Le début de la fin

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Je me réveille fatiguée. J'ai passé une nuit très agitée et ça se voit clairement sur mon visage. Du moins, c'est'est ce que je traduit de l'expression de mère quand elle me voit ce vendredi matin.

"Bon'our mère...

  • Bon...bonjour, Shojo. Euh, tu vas bien ?
  • Mouai...
  • Salut les filles, fait père en entrant. Tiens, Shojo, t'as fait un cauchemard ?
  • Non... (je baille)
  • Ah... En tout cas, t'as une sale mine. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu t'es battu avec ton oreiller ?
  • Non plus...
  • Oh, je sais : Sora te manque.
  • Mais non...
  • D'ailleurs, en parlant de lui, profite mère, il a appelé ce matin. On voulait te le passer mais ton sommeil semblait très agitée.
  • Tu sais pourquoi il t'as appelé si tôt ? demande père en préparant son café du matin.
  • Non... Ah si ! J'ai oublié ! Fais-je en courant vers les escalier.
  • De quoi ?
  • De l'appeler hier !

Je monte à toute vitesse, prends mon smartphone, tape son numéro et appelle. Sans réponse. J'espère qu'il n'est pas faché parce que je ne lui ai pas répondu. En plus, on a EPS et nous sommes en duo lui et moi. Si il est faché, je ne suis pas sur qu'on aura une bonne note. Aïïe...

À l'université, même pas un regard. J'ai l'impression qu'il est vraiment faché. Ça va mal aller. J'essaie de l'approcher mais il s'éloigne. Je ne peux même pas m'excuser. Je tente par message "Je suis désolé ! J'avais oublié !" Mais pas de répnse. Je crois que je l'ai perdu pour de bon. Comment le récupérer ? Je n'en sais rien...

Boom !!!

D'où venait cette explosion. Je lève la tête et vois une grosse fumée noire au dessus du quartier ouest de la cité. Dans le ciel, une dizaine de missiles volaient en destination de différents quartiers de notre cité. Nous nous faisons attaqué !

L'alarme attentat à sonner dans toute la cité. Appeuré, chacun essaie de se cacher comme il peut. Heureusement, il y a toujours un bunker sous les batiments publics. Les élèves et les professeurs ont pu s'abriter sous l'université et être ainsi en sécurité. Mais en plus, des citoyens venaient se rajouter dans le bunker. Au bout de dix minute, il est déjà plein à craquer.

Dans toute cette agitation, j'essaie de trouver Sora. À l'université, c'est la seule personne que je connais à part les professeurs. Je ne le trouve pas. Mais lui m'envoya un message. C'est se qui signifie la nitification que je viens d'entendre. Je sors mon smartphone et lis son message "T où ?" 10 sur 10 en orthographe. Mais avec toute cette foule, difficile d'écrire le moindre mot, je l'avoue. Je lui répond : "Je te retourne la question." "C'est pas drôle ! On se retrouve dehors." me répond-il.

La sortie la plus proche de moi està 500 mètres. Mais avec ce monde fou, je dirai plutôt plusieurs kilomètres. Tant bien que mal, je me force à rejoindre la sortie. Mes efforts ont payé, je me retrouve dehors. Mais l'université que je connaissais si bien avait changé de visage. Complètement détruite. Pas un mur encore sur place. Dans toutes ces décombres, une longue fille d'attente, surtout constiué de femelles et d'enfants, se presse à l'entré du bunker. Des explosions se produisent maintenant quasiment toute les dix secondes. Que devient notre belle cité ?

"Shojo ! Shojo !"

Ce crie retentit derrière moi. Je me retourne et vois Sora qui acourt vers moi.

"Sora !

  • Ouf, je t'es retrouver. Tout va bien.
  • À ton avis ? Ma cité meurt et tu pense que je vais bien ?
  • T'inquiète pas, ça va bien se passer. On va d'abord mettre les gens en sécurité et après on vera ce qu'on fait. Tu me suis ?"

Sora me prend la main et m'emmène vers un groupe de professeurs qui organisent un plan pour pouvoir mettre tout me monde en sécurité. D'autre étudians qui, comme nous, avaient réussi à sortir du bunker, viennent à leur tour proposer leur aide. Selon l'organisation, certains s'occupent de faire rentrer les gens dans le bunker, d'autres de récolter des informations sur ce qui se passent, ce qui est primordale, ou d'autre encore de rescenser toute les personnes déjà présente dans le bunker et celle qui arrivent. Comme nous sommes arrivés un peu tard Sora et moi, notre tache fut d'emmener des citoyens dans d'autres bunkers car celui-ci est plein. Nous'partons donc quelques secondes après, accompagné d'une dizaine de personnes pour ne pas être trop nombreux.

