Début mouvementé

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Le lendemain matin, je reprends le chemin des cours. Pendant toute journée je n'ai pas réussi à me mettre en contact avec Sora car, soit c'est parce qu'on est pas dans la même classe, soit c'est qu'aux poses, je suis de mon côté et lui du sien. Au final, je n'ai pas pu parler avec lui de la discussion de nos parents et de leurs décision. Le soir, je rentre bredouille.

"Alors? demande mère, impatiente.

  • Alors quoi ?
  • Tu lui a parlé ?
  • Non, il m'a évitée toute la journée.
  • Ah bon ?!" fait mère, étonnée.

L'air dépitée, je monte dans ma chambre. Je pose ensuite mon sac sur ma chaise de bureau et m'allonge sur mon lit, pensive. Comment faire pour parler à Sora ? Il ne m'a même pas lancer le moindre regard aujourd'hui. Peut-être m'a-t-il oublier. Comment pourrait-il après ce que je lui ai dit ? Je ne l'espère pas en tout cas. Et si je lui envoyai un message ? Bonne idée. Je sors mon smartphone, va dans "Message" et pars dans ma discussion avec Sora. Il m'avair envoyé un "Ça va ?" ce matin. Rapidement, j'écris : "Pourquoi tu m'as évitée de toute la journée ?" La réponse ne tarda pas :"C'est toi qui m'as évité de la journée ! Qu'est-ce que tu me raconte ?" En colère, je réponds directement :"J'ai essayer te te parler toute la journée! C'est toi qui m'as évitée ! Pourquoi tu raconte des mensonges ? T'es résté avec tes copains tout le temps et tu m'as complétement oublié. T'étais tellement entouré que je n'arivais même pas à t'approcher. C'est de ta faute !!!"

De haine, je lâche mon smartphone et passe à autre chose. Une notification indique qu'il m'a répondue mais je ne lui réponds pas et ne lui répondrai plus. Je l'oublirai. Enfin, je l'espère.

Je sors mes affaires et me mets au travail. J'ai un devoir à rendre pour la semaine prochaine donné aujour'hui par ma prof de philosophie. Le problème c'est que je n'y comprends rien à la philosophie. C'est pour ça que je dois me mettre au travail le plus tôt possible. D'habitude, c'est Sora qui m'aide pour mes devoirs de philo... Ah non ! J'ai dis que j'allais l'oublier celui-là ! Je vais bosser seule.

30 minutes plus tard...

J'y comprends vraiment rien. C'est du charabia pour moi. Finalement, je crois bien que je vais quand même appeler sora pour qu'il puisse m'aider.

"Allô ?

  • C'est bon ? T'as calmé tes nerfs ?
  • Non mais c'est que j'ai besoin de ton aide pour...
  • ...Le devoir de philo qu'elle a donné aujoird'hui ? J'attendais ton appel. Tu as mis plus de temps que prévue.
  • Oh, ça va. J'ai fais comme j'ai pu...
  • C'est bon, je blaguais. J’arrive !"

Deux minutes, le voici qui sonne à ma porte. Je descends lui ouvrir et, pour ne pas que mes parents soient au courant, je l'emmène directement dans ma chambre. A l'interieur, je boucle la porte à clé et souffle deux secondes.

"Pourquoi tu fermes à clés ?

  • Pour ne pas que mes parents ne soupçonne quoi que ce soit.
  • Justement. Il vont encore plus'penser que tu fais des choses bizars si tu feres à clé.
  • Mais au moins, il ne pouront pas rentrer.
  • Pas faux... Enfin bref, il est où ce devoir ?
  • Juste là..."

Ainsi je resta deux heures dans ma chambres avec Sora pour faire mon devoir. Quand ce fut fini, je trouvais plus prudent qu'il sortes par la fenêtre. C'est ainsi qu'il est partit. Toute inocente, je descends ensuite les escaliers, l'air de rien, car mes parents m'avaient appelée pour le diner. À table, la première question fut : "Qu'est-ce que tu faisais dans ta chambre toute l'après-midi ?

