Le printemps niais
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Le printemps fait vraiment culcul la praline
Penses-tu je préfère l’hiver
Au moins on passe notre temps à nous demander
S’il va pleuvoir ou daigner enfin neiger
On marche dans la boue
On éternue chaque nuit
On se bouche les narines
Et on crache nos poumons
A côté de ça le printemps est bien niais
Pédant avec son vocabulaire floral
Il nous prend de haut
Avec ces cieux dégagés
Son soleil aveuglant
Et ses parfums de nouveautés
Le pauvre faut pas lui en vouloir
On lui a dit depuis toujours
Qu’il amenait la renaissance et l’espoir
S’il ne tenait pas son rôle
On lui crache au visage
On lui marche sur les fleurs
On lui bouche la vue
Et on se demande pourquoi
L’hiver est passé par là
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