La famille Hattori.

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PARTIE I

Après le drame de l'Ancien Monde, comme nous l'appelons, nous nous retrouvons dans le nouveau monde, les humains en font partie, mais leur mentalité n'est pas si différente d'antan. La vie s'est remplie d'un besoin électronique constant, smartphones, télévisions, montres connectées, tout se fait par le biais de l'électronique, même les portes... Mais dans ce monde, nous nous retrouvons sur un archipel très prisé par les habitants de l'Ouest, l'archipel nippon, aussi connu sous le nom du "Japon" dans une ville très connue de tous, Tokyo, la ville des lumières. Les gratte-ciel s'élèvent majestueusement, créant une silhouette impressionnante dans le ciel. Mais elle parvient également à préserver sa connexion avec la nature. Les parcs et jardins offrent un havre de paix au milieu de l'agitation urbaine, une ville bien en avance sur son temps, tout est automatisé entièrement, ou presque entièrement, tandis que tout le pays est en activité constante dans son monde économique, les plus jeunes sont gâtés. Tokyo est une ville qu'on ne peut manquer, étant la ville la plus dynamique, énergétique et la plus lumineuse de l'histoire...

Au sud de la ville de Tokyo, une académie renommée ouvre ses portes. Des élèves brillants venant des quatre coins du pays y étudient. C'est un bâtiment moderne, de couleur blanche, avec de grandes fenêtres. Au centre de l'académie, se trouve un magnifique jardin, aperçu à travers les fenêtres, avec une fontaine en son centre. L'établissement dispose également d'équipements sportifs ainsi que d'un terrain d'athlétisme.

Nous arrivons à la fin des vacances d'été et c'est l'heure pour nos amis humains de reprendre leur apprentissage à l'académie, mais l'académie n'aillant pas ouvert leur portes depuis longtemps à de nouvelles candidatures dû à un surplus d'élèves à décider d'organiser une cérémonie après 3 ans de fermeture.

Les élèves se rassemblent dans la grande salle commune, remplie d'excitation et de bruits joyeux. Certains se rencontrent pour la première fois, d'autres retrouvent leurs amis de l'année précédente. Les rires résonnent dans la pièce pendant que les élèves discutent et plaisantent. Les projecteurs illuminent l'estrade au bout de la salle, où les professeurs et le directeur se tiennent, attendant que le calme revienne. Les élèves prennent place sur les chaises confortables, admirant la modernité de la salle avec ses grandes fenêtres laissant entrer la lumière du jour. Finalement, le directeur se présente en ligne face aux élèves. Le brouhaha se dissipe peu à peu alors que tous se tournent vers lui, impatients d'entendre ses paroles inspirantes. Le directeur attend patiemment que le silence règne avant de commencer son discours. C'était un moment solennel et excitant pour tous, car ils savaient que cette année allait être remplie de nouvelles expériences, d'apprentissage et de croissance. Les élèves étaient prêts à se lancer dans cette aventure académique, avec la certitude que l'académie leur offrirait les outils nécessaires pour réussir. La grande salle commune était le lieu où les liens se formaient, où les amitiés se renforçaient et où les souvenirs étaient créés. C'était un endroit où les élèves se sentaient chez eux, entourés de leurs pairs et soutenus par une communauté éducative dévouée. Et ainsi, dans cette grande salle commune moderne, le directeur commença son discours, captivant l'attention de tous les élèves présents, prêt à les guider vers un avenir prometteur.

Le directeur de l'académie se tenait sur l'estrade, en hauteur, dans la grande salle commune. Les professeurs et les surveillants étaient à ses côtés, les mains posées sur un pupitre. Il s'adressait aux élèves qui changeaient d'année ou qui arrivaient pour la première fois dans l'établissement. Le directeur prononçait un discours chaleureux pour accueillir les nouveaux élèves et les préparer à leur nouvelle année parmi eux. « Chers nouveaux élèves, Bienvenue à l'académie ! Je suis ravi de vous accueillir dans notre établissement. Vous êtes sur le point de commencer une nouvelle aventure passionnante, remplie de découvertes, de défis et de moments inoubliables. Ici, à notre académie, nous croyons en votre potentiel et en votre capacité à atteindre de grands sommets. Nous sommes là pour vous soutenir dans votre parcours éducatif et personnel. Que vous soyez un élève de première année ou que vous rejoigniez notre établissement pour la première fois, sachez que vous faites désormais partie de notre famille. Au cours de votre séjour ici, vous rencontrerez des enseignants dévoués et passionnés, prêts à vous guider et à vous inspirer. Vous découvrirez des camarades de classe qui deviendront des amis pour la vie. Vous aurez l'occasion de participer à des activités extrascolaires enrichissantes, de vous engager dans des projets communautaires et de développer vos talents et vos passions. N'oubliez pas que chaque jour est une opportunité de grandir, d'apprendre et de vous surpasser. Soyez curieux, soyez ouverts d'esprit, et ne craignez pas de sortir de votre zone de confort. Vous êtes ici pour façonner votre avenir et créer la vie que vous souhaitez vivre. Alors, chers nouveaux élèves, je vous encourage à saisir toutes les occasions qui se présentent à vous, à travailler dur, à persévérer et à croire en vous-même. L'académie est prête à vous accompagner dans cette incroyable aventure éducative. Je vous souhaite à tous une année scolaire remplie de succès, de bonheur et d'épanouissement. Que votre temps ici soit mémorable et vous permettra de réaliser vos rêves. Bienvenue à l'académie, et bonne chance à tous ! »