Des batiments défigurés, des maisons détruites, des immeubles éffondré, des femelles et des enfants en pleurs, des cadavres même pas entier, telle sont devenue nos rues si belles avant. Choqué, j'essaie de ne pas regarder cette misère pour ne pas êclater en sanglots. Mais il faut se rendre à l'évidence : Toshi-ushu est dans un piteuse état. "Ça va aller je te dis." Sora tente de me remonter le moral mais c'est loin d'être le cas.

Nous arrivons enfin au bunker de a mairie encore vide. Tout comme la mairie qui a été déserté. Nous y allons, rescensons les personnes prêsentes et retournons à l'université pour ramener d'autres personnes. Mais l'ennemi a amené des centeines d'avions en plus donc un vaiseau peut-être plus gros que l'Amazon. Les bombardements se multiplièrent et même traverser la rue devient dangereux. Pour plus de sêcurité, Sora décide rester à la mairie en attendant l'arrêt des bombardements.

Dans chaque bunker, un poste de télévision est installé pour que les réfugiés puissent suivrent les infos même sous terre. Le premier reflexe de Sora est de l'allumer pour en savoir plus sur l'attaque que nous subissions. Malgré les quelques coupures liées aux éxplosions, nous'arrivons à suivre quand meéle JT. "Une nouvelle info nous est parvenue : le nombre de victimes déplorées à Toshi-ushu. Plusieurs centaine de miliers de citoyens sont morts et des miliers blessés. Les hopitaux sont plein à craquer. L'évacuation de la ville se met en place peu à peu malgré les éxplosions qui ont lieu sans arrêt. 90% de la ville est déjà détruite à l'heure qu'il est. Écoutons un témoignage de..."

Je ne tiens plus sur mes jambes. Je tombe au sol et éclate en sanglots. Les images de la cité filmé par une caméra en ce moment même étaient terribles. Tout était détruit. Tout. Plus personne das les rues. Tous le monde se cachaient. La peur, l'angoisse et la terreur régnaient dans la ville quasi déserte. Même les hopitaux qui sont censê être "plein à craquer" sont détruit. Plus aucun batiment n'est encore debout. Rien. Voila ce qui résume notre cité.

Sora vient me consoler mais mes larmes ne s'arrétaient plus. Elle couleient indêfiniment.

"Comment tu fais pour'rester calme et serein toi ?"demande-je à Sora. Il ne sais répondre à cette question. Il essaie de garder le sourire mais ça se voit qu'il àenvie de pleurer lui aussi. Comment ne pas pleurer devant un tel spéctacle de sa propre ville.

"Ah ! Nous avons enfin un chiffre, fait le commentateur. 983 898 morts et 501 239 blessés..."

C'est la fin...

"Sojo ! Sora ! Vous êtes là ?"

"Père ? Mère ? Qu'est ce que vous faite là ?

  • On s'inquiété pour vous. Vous allez bien ? Rien de cassé ?
  • Non, ça va. Enfin, pour nous, pas pour...
  • Ne parlons pas de ça, tu veux. Ça sera mieux pour tout le monde.
  • D'accord..."

Je me rassois. Mes parents nous ont rejoins et ont eux aussi constater les dégats de cette attaque militaire. Sora, lui, n'est plus calme.

"Et mes parents ? Savez-vous où ils sont ?

  • M. et Mme.Taiyo sont au bunker du collège. Ne t'en fait, il vont bien.
  • Mais'poirquoi vous vous êtes venu et'pas eux.
  • Parce que nous sommes passé par l'université. Là-bas, ils nous ont dit que vous étiez ici. Tes parents, eux, ont commencé par le collège. On s'étaient séparé pour vous chercher plus rapidement. Maintenant que nous les avons prévenu que vous êtes là, ils ne devraient pas tarder à être là...
  • Alors pourquoi ils ne sont pas encore là ? demande Sora affolé.
  • Surement à cause des explosions, répond père. Ils préfère rester au collège pour être plus en sécurité. Ne t'inquiète pas, je suis sûr qu'il vont bien.
  • M'ouai..."

Il s'assit à côté, doutant de la franchise démon père.

"T'inquiète, tant qu'il n'y a pas de "normalement" à la fin de sa phrase, mon père dit toujours la vérité."

Il rit mais resta pensif. Quant à moi, mes larmes avaient cessé de couler dès l'arrivée de mes parents. J'essaie de garder une "good vibe" comme dit père. C'est'primordiale dans ce genre de moment pour ne pas dtomber dans la dépression et la mélancolie. Je comprends maintenant pourquoi Sora se forçait à garder le sourire. Mais l'ambiance reste tout de même triste et silencieuse. Mais c'est sans compter "l'incroyable pouvoir de père" comme dit mère : celui de partager des ondes positives. En effet, père connait toute les blagues possibles et imaginables. Ainsi, il nous fait un petit spectacle de ses talents de clowns. Nous rigolons bien dans ce bunker, au milieu d'une cité détruite et dans un cadre de guerre.

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