  • Je travaillais.
  • Avec Sora
  • Mais comment vous le savez ?
  • Tu sais, on est tes parents. On lit en toi comme dans un livre ouvert. Et tu travaillais quoi ?
  • La philo. J'ai un devoir pour bientôt à rendre."

Ma réponse ne semblait pas satisfaire mes parents. Les ignorant, je continue mon repas. J'avais l'impression qu'ils se posaient beaucoup de questions tout en mangeant, et qu'elles étaient pricipalement sur moi. Je dois être un livre compliqué à lire surement. C'était assez gênant. Toujours indiférante, je finis mon repas, débarasse mon assiette et mes couverts et sors de table. Je remonte mais reste quand même à l'écoute de ce qui ce dit au salon. Mère dit : "Tu crois qu'ils l'ont fait ?" Sur ce, père répond : "À leur âge ? C'est'possible" Mais qu'est-ce qu'ils s'imaginent ? Que j'irais si loin ? Mais non, bien sur ! On était juste en train de travailler la philo, rien de plus.

Plus tard, au moment du coucher, Sora m'envoya un message : "J'espère que tu as bien aimé le cours :) On se voit demain. Bisous" Je souris. Mais, trop fatigué, je ne lui réponds rien.

Le lendemain est complètement différent de la veille : je passe tout mon temps avec Sora. Si on nous cherche, pas besoin d'aller bien loin. Partout ou l'on passe, des regard indiscret glissent sur nous, l'air de rien. À force, on s'est trouvé un petit coin tranquille pas loin de l'établissement juste pour nous deux. On l'a appelé notre "petit jardin secret". Comme son nom l'indique, personne n'est conscient de son existence. Donc nous pouvons rester là des heures durant, personne ne nous trouvent, à moins d'avoir un pouvoir pour.

Et même après les cours nous restons là, assis sur un muret, à discuter de tout et de n'importe quoi.

De plus, de notre petit jardin secret on a une vue imprenable sur le fleuve qui traversait l'Amazon : l'Ienisseï. Le plus long, le plus grand, le plus beau fleuve du pays est sous nos yeus dans un de ses meilleurs angles. Quelle chance avons-nous là !

Après une longue discution, Sora et moi passons souvent à une longue admiration de ce beau paysage, cadeau de la nature. Dans le silence, nous regardons le fleuve au milieu de cette immense forêt. Ça peut paraitre enfantin mais à chaque fois, je suis fascinée par cette puissance et cette beauté de la nature. Sora ne cesse de me dire que "C'est juste de l'eau !" N'empêche, je suis quand même admiatrice de cette eau.

Soudain, je regarde ma montre : 5:26 PM ! Vite, nous nous forçons à quitter ce paradis pour rentrer chez nous et se mettre au travail car cette année, les profs nous ont prévenu qu'ils n'allaient pas faire de cadeaux. En effet, c'est le cas. Des tonnes de devoirs, exercices ou d'interro à réviser sont sur mon bureau chaque soirs. Même si, juste en les voyant, je suis déjà décourager par tout mon travail, je me mets au travail le plus rapidement possible pour finir le plus tôt. Même mes parents n'osent pas me déranger. Toute la soirée, je travaillais.

Quand j'ai fini, il est dix heures du soirs. Père regarde le JT, mère fait la vaisselle et moi je redescends à la salle à manger prendre mon diner. Au JT, ils parlaient d'une possible guerre entre les deux nations avatars : le Nord et le Sud. Nous, les Tsuki, nous sommes dans la nation de Nord. Malgré tout, j'espère qu'il n'y aura pas de guerre ou, au pire, qu'on gagne avec le moins de victimes possibles. Père semble lire dans ma tête et comprendre mes pensées. "Ne t'en fait pas, ce n'ai que du faux. Il n'y aura jamais de guerre, normalement." Je le crois sur parole. Mais le "normalement" me fait un peu peur tout de même.

Je termine mon repas avec cette même question qui tourne dans ma tête et remonte dans ma chambre. Je me couche mais je ne trouve pas le sommeil. J'ai l'impression d'avoir oublier quelque chose. Mais je ne ma souviens plus de quoi. Tant pis. Bonne nuit.

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