Les élèves crièrent d'enthousiasme après le discours du directeur. Une fois que le silence fut revenu, le directeur présenta chacun des professeurs présents à ses côtés, ainsi que les surveillants de l'académie. Il commença par présenter le professeur de mathématiques, M. Dupont, qui avait une passion contagieuse pour les chiffres et les équations. Les élèves applaudirent chaleureusement, reconnaissant l'importance des mathématiques dans leur parcours académique. Ensuite, le directeur présenta Mme Martin, la professeure de français, dont la passion pour la littérature et la langue française était palpable. Les élèves l'acclament, sachant qu'ils allaient découvrir de nouveaux chefs-d'œuvre littéraires et améliorer leur maîtrise de la langue. Le directeur continue à présenter chaque enseignant, mettant en valeur leurs compétences et leurs domaines d'expertise. Les élèves étaient ravis de faire connaissance avec ces professeurs qui allaient les accompagner tout au long de leur parcours éducatif. Enfin, le directeur présenta les surveillants de l'académie, qui veillent sur le bien-être des élèves et assurent un environnement propice à l'apprentissage. Les élèves applaudirent, reconnaissant l'importance de leur présence et de leur soutien. C'était un moment de fierté pour l'académie, où les élèves pouvaient voir le dévouement de chaque membre du personnel éducatif. Ils savaient qu'ils étaient entre de bonnes mains et qu'ils seraient soutenus tout au long de leur parcours scolaire. La salle était remplie d'excitation et d'anticipation alors que les élèves se préparaient à commencer cette nouvelle année scolaire avec une équipe éducative formidable à leurs côtés.

Le directeur attendit que les élèves se calment et qu'ils soient tous en train d'écouter attentivement. Il expliqua que cette année allait être spéciale à l'académie, car pour la première fois, ils allaient accueillir deux élèves très spéciaux. Elles venaient d'une famille très haut placée qui finançait toute l'académie. C'était l'une des entreprises les plus fortes et les plus grandes de Tokyo. Le directeur insistait sur le fait qu'il fallait les accueillir comme n'importe quel autre élève et surtout ne pas les mettre à l'écart en raison de leur nom de famille. L'académie était reconnue pour sa solidarité et son esprit d'équipe. Tout le monde était curieux de savoir où étaient ces élèves spéciaux.

Le directeur demanda aux deux jeunes demoiselles de s'avancer pour se présenter à leurs camarades, aux professeurs et aux surveillants. Cependant, seule l'une des deux sœurs était présente dans la salle. Elle rejoint timidement le directeur sur l'estrade, se sentant un peu gênée d'être seule et de ne pas être accompagnée de sa sœur. Le directeur a peut-être remarqué son malaise et a essayé de la mettre à l'aise en lui souriant chaleureusement. Les autres élèves, les professeurs et les surveillants ont également essayé d'être compréhensifs et accueillants envers elle. Le directeur se tourna vers la jeune demoiselle. Elle avait de longs cheveux blancs qui lui arrivent en bas des fesses, qui ressemblent à la couleur argent, et ses yeux blancs gris comme le cristal, elle doit vraiment attirer l'attention. Sa tenue avec une chemise à col papillon noir, une jupe noire et une ceinture avec des boucles en or semble très élégante et chic. Et les deux nœuds noirs dans ses cheveux ajoutent une touche de style supplémentaire. Elle a sûrement un charme irrésistible qui pourrait faire chavirer le cœur des garçons facilement. Le directeur lui demanda gentiment où était donc sa sœur. « Mademoiselle Tsuki Hattori, où est donc votre sœur ? »

La jeune demoiselle rougit en voyant le monde qui l'entoure. Elle regarde autour d'elle avec une certaine gêne, malgré le fait que sa famille occupe une place importante dans la société. Elle est souvent présente lors de repas d'affaires avec ses parents ou lors de réunions liées à l'entreprise. Cependant, elle ne sait pas trop quoi répondre lorsque le directeur lui demande où se trouve sa petite sœur. Elle répond timidement : "Je suis désolée, Monsieur le directeur, mais je ne sais pas où est ma petite sœur..." Malgré cela, elle sourit gentiment aux élèves qui l'observent avec admiration, tant pour son nom de famille que pour son apparence qui rappelle celle d'une mannequin.

Le directeur a soupiré légèrement en entendant la réponse de sa nouvelle élève, mais il ne lui en a pas tenu rigueur. Il a dit : "Eh bien, c'est fâcheux d'arriver en retard pour ton premier jour, n'est-ce pas, mademoiselle " Tsuki était préoccupée par l'absence de sa petite sœur. Avant que le directeur ne reprenne son discours pour annoncer le début de la journée d'ouverture de l'école, les grandes portes de la salle commune se sont ouvertes bruyamment, révélant une jeune femme.

