35. Son miracle à lui

6 minutes de lecture

Eliaz

Mon Dieu qu’elle est belle ! Je sais déjà que je suis foutu et que je vais l’aimer jusqu’à la fin de mes jours ! Ou en tout cas, si je veux essayer d’être plus raisonnable, je vais obéir à ses ordres si sexy qu’elle me donne et ne pas quitter ce lit tant que nous n’aurons pas tous les deux joui. Cela fait une éternité que je n’ai pas fait l’amour à autre chose qu’à ma main et j’avoue que j’avais oublié à quel point tout cela peut être intense.

Je suis entièrement à sa merci et ses doigts qui se promènent sur mon sexe bandé me rendent complètement fou. Comme elle me l’a demandé, je la touche à son endroit le plus sensible et j’adore l’entendre commencer à gémir. A chaque fois que mon doigt vient caresser son clitoris, elle se crispe sur ma virilité et tout est juste parfait. Cette femme est divine, un vrai cadeau des Dieux dont je n’ose m’approcher plus tant j’ai peur de l’abimer.

Sentant mon hésitation, elle attrape mon cou et attire ma tête contre sa poitrine pour laquelle il faudrait inventer des mots, “voluptueuse” et “somptueuse” semblant bien fades face à la beauté que je surplombe. Lorsque je m’empare d’un de ses tétons entre mes lèvres, je prends l’initiative d’enfoncer un doigt en elle. Immédiatement, elle relâche la pression sur ma hampe et vient s’agripper à mon cou en se cambrant contre moi. Elle en veut plus, toujours plus et je me fais un réel plaisir d’essayer de répondre à ses demandes toutes plus sensuelles les unes que les autres.

Je sens ma queue frotter contre la peau de sa cuisse mais, une nouvelle fois, je n’ose aller plus loin et me contente de continuer à m’occuper de ses seins et de son intimité trempée. Adèle sait parfaitement ce qu’elle veut et je crois que je me laisserais damner juste pour répondre au moindre de ses souhaits. Elle appuie avec force sur ma tête et je comprends qu’il faut que je vienne la satisfaire autrement qu’avec mon doigt en elle. Je lui retire son tanga avec fébrilité et présente ma bouche devant son sexe recouvert d’une magnifique toison noire qui me fait perdre la tête. Je reste ainsi, m’enivrant de l’odeur de son excitation alors qu’elle ondule des hanches sous moi.

— A moins que tu n’en aies pas envie, moi j’adorerais sentir ta bouche juste là, souffle-t-elle, un sourire en coin.

Elle va me rendre fou avec ses demandes, je suis incapable de lui résister et dépose mes lèvres doucement sur son clitoris. Je la couvre de petits baisers avant de sortir ma langue pour l’insérer en elle. Cela a le mérite de l’exciter encore davantage et je suis surpris par son expressivité. Elle n’arrête pas de gémir et ses mains viennent me fourrager les cheveux. Elle est délicieuse et je n’arrive pas à être rassasié de tout ce nectar qui coule dans ma bouche. Quand je relève la tête, je la vois se masser les seins et je me demande si je suis en train de faire tout ce qu’il faut, mais je suis vite rassuré quand son souffle se coupe et que tout son corps se tend. Loin de m’arrêter, j’intensifie mes caresses jusqu’à ce qu’elle pousse un cri d’une sensualité monstre et me repousse assez violemment.

— Je t’ai fait mal ? demandé-je inquiet de la tournure des événements.

— Mal ? Tu déconnes ? halète-t-elle en récupérant le préservatif sur le lit pour en déchirer l’emballage. Je te veux en moi, maintenant. Aussi agréable soit ce moment, je n’en peux plus d’attendre.

Purée, ça fait dix ans que je n’ai pas fait l’amour à une femme et je me retrouve avec la Déesse des déesses, une femme comme jamais je n’aurais espéré avoir dans mon lit. Et une partenaire qui sait ce qu’elle veut. Elle me repousse jusqu’à ce que mon dos rencontre le matelas et me chevauche. Il me suffirait d’un petit mouvement pour la pénétrer mais je me retiens alors qu’elle enfile avec impatience le préservatif sur mon sexe. Je me demande s’il est assez gros pour elle, si elle en a déjà vu de plus beaux, de plus droits, si elle n’est pas déçue de ce que je lui propose.

— Eteins ce putain de cerveau, le Breton, tu me brouilles l’esprit à penser si fort. Laisse les corps se parler et lâche prise, pour une fois, je crois que c’est trop tard pour les questions.

