Chapitre 23.
Ce matin, je suis nue dans mon lit toute seule… J’ai prétexté que je voulais prendre des affaires dans ma chambre. Je dois masser mes seins avec le baume de Ninah, j’ai l’impression que ma poitrine a gonflé. De plus, en passant sur mes tétons, j’ai des frissons jusque dans mon ventre ! Je vérifie l’humidité dans ma fente : je suis trempée ! Je n’hésite pas à taquiner mon bijou, mais la peau de mon pubis est rugueuse, je dois absolument me raser !
Je me place dans ma douche, juste pour mouiller le bas de mon corps et entreprends d’enduire la zone de savon doux.
Qu’est ce qui me prend d’être si sensible ce matin ? Le passage du rasoir n’arrange pas les sensations voluptueuses. Aussitôt que tout est lisse à nouveau, j’écarte mes lèvres intimes pour pincer mon bijou gonflé et je me frictionne jusqu’à ma jouissance.
Ah ! que c’est bon ! Sous l’orgasme, je dois plier mes jambes tellement les vibrations sont puissantes. Mais ce n’est pas suffisant, je me dis que le jet de la douchette devrait calmer mes pulsions, mais c’est tout le contraire, le jet est trop puissant ! Ma jouissance est fulgurante ! J’ai encore suffisamment de lucidité pour couper l’arrivée d’eau avant de m’écrouler dans le bac de la douche.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, mais c’est dans cette position que Dany m’a trouvée. Sa mère l’avait envoyé me chercher voyant que je ne revenais pas. Il me relève, m’essuie et me fait m’asseoir sur mon lit.
– Que c’est-il passé ? demanda-t-il.
Je ne pouvais pas lui dire la vérité en lui révélant que je m’étais masturbée.
– Je me suis évanouie, dis-je.
C’était la vérité, même si ma déclaration était incomplète ! Puis mon regard passa sur la bosse de son pantalon, inexplicablement cela me fit à nouveau fantasmer ! Malgré mes orgasmes précédents, mon désir prit un nouvel élan et je serrai son sexe à travers le tissu !
– Que se passe-t-il ?
– Je veux ton bâton dans ma bouche ! répondis-je, maintenant !
Je défis sa braguette avec nervosité et sortis son chibre bien dur avec difficulté, car il était trop gonflé dans son boxer ! Il sentait bon le gel douche ! J’adore ces verges des hommes qui soignent leur hygiène.
Ce n’était pas simple de dégager son gland du prépuce, mais je trouvai ça plus amusant que les verges circoncises, c’est comme offrir un cadeau sans papier d’emballage ! J’étais vraiment gourmande ce matin et je promenai ma langue partout sur le haut de son gland, sur son frein, le sillon, puis je glissai sur ses bourses provoquant un supplément d’érection et les premiers gémissements de satisfaction. Ses testicules me paraissaient plus durs que d’habitude, était-ce l’excitation ou son abstinence récente ?
– Ne va pas trop vite Lætitia, j’ai envie d’en profiter un peu ! Ma mère ne nous attend pas, elle enquête sur le réseau !
– Quel réseau ? fis-je en stoppant mes caresses.
– Il y a un réseau de prostitution dans l’hôtel, tu ne le savais pas ?
– Si dis-je en caressant son sexe de la main pour maintenir son érection. Lorsque je suis arrivée à l’hôtel, on m’a proposé de gagner de l’argent si je voulais faire partie d’un groupe de soubrettes qui couchaient avec des clients contre rémunération !
– Et ?
– Je voulais garder mon indépendance toute relative puisque le chef d’étage voulait faire de moi son jouet sexuel. Je n’étais d’ailleurs pas sa seule esclave ! Mais au moins je restais en dehors du circuit de prostitution !
– Et après le renvoi de ce chef ?
– Je te suis resté fidèle, à part ma relation avec les clients du 35 ! Et maintenant je suis l’esclave de ta mère, j’espère que cela me rapportera plus que de me prostituer. Je veux rester vierge ! je donnerai mon hymen qu’après le mariage en bonne et due forme ! Car je veux rester en France avec des papiers en ordre !
– Mais ma mère pourrait te rendre française !
– Non je n’y crois pas ! elle est amoureuse de mon corps de jeune fille, mais le jour où ma poitrine grossira elle me laissera pour une autre gamine !
Je n’attendis pas sa réponse et repris la fellation plus sauvage pour refaire son érection et le faire jouir. Ça devait lui plaire car il coinça ma tête et pilonna ma bouche en furie. J’avais difficile à le maintenir en bouche, et fus soulagée lorsqu’il explosa en jets multiples. Effectivement il était temps, car ma bouche était en feu ! Je parvins néanmoins à absorber sa semence sans gaspillage !
– Pardon dit-il, je ne me maîtrisais plus, c’était tellement bon !
– Est-ce qu’il y a d’autres filles qui te donnent ou t’ont donné de pareilles jouissances ?
– Seulement dans mes rêves ou mes fantasmes !
– Je suis la meilleure alors ?
– Oui, mais n’en fait pas ta profession !
– Aucun danger, je tiens à rester en bons termes avec ta jouisseuse de mère !
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