Les élèves se sont tous tournés vers la jeune femme qui venait d'entrer brusquement dans la grande salle commune. Le directeur, surpris de sa venue, a dit : "Mademoiselle Kitae Hattori, nous vous attendions. Vous êtes en retard." La jeune femme a répondu à voix basse : "Désolé, Monsieur le directeur, je me suis trompée de salle plusieurs fois. J'espère que vous n'avez pas fait les présentations sans moi, n'est-ce pas ?" Elle semblait indifférente, mais il y avait une lueur bienveillante dans son regard. Elle était habillée comme sa grande sœur, avec une élégante chemise blanche rentrée dans une jupe noire. Elle portait un nœud papillon bleu clair autour du cou et une élégante veste en laine bleue qui faisait ressortir ses longs cheveux blancs et ses mèches bleues claires comme le ciel. Ses yeux étaient d'un bleu profond, comme l'océan, et elle avait un visage enfantin.

La salle est tombée dans un silence, et le directeur a répondu d'un ton calme : "Très bien, Mademoiselle. Aller vous asseoir avec les autres pendant que je vais annoncer les emplois du temps et les classes pour cette première journée." Certains élèves ont essayé de rire discrètement de la réponse de la jeune fille, mais Tsuki lui a lancé un regard noir. Elle s'est dirigée vers une chaise libre devant l'estrade, en croisant les bras. Kitae s'est installée à côté de sa grande sœur en voyant une chaise de libre, et elle lui a sourit en remarquant son expression boudeuse.

Après que le directeur a expliqué l'emploi du temps et les classes à chacun des élèves pour leur premier jour, les professeurs ont commencé à se diriger vers leurs salles respectives, en aidant autant que possible les élèves qui ne connaissaient pas encore l'établissement. La salle se vidait peu à peu, mais Tsuki est restée assise sur une des chaises, à côté de sa sœur. Elle s'est tournée vers Kitae en lui disant : "Pourquoi t'étais en retard ce matin ? C'était important, tu m'avais promis d'être à l'heure." Tsuki a attrapé son sac de cours près de sa chaise, s'est levée et a regardé sa petite sœur.

Kitae soupira longuement, agacée que sa sœur ne puisse pas écouter deux secondes ce qu'elle dit « Je l'ai dis pourtant, je me suis plantée dans les salles, je n'étais pas présente lors de la visite avec père et mère, comme j'étais en voyage d'affaires à la place de père qui ne pouvait se déplacer, ça me rend pas joie d'arriver ici en retard et d'empiéter l'image familiale, sœurette.» Répondit-elle sur un ton agacé, remettant son sac de cours sur son épaule et se redressant, elle remarqua des petites erreurs d'inattention sur les habits de Tsuki, elle s'empressa de les corriger. « Fais plus attention aux détails de tes tenues aussi. » Reprit-elle en souriant légèrement

Elle sourit amusée à la réaction de sa petite sœur en ajustant sa tenue. "Tu es incorrigible, Kitae", lui dit-elle en lui donnant un petit coup de coude dans les côtes. Elles se dirigèrent vers les couloirs. "Alors, que penses-tu de cette académie que papa a choisie ?"

Kitae se frotta l'arrière de la tête en ricanant suite à cette question assez idiote. « Étant donné que j'arrive en retard, que je me fous la honte, que j'ai dû me presser à tourner en rond dans le bâtiment entier, je ne saurais donner mon avis.» Rétorqua-t-elle calmement, en s'étirant dans la longueur « J'aurais pas dû étudier une heure de plus hier soir aussi. » Murmura-t-elle agacée, étant un peu plus moue que d'habitude.

Tsuki, en sortant de la salle commune avec Kitae, se retrouve dans les longs couloirs de l'académie, éclairés par de grandes et belles vitrines remplies d'élèves qui discutent. Elle serre son sac contre elle, l'air mal à l'aise de voir autant de monde. Elle n'a pas l'habitude de se retrouver avec autant de monde dans un endroit aussi restreint qu'elle ne connaît pas. Tsuki faisait l'école à la maison depuis sa tendre enfance avec des professeurs particuliers à la demande de son père. "C'est effrayant...", chuchote-t-elle à sa sœur à ses côtés. "Je ne sais pas si je vais y arriver, Kitae..." elle était douce et timide. Elle n'a eu que très peu d'amies et elle était souvent près de ses parents, les suivant dans leurs déplacements. Elle n'avait pas l'occasion de garder une amie plus longtemps que quelques mois.

Kitae remarquant le changement drastique du comportement de sa sœur, elle répondit « Tu veux faire comme quand on était gamines ? Tu prends ma main ou mon bras pour te sentir en sécurité ?" Effectivement Kitae est souvent connue comme l'enfant à problèmes aussi, avec son caractère bien trempé et assez bagarreur.

Elle s'est promis de protéger sa sœur même si elle est la plus jeune. Elle regarda sa petite sœur et sourit en prenant son bras. Elles se dirigèrent vers la classe que le directeur leur avait désignée. Elle observa les élèves discuter et rire entre eux, et en les voyant passer, les élèves les saluèrent, réchauffant ainsi les inquiétudes de Tsuki. Elles s'arrêtèrent devant une classe et elle prit la poignée de la porte pour l'ouvrir. Soudain, une fille sortit en courant, bousculant les sœurs et criant "Allez vous faire foutre, les garçons !" Elle était trempée de la tête aux pieds.

