trajet vers Kalamata fut très calme, les pilotes attentifs aux bourrasques lors des passages des montagnes. Corina sans doute mal réveillée profitait du paysage mais cherchait ma main à plusieurs reprises pour se rassurer lors des instabilités du vol.
L’attente à Kalamata fut plus longue que prévu, la compagnie de location de l’hélico désirant contrôler l’engin avec un professionnalisme qui me rassura pour les prochaines locations. Ensuite les pilotes avaient une longue procédure de vérifications du Gulfstream avant de prendre notre envol vers Athènes.
Corina préféra profiter de l’attente pour se dégourdir les jambes en gardant ses distances et ce n’est qu’au moment du décollage, qu’elle prit un siège en face de moi et qu’elle me fit un sourire timide.
À notre arrivée à Athènes je récupérais ma voiture laissée dans le hangar de l’avion et embrassais les pilotes. Bessie, un peu émue me garda longuement dans ses bras.
– Bonne navigation et bon vent ! Sois prudent Marc, sois gentil avec Corina et ne la jette pas aux requins !
– Mais non, je tiens à elle !
– Tant mieux, j’espère que vous retrouverez votre harmonie en naviguant !
– Ne t’inquiète. Je suppose que vous allez aux States pour voir le gynéco ?
– Oui, « parrain », on te donnera des nouvelles, garde ton téléphone satellite à portée.
Corina embrassa les pilotes puis me suivit sans commentaires vers la marina. Dans l’appartement elle prit son équipement de voile, la nourriture pour au moins quelques jours et après avoir salué le préposé de la marina, nous larguions les amarres après un coup d’œil plein d’envie vers l’Eileen.
– Nous ferons un tour avec elle, mais pour cela il faudra composer un équipage car à deux je ne me sens pas encore assez franc pour naviguer.
– Oui, répondit-elle, tu comptes inviter les filles ?
– Oui, mais aussi Panos et son compagnon, je lui ai promis une virée depuis longtemps.
– Oui, cela fait vraiment longtemps que je ne l’ai plus vu ! dit-elle.
– En effet, tu veux barrer pendant que j’installe de génois ?
– D’accord capitaine !
Je vis pour la première fois depuis nos retrouvailles un sourire éclatant dans son visage. J’espérais cela de bon augure car je voulais que cette croisière nous permette de retrouver notre bonne entente d’équipiers, même si pour le reste il fallait patienter.
Nous prîmes cap au sud, le vent faible mais favorable nous permit d’avancer à petite allure. Corina avait mis un maillot très sage et resta à la barre pendant le reste de la matinée.
– Tu veux manger quelque chose ? lui demandais-je.
– Oui Marc, mais je vais préparer quelque chose de léger si tu me relaies à la barre.
Elle descendit dans le carré et s’isola d’abord dans sa cabine. À ma surprise, elle émergea un peu plus tard avec son bikini qui me rappela notre première croisière. Je dus me concentrer sur la navigation car je sentis dans mon maillot que j’allais bientôt arborer le grand pavois.
Je vis d’ailleurs un petit sourire malicieux lorsqu’elle remonta avec un sandwich généreusement garni, son regard dirigé vers le bas de mon corps. Je ne fis aucune observation, mais j’espérais qu’elle me demanderait bientôt de la laisser bronzer seins nus.
Elle me demanda juste si elle pouvait me laisser la barre et s’installa à l’avant. Elle défit le haut de son maillot et se coucha au soleil dans ma vue directe.
– Nous ferons escale à Hydra, dans le port, il devrait y avoir de la place, lui dis-je tout en surveillant la tenue de mon maillot qui cachait heureusement une érection douloureuse.
Lorsque Hydra (Ydra) fut en vue, elle se rhabilla et vint s’asseoir à côté de moi dans le cockpit. Elle me sembla heureuse et détendue et osa même mettre sa main sur ma cuisse.
L’arrivée était un peu technique mais un autre plaisancier, se proposa de porter l’amarre arrière sur les rochers du quai extérieur pendant que Corina jetait l’ancre à l’avant. Une fois sécurisé, je sortis l’annexe pour la gonfler avec la pompe électrique (j’avais complètement oublié de la préparer !) ce qui nous permit d’aller à terre.
Corina mit un top et un short puis me proposa de faire une balade à pied pour découvrir les environs. Très spontanément je lui tendis la main pour sauter à quai à partir de l’annexe, mais elle garda ma main fermement lorsque nous fûmes sur le quai.
