Le mari

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Haru ? Non, il est trop faible pour moi. Itone ? Non, il est beaucoup trop costeau. Pourquoi pas Irumi ? Non, il ne me corespond pas. Franchement, je ne vois aucun mâle qui puisse être mon mari. Comment faire pour le trouver ? Père et mère s'en occupe, je n'ai pas à m'en faire. Cette histoire me prend trop la tête mais ne le devrai pas.

Que faire ? Mon problème d'occupation revient à la surface. Je viens de me rendre compte qu'à part l'université et la vie de famille, je ne faisais rien de ma vie. Quelle triste vie ai-je. Je comprends mieux pourquoi Sora me disait qu'une fille aussi belle femelle que moi gaspillait sa vie à ne rien faire.

En parlant de lui, il serait peut-être un bon choix de mari. Malheuresement, il fait partie de la famille des Taiyo, les pires ennemis des Tsuki. Dommage, je le verrai bien à mes côté durant toute ma vie. Enfin, je l'aime aussi en tant que meilleur ami. Tiens, si je lui rendais une petite visite. Ah non, il a cour, lui. Ah la la, quelle malédiction ce jour férié ! C'est bon, je me suis décidé: je sors.

Dehors, la rue est déserte. Rien ni personne, même pas la moindre présence. Je traverse le quartier de part en part mais toujours personne. Pourquoi personne ne sort ? Oh, il commence à pleuvoir. C'est la première fois de ma vie que je suis sous la pluie. Elle me trempe jusqu'au os. C'est froid mais ça fait du bien. Soudain, je sens des mains chaudes sur mes épaules. Surprise, de me retourne. Ce n'est que père qui me cherchait l'air inquiet. "Ça va ma chérie ?" J'aquiesce, tremblante de froid. Il rit et me ramène à la maison.

À mon arrivée, mère se lève, affolée, pour me serrer dans ses bras comme si je m'étais perdue. A peine m'a-t-elle frolée qu'elle refusa finalement à me serrer contre elle avec un regard apeuré comme si elle avait peur de moi. Puis, rechangement d'humeur, place à la colère. Elle s'emporte et commence à crier partout. Père la calma en disant :

"Ne t'en fait pas, elle résiste à la pluie."

Tout s'éclaircit dans ma tête. Les Avatar ne résiste pas la pluie ! Je ne le savais même pas. Bonne nouvelle. Peut-être que Sora et chez lui finalement, avec cette pluie.

" Dans ce cas là, je ressors, lance-je comme ça en me retournant pour sortir.

  • Quoi ? font père et mère en coeur.
  • Je ressors voir mon ami.
  • Attends, attends, me stoppa père. Tu es certes immunisé contre la pluie pendant un court moment, mais on n'en sais rien à long terme. Ce serait plus prudent que tu restes à la maison.
  • Non !
  • Ma chérie, me calme maman, comprend ton père : il s'inquiète pour toi.
  • Oui mais... S'il-vous-plait !
  • Non, c'est non ! fait père.
  • Mais..."

Je n'arrive plus à retenir mes larmes. Je remonte dans ma chambre, éclatant en sanglots. Pourquoi ? Pour une fois que je veux sortir voir un ami, on me le refuse. De plus, si Sora devient mon futur mari, on aurai régler un problème. À force de penser à lui, je ressens maintenant de plus en plus de sentiment envers Sora. J'espère que ça ne va pas se terminer comme Lomio et Zurietto. On toque à la porte. Ce doit être père ou mère. Mais je n'ais envie de parler à personne, sauf à Sora. Je crie donc : "Laissez-moi tranquille !" Je suis de nouveau seule, dans mon coin.

Une trentaine de minutes plus tard, je reviens enfin à mes esprits. Je ne vais tout de même pas pleurer pendant des heures. Je me lève et ouvre enfin ma porte. Père m'y attendais, à demi en train de dormir. À peine ai-je ouvert la porte qu'il se réveilla :

" Ah, Shojo, je, euh, je voulais te parler.