Tsuki, assise au sol, se frotte le bas du dos en grimaçant. Elle lève la tête vers la jeune fille qui a l'air à peu près de son âge et qui est folle de rage. Tsuki dit d'une voix calme et apaisante : "Eh bien... ça semble être une journée mouvementée, n'est-ce pas ?"

Kitae grogna légèrement « Même ici... » soupira-t-elle « Ç'à m'en à tout l'air, et les trouble-fêtes ne manquent pas une journée pour faire leur tours de passe-passe. » Très fortement agacée par la situation, Kitae aida sa sœur à se relever « Tu n'es pas blessée j'espère ? » Demanda-t-elle inquiète de l'état de sa sœur qui venait de tomber.

"Non, je vais juste avoir un bleu." Tsuki frotte le bas de son dos en se relevant avec l'aide de sa petite sœur. Elle regarde la fille partir en trombe dans les couloirs et soupire. "Un simple 'désolé' aurait été suffisant, je pense." Tsuki observait les garçons en train de rigoler à l'arrière de la classe, une bouteille d'eau vide dans leurs mains. Elle soupira et prit place à un bureau près des grandes fenêtres disponibles. De là, elle pouvait admirer la vue sur les toits du bâtiment et le petit jardin. C'était vraiment apaisant de regarder dehors et de profiter de cette belle vue tout en travaillant.

« Un désolé venant d'eux ne m'aurait pas suffit. » De plus en plus énervée par la réaction des garçons, elle soupira et alla en face des garçons et saisit une bouteille pas trop vite et la renversa sur un des garçons. « Ça vous amuse de vous acharner sur des plus jeunes et de les harceler ? » Dit-elle d'un ton froid et méprisant.

Tsuki, surprise par l'action de sa petite sœur, la regarda en chuchotant : "Kitae... ce n'est pas grave, on avait dit pas d'histoires." Elle sourit de manière forcée face aux garçons choqués par l'action de la plus jeune. Ils observaient, ne sachant pas quoi dire en sa présence. L'un des garçons secoua ses cheveux mouillés en rigolant, amusé, et dit : "Vous avez du répondant, les nouvelles." Il s'assit avec son groupe d'amis dans le silence en voyant le professeur arriver.

" Ouais, désolée, je supporte juste pas de voir quelqu'un se faire harceler et ça m'enrage quand je les vois se moquer d'elle. " Elle alla aux côtés de sa sœur et l'enlaça calmement en souriant, avant de dire : " J'essaierai d'être plus calme. " Rétorqua-t-elle avec un ton joyeux

Le professeur de l'académie donnait son cours aux élèves, assis à leurs bureaux. Il semblait également très intéressé par les deux jeunes filles qui répondent facilement à ses questions. Elles avaient un niveau assez élevé et semblaient vraiment bien suivre le cours. La matinée est passée rapidement et le professeur a remercié les élèves pour leur écoute avant de sortir de la classe pour son prochain cours. Les autres élèves de la classe observaient les deux jeunes filles avec curiosité. Une des jeunes filles, assise au premier rang, se tourna vers elles et leur demanda : "Alors, vous étiez où avant de venir ici ?"

Tsuki et Kitae se tournèrent vers la classe qui attendait avec joie et curiosité leur réponse. Tsuki se leva, prit son sac pour aller à sa pause déjeuner et dit : "On faisait les cours à la maison, avec le travail de nos parents, l'école restait une option." Kitae se leva à son tour, prit ses affaires et s'étira. Les élèves froncèrent les sourcils et demandent : "Mais si vous étiez chez vous et que c'est une option, quel est l'intérêt de venir à cette académie ? Surtout que vous êtes majeures, non ? Vous pouvez commencer à travailler avec vos compétences." Tsuki et Kitae se regardèrent sans rien dire, puis tournèrent leur regard vers les élèves.

" Eh bien, jusqu'à présent on avait pas vraiment la possibilité de se faire des amis sur une longue durée à cause des voyages d'affaires de nos parents, et étant donné que nous sommes enfin en droit légal de rester à domicile seules sans surveillance nous avons pris la possibilité de nous faire des amis et des connaissances en rejoignant l'Académie. " Kitae répondit calmement aux élèves curieux avec un ton joyeux et un sourire apaisant.

Tsuki prit le bras de sa sœur en souriant et dit : "En plus, Kitae et moi prendrons l'entreprise de notre père, alors en attendant, en dehors de l'académie, nous l'épaulons." Elle tira sa sœur hors de la classe pour échapper encore à notre questionnaire. Les deux jeunes sœurs se dirigèrent vers la cafétéria.