– Merci Marc ! C’est un endroit superbe !
– Je ne connaissais que les informations d’après le livre de navigation, lui répondis-je, si tu veux, on fera un tour demain.
– Oh, oui. J’ai vu qu’il y a une statue sur les murs du petit fort. On pourra le regarder de près.
– Ce soir, je te propose de manger dans une taverne ainsi on gardera nos réserves pour la suite.
– D’accord, mais on partage !
– Tu veux rire, tu es ma « prisonnière/invitée », tout est à ma charge.
– Ah, mon statut évolue, je ne suis plus enchaînée en fond de cale ?
– Non, mais la mer n’est pas assez profonde ici pour te jeter à l’eau en cas de rébellion.
– D’accord, je te promets de rester calme et gentille, mon capitaine.
– C’est très bien de reconnaître mon autorité.
Nous eûmes l’embarras du choix, toutes les tavernes étaient ouvertes et après avoir consulté les menus affichés et les places disponibles, nous fûmes accueillis par le patron qui nous prenait pour un couple d’amoureux. Corina avait revêtu un top que je ne lui avais jamais vu. Son décolleté descendait jusqu’à la ceinture de son pantalon laissant juste assez d’espace pour laisser apparaître sa peau entre ses seins.
Le patron et plus tard la serveuse eurent du mal à ne pas mater ma compagne de table. Corina sans doute consciente de son attirance ne fit rien sauf peut-être écarter un peu les pans de son top donnant un plus grand espace sur son torse.
Je commandais un pichet de vin blanc du patron et je pris une brochette de thon alors que Corina choisit des calamars frits.
Le repas fut très agréable, je trouvais juste que Corina bût assez bien de vin et elle dut s’appuyer un peu plus sur mon bras pour remonter à bord.
– Marc, je suis un peu fatiguée ce soir, veux-tu bien rester avec moi ? me dit-elle en découvrant ses seins. Je voudrais me reposer entre tes bras !
– Pas de problème Corina, on s’installe dans la cabine de proue. Je te rejoindrai dans quelques minutes.
Je vérifiais les amarres et fis le tour extérieur pour être certain que tout était en ordre avant de fermer la porte du carré. J’enlevais mes vêtements dans le carré puis rejoignis Corina déjà assoupie sur la couche de la cabine.
Elle était sous le drap, que j’écartais un peu pour me coucher à ses côtés. Je perçus sa nudité sous la lumière discrète de la veilleuse et son bras qui m’attira pour qu’elle puisse se blottir contre moi.
Ce fut elle qui se serra contre mon torse et je sentis sa main rechercher le contact de mon sexe. Elle saisit mon chibre en douceur mais ne fit rien d’autre. Mon engin reconnaissant sans doute une main amie, resta inerte et je restais immobile car je ne voulais pas la réveiller.
Ce furent les cris des mouettes au matin qui me sortirent de mon sommeil. Corina n’avait pas bougé durant la nuit et tenait toujours mon harpon mais qui maintenant était déployé entièrement. Elle aussi entendait sans doute les cris des oiseaux et ouvrit les yeux avec un large sourire.
– Bonjour Marc ! J’ai dormi ainsi ?
– Oui moussaillon, tu t’es accrochée à moi comme une bouée de sauvetage.
– Ça ne t’a pas empêché de dormir ?
– Non mais maintenant, ce n’est pas très confortable !
Elle souleva le drap, pour examiner l’objet du délit et sans avertissement le mit en bouche pour un bref instant.
– Je peux ? dit-elle en me regardant d’un air coquin.
– Oui, mais sois efficace, car je ne compte pas rester ainsi toute la journée.
– Oui, je ne serais pas longue, j’ai toujours aimé ton jus avant mon petit-déjeuner.
Effectivement, elle reprit la fellation et ce ne fut pas long à déclencher ma libération dans sa bouche. Elle continua jusqu’à ce que mon mat fût nettoyé de toute trace du délit.
– Voilà, dit-elle, tu devrais tenir le coup jusqu’à ce soir.
– Oui, peut-être si tu ne t’exhibes pas durant la journée.
– D’accord. Je mettrai un vêtement décent.
NDA : Corina retrouve des automatismes d’équipière, enfin certains automatismes… une suite bientôt.
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