Elle conclut ses propos en s’empalant avec force sur mon sexe et je ne peux retenir un râle. Elle a pris le contrôle de la situation et effectivement, nos corps savent ce qu’ils ont à faire. Adèle s’empare de mes bras qu’elle coince de chaque côté de ma tête et m’offre la vue sur ses magnifiques globes qui se trémoussent devant mes yeux tandis qu’elle s’enfonce de plus en plus à chaque mouvement sur moi. Je me retrouve ainsi complètement en elle et, sans retenir ses petits gémissements, elle se redresse, libérant mes poignets, et ondule sensuellement sur mon corps.

Je ne sais pas où mettre mes mains et j’alterne entre sa magnifique poitrine, ses fesses, son dos, ce qui semble la rendre encore plus folle. Et moi, je suis à l’agonie. J’essaie de retenir ma jouissance, mais Adèle le sent et se met à se contracter sur mon sexe tout en caressant son clitoris. Je suis obligé de fermer les yeux tellement mon orgasme est puissant et je sens ma verge se déverser avec une vigueur que je n’avais pas connue depuis dix ans. J’ai l’impression de jouir encore et encore alors qu’Adèle s’est effondrée sur mon torse et tremble contre moi. Je la serre fort, une main sur ses fesses, l’autre dans son dos alors que nous continuons nos mouvements pour prolonger cet instant divin au possible. Lorsqu’enfin, je rouvre les yeux, je tombe sur les siens, d’un gris presque transparent, qui semblent exprimer tout son plaisir qu’elle confirme en s’emparant à nouveau de ma bouche pour m’embrasser alors que je suis toujours étroitement imbriqué en elle.

Alors que je profite de cette étreinte pour la caresser, elle finit par me repousser et se retire, me laissant une impression de vide que j’ai envie de qualifier d’intersidéral tellement j’ai besoin de la sentir contre moi. Avec expertise, elle s’empare de mon préservatif puis se lève pour aller le jeter à la poubelle. J’ai peur de l’avoir déçue et de ne pas avoir réussi à lui faire connaître la même jouissance que j’ai ressentie et suis rassuré de la voir revenir pour se lover dans mes bras.

— Tu m’as tuée, je sens que je vais dormir comme un bébé, glousse-t-elle en nichant son visage dans mon cou. Je savais bien qu’il y avait un tigre sous cette carapace.

Un tigre ? Rien que ça ? Et j’espère qu’elle va arrêter de caresser mon ventre comme ça, sinon le tigre risque de se réveiller à nouveau. C’est assez hypnotisant de voir bouger le tatouage de cette femme vêtue de rouge sur son bras alors que ses doigts effleurent mon épiderme.

— C’était divin, Adèle… Merci, ne puis-je m’empêcher de dire en la serrant fort contre moi. Tu restes vraiment avec moi pour la nuit ?

— Ne me remercie pas, il ne manque plus que le billet sur la table de nuit, rit-elle. A moins que tu veuilles que je décampe, je n’ai aucune envie de bouger, pour ma part…

— Oh non, reste ! l’imploré-je presque, ce qui ne manque pas de la faire rire. Tu réalises tous mes rêves les plus fous, ce soir.

— Hum… Ils sont un peu sages, tes rêves, Karouaec, il va falloir revoir tes exigences à la hausse, marmonne-t-elle, la voix ensommeillée.

Elle m’embrasse à nouveau avant de se retourner et de lover son dos contre mon torse. Elle s’empare d’un de mes bras qu’elle vient caler entre ses seins et pousse un soupir de satisfaction quand j’empaume l’un d’eux. Mon sexe contre ses fesses a de nouveau durci mais je crois que je l’ai vraiment épuisée car elle se contente de remuer un peu avant de fermer les yeux, me laissant tout loisir de la contempler. Je m’écarte d’elle juste le temps d’éteindre la lumière et reprends cette place dorée contre ce corps merveilleux que je ne peux qu’adorer.

Lorsque je ferme les yeux à mon tour, je sais qu’à partir de maintenant, plus rien ne sera comme avant. J’ai connu une extase comme jamais je n’avais connue et c’est grâce à cette femme qui dort dans mes bras. Maintenant que j’ai connu ces sensations, je sais que plus jamais mes rêves ne seront à la hauteur de cette folle réalité qui m’a transcendé et qui me laisse haletant, toujours excité et comblé à la fois. Adèle, c’est mon miracle à moi.

Annotations

Vous aimez lire XiscaLB ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0