Les sœurs arrivent à la cafétéria de l'académie en se tenant le bras. Elles étaient très fusionnelles depuis leur tendre enfance. Elles se dirigèrent ensemble vers les buffets pour prendre leur plateau. La cafétéria est spacieuse avec de grandes baies vitrées qui laissent entrer beaucoup de lumière naturelle. C'est un espace moderne, avec un design élégant et des couleurs vives. On peut voir des élèves animés, assis à des tables, discutant et dégustant leur repas. L'ambiance est conviviale et pleine de vie. On entend le bruit des conversations joyeuses et le cliquetis des couverts. Les odeurs alléchantes des plats préparés flottent dans l'air. C'est vraiment un endroit agréable pour se détendre et profiter d'un bon repas entre amis.

La plus âgée des deux prit une entrée avec une salade fraîche et croquante, et en plat principal, un bol de nouilles traditionnelles délicieusement préparées. Comme dessert, elle opte pour une boule de glace à la vanille, un classique indémodable. La plus jeune suivit sa grande sœur en prenant une petite assiette de saumon savoureux en entrée, puis une soupe miso réconfortante en plat principal. Comme dessert, elle se laissa tenter par des sablés Sakura, une touche délicate et florale. Il y avait vraiment beaucoup de choix alléchants dans le buffet de l'académie.

Les deux jeunes filles s'installèrent à une table près des fenêtres. Elles posèrent leurs sacs de cours puis leurs plateaux repas avant de s'asseoir sur les chaises. Beaucoup d'élèves remarquèrent la présence des filles Hattori dans la cafétéria, et leurs venues étaient le sujet de nombreuses discussions.

Tsuki regardait par la fenêtre, perdue dans ses pensées, tout en remuant sa salade avec ses baguettes en bois. Sa sœur s'approcha d'elle avec une carafe d'eau fraîche qu'elle était allée remplir près des fontaines. Elle remarqua que Tsuki semblait absente et lui demanda si tout allait bien. " Tsuki, tu vas bien ?"

Tsuki soupira en regardant sa salade, puis elle tourna son regard vers sa petite sœur. Elle soupira et dit : "J'étais dans mes pensées, désolée. Je ne voulais pas t'inquiéter." Kitae, sa petite sœur, la regarda avec curiosité et demanda : "Qu'est-ce qui te tracasse ?" Tsuki sourit pour la rassurer et répondit : "J'ai entendu dire que papa allait avoir une réunion importante dans la semaine. Je me pose des questions."

Kitae, comprenant son inquiétude, lui dit : "Ne t'en fais pas, tout ira bien. Papa est fort et compétent." Tsuki apprécia les paroles réconfortantes de sa sœur et lui souhaita un bon appétit. Elles commencèrent ensuite à manger leur repas en discutant de leurs journées.

La journée passe super vite avec la découverte des cours et des profs. Puis la sonnerie retentit, annonçant la fin des cours et de la journée. Les élèves rassemblèrent leurs affaires et commencèrent à rentrer chez eux par le grand portail. Un groupe d'élèves se regroupa devant la grille en chuchotant et en parlant fort de joie et d'enthousiasme. Même les surveillants semblaient curieux de la scène.

Les jeunes sœurs s'approchèrent à leur tour, curieuses de ce qu'il se passait. Elles avaient encore leurs sacs de cours sur les épaules. En voyant la scène derrière le groupe d'élèves et de surveillants, une limousine noire moderne de la dernière haute gamme était garée devant l'académie. Les vitres étaient teintées en noir et blindées. Les élèves se demandaient à qui appartenait cette limousine, se regardant les uns les autres avec des expressions interrogatives. Tsuki devint pâle en voyant la limousine et le drapeau de la famille Hattori à l'avant de la voiture luxueuse. Un homme sortit de la voiture, un garde du corps à côté de la limousine était vraiment impressionnant. Il était grand et imposant, avec un physique musclé qui montrait qu'il était en très bonne forme physique. Ses cheveux étaient noirs et légèrement en désordre, lui donnant un air ténébreux. Il portait un costume noir élégant qui mettait en valeur sa silhouette athlétique. Ses lunettes noires ajoutent une touche de mystère à son apparence. Il attendait, les bras croisés, à côté d'une porte. Tsuki chuchota à sa sœur, gênée : "Génial, Koen est ici avec la limousine..." Elle soupira, se cachant derrière l'un de ses livres qu'elle tenait dans ses mains. "Quelle honte, je suis sûre que c'est papa qui l'a envoyé nous chercher."

" N'ai pas honte, au moins il à pas envoyé une des servantes comme Lara qui nous aurait vraiment foutu la honte. " Ajouta-t-elle d'un ton affirmatif et légèrement moqueur " Puis c'est Koen, on le connais bien et il sera pas le premier à nous foutre une honte énorme, il nous vole même la vedette " Ricana-t-elle en consolant sa grande-sœur et avançant avec un pas sûr et confiant.

Lara était l'une des servantes de la famille Hattori, l'une des plus anciennes à avoir été aux côtés de mes parents. Elle était protectrice et attentionnée quand elle le souhaitait. Elle nous a connus alors que nous étions encore dans le ventre de notre mère et nous a vus grandir. Elle jouait un rôle maternel important lorsque nos parents n'étaient pas là, prenant son rôle très au sérieux.