  • Moi aussi, père. Et à mère aussi. Je voulais m'excuser pour mon comportement irrespectueux.
  • Non, non, surtout pas, me contre-dit père. Tu n'as pas à t'excuser. C'est moi qui dois m'excuser. Tu es libre de sortir si tu veux.
  • Oui mais... Désolé quand même.
  • Non, non, ne t'excuse pas. Tu n'as pas à le faire, au contraire. Est-ce que tu accepte mes excuses ?
  • Oui, bien sûr ! Je te pardonne de tout ! C'est ma faute."

Je ne peux pas m'en empecher, je sers fort mon père contre moi. Lui aussi me fait un gros calin d'amour. Et mère, venant de nul part, se rajoute comme si de rien était. Tout ce termine sur un gros et tendre calin.

Mais, malgré cette happy end, un problème reste toujours sur la table. Mon mari, qui sera-t-il ? On a déjà un petit bout de réponse.

***

"Ding dong !"

J'imagine déjà la tête de Mme.Taiyo quand elle me vera avec mes parents à sa porte, des étincelles dans les yeux.

"Oui ?" fait la personne qui ouvre. Par surprise, nous apprenons que c'est Sora. "Ah, tiens, Shojo. Quelle coïncidence ! On était justement en train de parler de toi. Mais qu'est-ce que tu fais là ? Viens, entre. Vous aussi, M. et Mme.Smiller."

J'entre avec mes parents après un tel accueil de la part de mon ami. Il nous fait asseoir et appelle ses parents sur demende des miens. M. et Mme.Taiyo arrivent donc et Sora et moi sommes envoyés dans sa chambre.

Au début, l'ambiance est tendue. Mais heureusement, Sora ouvrit la discussion :

"Tu sais que quoi ils parlent en-bas ? lance-t-il.

  • Euh, non, pas vraiment."

En vérité, je le savais très bien.

"Et toi, t'as une idée de ce qu'ils racontent ? hasarde-je.

  • Non, pas du tout."

Nouveau silence. Je suis un peu géné de parler avec celui que je considère comme ma (future) moitié. Peut-être qu'il pense la même chose, vu comment il rougit. Ah, tiens, maintenant que j'y pense :

"Quand je suis entré, tu m'as dit que vous parliez de moi avant que je n'arrive. Pourquoi ?

  • C'est une très longue histoire. Je suis heureux que tu me pose la question.
  • De toute façon, ils ne finiront pas maintenant en bas. On a le temps.
  • En fait, c'est mes parents qui me parlai de toi. Enfin pas vraiment. C'est plutôt moi qui ai parlé de toi. Enfin bref, en gros, ils voulaient que je marie...
  • Et ils ont pensés à moi ?
  • Euh non, pas vraiment. C'est plutôt moi qui t'ai proposé..."

Sora était devenu rouge comme une tomate jusqu'aux oreilles depuis quelques secondes. Il venait de m'avouer son amour pour moi. À mon tour.

"À vrai dire, commence-je, il s'est passé passé la même chose chez moi. C'est la véritable raison de notre venue ici : mes parents voulaient en parler avec les tiens.

  • Ah ! Tout s'explique. Bah, euh...
  • Je t'aime, Sora, me lançe-je.
  • Moi aussi, chuchote-il."

Silence. Nous n'osons même pas se regarder malgré qu'on vient de s'avouer nos sentiment. Je n'imaginais pas la scène comme ça dans ma tête. Normalement, à ce moment là, dans les films, les amoureux sont censés se faire leur premier baiser. Est-ce le bon moment ? Mon coeur bat à cent à l'heure. Le fais-je ? Ne le fais-je pas ? Je regarde Sora. Il me regarde. C'est le moment je crois. Je me lance. Peu à peu, je m'approche de celui qui va devenire le mâle de ma vie. Le moment fatal est à deux doigts de se réaliser.

Mais c'est pile à ce moment là que mère décide de rentrer. Alors Sora et moi reprenons nos places, l'air de rien. Mère ce doute bien qu'il se tramait quelque chose. Mais, par respect je pense, elle n'en dit rien.

"Shojo, on a fini notre discussion. On rentre."

Je salue Sora puis repars avec mes parents. Sur le chemin, père et mère m'explique de quoi ils ont discuté avec les parents de Sora. En résumé, ma proposition a été acceptée !

Mais est-ce fini pour autant ?

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