Koen leva les yeux vers les deux sœurs qui se tenaient à l'écart. Il sourit avec bienveillance et éblouissant en se redressant, puis ouvrit la porte arrière de la limousine. "Mesdemoiselles, avez-vous passé une bonne journée ?" En voyant Tsuki faire une mine boudeuse, il sourit amusé en voyant sa réaction. Il savait bien qu'elle allait réagir ainsi, même si l'ordre venait de leur père. "Eh bien, Tsuki, ne fais pas cette tête, je ne mange pas, tu sais bien." Toutes les filles se tournèrent, jalouses et surprises, en voyant les Hattori s'avancer et que le bel homme parlait aux nouvelles.

Tsuki, en voyant les filles jalouses, les observe d'un mauvais œil. Elle se met à marcher rapidement, dépassant sa sœur. Elle s'arrête devant Koen et lui donne son sac de cours en disant : 'Oui, oui, merci à toi, Koen.' Elle s'installe rapidement dans la limousine en regardant de l'autre côté, devenant rouge vif et en évitant le regard de ses nouvelles camarades.

Kitae ricana à nouveau en voyant la scène, elle fait un check au garde du corps " Elle est comme ça Tsuki, toujours gênée par-dessus tout, surtout en public. " Elle regarde les autres élèves d'un air amusé. " T'as la côte dis-donc Koen. " Elle rentre dans la limousine à son tour, consolant sa grande-sœur comme à son habitude.

il rigole en posant ton sac près de Kitae et dit : 'Moi ? Mais non, regarde, elles viennent voir leurs nouvelles camarades !' Il fait un clin d'œil aux jeunes filles, qui sourient en rougissant et en hurlant de joie. Koen ferme la porte de la limousine et s'installe à l'avant près du conducteur en signalant qu'ils peuvent y aller." Tsuki regarde vers l'avant de la limousine où la vitre qui sépare l'arrière de la voiture est relevée. Elle se tourne ensuite vers sa sœur, qui est moins rouge qu'avant, et dit : 'Ouais, tu sais comment est Koen ? Il est très démonstratif et il agit comme un grand frère avec nous. Les filles vont sûrement nous détester maintenant en voyant leur jalousie.' Tsuki regarde sa sœur avec inquiétude. Elle veut absolument éviter les conflits et en voyant la limousine et la réaction des filles face à leurs gardes du corps, elle sait que cela pourrait créer des problèmes.

"Je sais." Répondra-t-elle avec affirmation "Mais si elles essaient de faire quoique ce soit d'insensé vis à vis de toi, je me chargerai de leur cas personnellement Tsuki, tu le sais pourtant. Ajoutera-t-elle à ses paroles précédentes en montrant un air protecteur et réconfortant.

La limousine traverse les nombreuses rues de Tokyo. L'aînée se redresse et s'avance vers la vitre du conducteur, puis l'abaisse. "Koen, allons-nous à l'entreprise ou rentrons-nous à la maison ?" Elle s'appuie contre le bord de la fenêtre en regardant le conducteur, puis le GPS. Koen pose son téléphone et regarde dans le rétroviseur en voyant Tsuki. Il sourit chaleureusement et lui dit : "Nous rentrons à la maison, ton père a déjà fini sa journée. Tu devrais t'asseoir, Tsuki, c'est dangereux d'être debout, même dans une voiture comme celle-ci." La limousine prend un virage dans un quartier riche, et malheureusement, Tsuki tombe en se cassant la figure. Le garde du corps, un peu taquin, éclate de rire et se tourne vers Tsuki en lui demandant : "Rien de cassé ?" Il regarde ensuite Kitae en lui faisant un clin d'œil complice.

Tsuki se redressa péniblement de la moquette de la limousine, gémissant de douleur, avec l'aide de Kitae "Je vais avoir deux bleus aujourd'hui... c'est vraiment pas de chance", se plaignit-elle en se frottant la tête. Elle s'assit avec difficulté à côté de sa sœur et ajouta : "Franchement, cette voiture est censée être confortable, mais Koen ne rigole pas !

Koen fronça les sourcils en se tournant vers les filles. "Comment ça, deux bleus ? Qu'est-ce qui s'est passé à l'académie ?" Il parlait d'un ton protecteur et semblait contrarié de ne pas avoir été là pour les empêcher.

Kitae soupira suite à sa question "Un groupe de garçon harcelais une fille qui est partie et dans le feu de l'action et à bousculé Tsuki, rien de volontaire ou grave, juste une chute sur son fessier"

Koen fronça encore plus les sourcils. "Je demanderai une sécurité à vos côtés, non, mieux, je vais venir avec vous à l'académie dès à présent. J'en parlerai à votre père." Tsuki devint rouge et cria : "NON ! C'est bon ! Promis, Koen, je vais bien, juste un petiiiit bleu. Tu n'as pas besoin de faire ça. Je sais que tu as déjà beaucoup de boulot et mon père n'a pas besoin de connaître les détails." Tsuki croisa les bras et au loin, elle vit un grand building, l'un des plus grands de la ville moderne et chic. À l'entrée du grand ciel, un portier et un tapis rouge se trouvaient devant pour accueillir les visiteurs ou les habitants de l'immeuble.

Kitae explosa de rire suite à sa réaction " J'ai déjà humilier un des sale gosse de l'académie avec sa et ça me dérangerai pas de l'humilier encore s'il le faut. Donc imagine si tu viens avec ça va juste être un foutoir à clowns avec les filles qui vont te tourner autour. Affirme-t-elle fermement.

Koen soupire en se frottant les tempes et marmonne quelques mots. Une fois la voiture arrêtée, il sort de la voiture et va ouvrir aux filles à l'arrière. "Allez mesdames, vous êtes arrivées à la maison." Il lève la tête vers le conducteur qui sort de la limousine, jette les clés au portier et s'étire en disant : "À plus Koen, mesdemoiselles." En faisant un signe de la tête, le conducteur part après cela. Koen attend que les filles sortent de la voiture.

Tsuki prit son sac de cours en sortant de la voiture, en prenant la main de sa petite sœur. Elle se frotta l'arrière de la tête et dit : « Merci Koen d'être venu nous chercher ». Tsuki s'élança sur le tapis rouge en lâchant la main de sa sœur et se dirigea vers le grand ascenseur au centre du hall majestueux. Elle s'exclama : « La première à la maison et prioritaire à la salle de bain ! ». Tsuki se mit à courir dans l'ascenseur après avoir prononcé ces mots..

Koen éclata de rire et dit : "Pas de soucis les filles !" Il ferma la porte de la limousine tout en observant les deux sœurs.

Kitae, étant très sportive, décida de prendre les escaliers sachant que l'ascenseur était en train de descendre. Elle courut aussi vite qu'elle le pouvait et grimpa les marches deux par deux. Kitae était arrivée au troisième étage avant même que l'ascenseur principal soit arrivé au rez-de-chaussée et prit un autre ascenseur de service qui montait jusqu'à quelques étages en dessous de l'étage où elle voulait aller. Elle sortit de cet ascenseur et remonta les quelques étages restants à toute vitesse."

Kitae rigola de sa victoire ne voulant pas vraiment la salle de bain mais généralement la victoire "J'ai pas fais ça pour la salle de bain ma grande,

mais surtout pour gagner, tu peux l'avoir en premier je t'assure" ricana-t-elle doucement en caressant le dos de sa sœur.

Tsuki leva les bras, contente d'avoir enfin la salle de bain à disposition. Elle embrassa tendrement la joue de sa sœur et se précipita en saluant les domestiques qu'elle croisait. Elle monta rapidement les escaliers, un par un, impatiente d'aller prendre une bonne douche.

Les domestiques étaient employés dans l'appartement pour s'occuper de la famille Hattori. Ils prenaient en charge diverses tâches, comme préparer les repas, entretenir les chambres, ranger les dressings et s'occuper de la salle de bains. Lara était la chef des domestiques et elle était responsable de donner les ordres et de superviser les autres membres de l'équipe.

Kitae, souriante de voir la joie sur le visage enfantin de sa sœur, salua les domestiques et se débarrassa de ses affaires de cours dans sa chambre. Ensuite, elle se rendit dans le salon où elle contempla la vue de la ville à travers la grande baie vitrée de la salle de vie. Elle réfléchit à sa journée plutôt active par rapport à ce à quoi elle était habituée.

Un homme imposant, vêtu d'un costume élégant, entre dans la cuisine. Il a des cheveux brun doré et une carrure impressionnante. Il se dirige vers la jeune femme avec assurance et place ses mains sur ses hanches. Lorsqu'il fait son entrée, les domestiques s'inclinent respectueusement en le saluant en tant que "monsieur le président". Ils quittent ensuite la pièce pour leur laisser de l'intimité. On peut clairement ressentir l'affection et la complicité entre l'homme et sa belle femme. C'est une scène à la fois puissante et touchante qui dégage une atmosphère de respect et d'amour.

L'homme sourit en regardant le repas préparé par sa femme et il l'embrassa tendrement dans le cou. Puis, il se tourna vers les chambres et demanda avec curiosité : "Nos filles sont bien rentrées de leur premier jour d'école ?" Sa femme gloussa et se tourna vers lui en disant : "Eh bien, je n'ai pas eu la chance de leur demander, mais tu pourras le faire pendant le dîner." Elle l'embrassa doucement sur les lèvres en se mettant sur la pointe des pieds. Kitae descend les grandes marches en regardant son téléphone et jette un coup d'œil vers ses parents. Elle fait une grimace et dit : "Uh, vous pouvez aller dans une chambre." Elle est en pyjama décontracté, avec un short et un débardeur, les cheveux attachés en chignon. Elle s'installe à table en s'étirant.

Le père se tourna vers sa fille la plus jeune et sourit face à sa gêne. "Qu'est-ce qui est mal à aimer sa femme ?", dit-il en lâchant son épouse et en s'installant à table à côté de sa fille. Puis, il regarda vers l'étage de leur appartement et demanda : "Où est ta sœur ? Le dîner va bientôt être servi."Kitae regarda son père puis vers l'étage et s'exclama : "Hum, elle doit s'habiller, TSUKI ! À TABLE !"

Sa mère, surprise par la voix forte de sa fille, la regarda et lui dit : "Chérie, ne crie pas, elle va arriver." La mère plaça le grand plat appétissant au centre de la table, puis se tourna vers une des domestiques et demanda : "Lara, pourrais-tu aller chercher Tsuki ? Elle n'a pas dû voir l'heure." Lara acquiesça d'un signe de tête et répondit : "Bien sûr, madame." Puis, elle se dirigea vers l'étage pour trouver Tsuki. Quelques minutes plus tard, Tsuki descendit les marches d'un air fatigué, vêtue d'une robe de chambre et ses long cheveux blancs tombant sur ses épaules. "Désolée, je m'étais assoupie, je n'avais pas vu l'heure", dit-elle en s'asseyant à table près de sa mère. Lara, qui était revenue à son poste, affichait un sourire. Le père regarda Tsuki avec tendresse et lui dit : "Ce n'est rien, ma puce, nous t'attendions." Une des domestiques commença à servir les plats pour chaque membre de la famille, en commençant par le chef de famille et en terminant par la plus jeune.

Après que le repas a commencé dans le calme et la bonne humeur, le père s'est redressé en posant ses couverts et a demandé : "Et l'académie ? Comment ça s'est passé ?" Les sœurs se sont regardées en silence, puis ont tourné leur regard vers leurs parents. C'est alors que Kitae a pris la parole en disant : "C'était sympa, les professeurs sont cool, et j'ai vengé Tsuki d'une chute en versant de l'eau sur la tête d'un garçon paresseux de la classe." Elle mange le plat de sa mère avec appétit. La mère, surprise, a regardé sa fille aînée et lui a demandé : "Tu es tombée, ma chérie ? Tu n'as rien de cassé, pas de bobo ?" Tsuki donna un léger coup de coude dans les côtes de sa sœur, puis regarda sa mère en disant : "Hum... non, j'ai juste un léger bleu, ça va vite partir." Elle regarda vers son père en évitant son regard et ajouta : "D'ailleurs... Koen pourrait ne pas venir nous chercher à l'académie, on peut rentrer seules." Le père fronça les sourcils et répondit : "Pas question, et ce n'est pas négociable, jeune fille. De plus, en voyant ce qui s'est passé aujourd'hui, je demanderai à Koen de vous surveiller de plus près." Il se redressa en regardant ses filles d'un air déterminé. Elle soupira et dit : "Arghhh papa ! S'il te plaît ! Maman ! Dis-lui !" Elle repoussa son assiette à moitié remplie avec dégoût.

"Mon chéri, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Elles ont grandi, même si elles resteront tes bébés. Mais je ne pense pas que faire venir Koen à l'académie arrangera la situation. Par contre..." Elle se tourna vers ses filles et ajouta : "Je suis d'accord sur le point que vous ne pouvez pas rentrer seules le soir après l'académie, et je ne changerai pas d'avis." Kitae regarda la scène en se frottant la tête et dit : "Je peux la protéger, papa, maman, vous le savez. Je suis forte et je ne me laisse pas facilement faire." Le père soupira et répondit : "Bien, j'écoute ta mère pour cette fois-ci, Tsuki ma chérie, mange encore un peu." Il se leva, prit son téléphone dans sa poche et commença à composer un numéro avant de partir dans son bureau.

La femme sourit en regardant ses filles et dit : "Un dessert ? Nous avons de la glace." Les domestiques commencèrent à débarrasser les assiettes pour préparer le dessert. Kitae se leva et répondit : "Non merci maman, c'était délicieux, mais je vais réviser un peu. Bonne nuit à vous." Elle embrassa sa mère et sa grande sœur, puis prit les escaliers et s'éclipsa.

Alors, Tsuki et sa maman se sont installées confortablement à table avec leurs glaces délicieuses. Elles ont savouré chaque bouchée, échangeant des sourires et des petits rires complices. Leurs conversations étaient remplies de moments tendres et de souvenirs partagés. La douceur de la glace se mêlait à la chaleur de leur amour familial. Tsuki était assise sur le canapé dans une lumière tamisée, regardant son téléphone. Elle a vu qu'il était déjà 00h09 et a soupiré avant de se lever péniblement pour rejoindre les chambres. En passant devant le bureau de son père, elle a remarqué que la lumière était encore allumée. Elle a hésité à frapper à la porte, mais a finalement décidé de continuer son chemin. En passant devant la chambre de sa petite sœur, elle a constaté que la lumière était éteinte. Elle a jeté discrètement un coup d'œil à l'intérieur et l'a vue endormie profondément dans son lit, sous sa couverture. Elle a également remarqué de nombreux livres ouverts sur son bureau. Elle a fermé doucement la porte et s'est dirigée vers sa propre chambre. La chambre de Tsuki était baignée dans une douce lumière tamisée, créant une atmosphère chaleureuse et apaisante.

Les murs étaient décorés de couleurs douces et les rideaux laissaient filtrer une lueur subtile. Allongée sur son lit, Tsuki admirait le plafond, qui était parsemé de petites étoiles lumineuses qui brillaient dans l'obscurité. C'était comme si elle avait son propre ciel étoilé à l'intérieur de sa chambre. Elle se sentait enveloppée d'une ambiance magique et sereine. C'était un endroit parfait pour se détendre et laisser son esprit vagabonder, éteignant les lumières pour plonger dans un sommeil profond et rêveur.

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