La fausse bonne idée

7 minutes de lecture

"Cher journal, voilà bien deux semaines que je n'ai rien écris. Je suis désolée de ne pas être plus assidue.

Je me suis décidée entre temps.

Tu vas tout savoir, tous mes secrets même pervers, vivre avec des secrets n'est bon pour personne. Alors voilà, je trompe John avec Hugo, son grand frère, avec Edouard, un collègue, et le pire... Jean, le père de John.

Ne me juges pas, je vais t'expliquer comment cela est arrivé :

La première fois c'était avec Jean. J'organisais l'anniversaire surprise de John, et je voulais le faire dans la maison où il avait grandi, par conséquent, je me rendais beaucoup chez Jean la semaine juste avant la fameuse date fatidique. Un soir, il avait tellement neigé, que c'était impossible de repartir. C'est en campagne et j'ai une vieille voiture. Jean me proposa de me préparer la chambre d'ami, j'appelle John lui dit que je dors chez ma mère, et que je dois dormir sur place vu le temps et l'heure.

Jean prépara des chocolats chaud, c'était un homme de 60 ans mais on lui donnait à peine 50, il est grand, des yeux en amande, musclé comme un dieu et un charisme à tomber. Très vite le chocolat chaud fit place à une bouteille de vin rouge. Et je ne sais pas pourquoi, l'alcool aidant un peu aussi, on commença à nous raconter nos histoires de coucheries. Jean m'effleura tout d'abord le genou sans faire exprès, et je sentis une vague de chaleur m'emplir le bas ventre, une excitation de l'interdit incroyable. Quelques minutes après, tout en me parlant il posa sa main franchement sur mon genou, un peu éméchée et surprise, je ne le repoussai pas.

- Katrin dites-moi, comment avez-vous eu l'idée de séduire John ? A l'époque tout l'intéressait sauf les filles.

Sa main remontait et redescendait doucement le long de mon genou, puis doucement de ma cuisse.

- C'est incroyable tout de même. Une femme telle que vous, avec mon fils.

Jean me regardait intensément, il ressentait mon excitation monté en fléché. Je ne pouvais que difficilement la cacher. Des frissons me parcouraient, je visualisais sa main qui doucement caressait ma vulve humide. J'imaginais son index doucement pénétrer entre mes lèvres, tout en m'embrassant le cou.

- Katrin ! Katrin !

J'ouvris les yeux et Jean me regardait interloqué.

- Katrin ! Il faut arrêter le vin ! Vous étiez entrain de gémir ! Cela devenait gênant pour un vieil homme comme moi.

- Jean, je suis sincèrement désolée, je suis fatiguée. Je devrais aller me coucher. Merci encore pour ce soir, bonne nuit.

Je ne laissais même pas le temps de répondre quoique ce soit, c'était affreusement humiliant sur le coup.

Je montais difficilement les escaliers, ma culotte était trempée, je sentais les battements de mon cœur entre mes jambes. Une fois dans la chambre d'ami, je me mis nue, me mis sous les couvertures et toucha ma poitrine qui pointait, je mis une main sur ma vulve, celle-ci mouillait toujours, je me mis à me caresser doucement, en imaginant Jean me toucher, me lécher, me pénétrer... Je mouillais de plus en plus, mes gestes sont langoureux, chaque cellules de mon corps sont comme connectées à mon imaginaire.

Soudain, je sens quelque chose de chaud et humide se glisser entre mes cuisses. Des mains puissantes plaquent mes bras sur le matelas. Je gémissais. Jean me regardais me toucher depuis le début, dans l'entrebâillement de la porte. J'écartais un peu plus mes cuisses, c'était trop bon, sa langue experte bougeait exactement là où il fallait, elle rentrait et sortait sur l'entrée de mon vagin, son pouce tournait délicatement en effleurant mon clito. Je n'en pouvais plus, je le voulais au fond de moi :

- Jean, je te veux en moi, lui dis-je dans un souffle.

Il déboutonna son pantalon. Un pénis énorme en sorti, déjà prêt à me satisfaire. Sans attendre, et d'un coup, il me pénétra. Les vas et viens se faisaient de plus en plus rapide, nous transpirions, je gémissais si fort que Jean me mettait les doigts dans le fond de la bouche, tout en donnant des coups de reins musclés. Au moment où j'ai pu atteindre le septième ciel, Jean l'atteignit au même moment, je sentais son membre se contracter en moi pour expulser ce liquide chaud. Il caressait mes courbes en embrassant mes épaules, mes reins, mes seins, mon ventre. Nous fîmes plusieurs fois l'amour cette nuit-là.

Jean s'amusait par la suite à me doigter dès que, John et moi-même, nous nous rendions là-bas, dans cette maison de campagne. Dans la cuisine, combien de fois j'ai jouis avec juste un index inséré à la va vite, sous la table pendant un repas, ou en pleine nuit dans la chambre de Jean, et tout ça, pas loin de John, qui ne voyait rien, ou qui ne voulait pas voir... Même si j'aimais jouir sur ce pénis incroyablement doué, je dû vite mettre un terme à tout ça, je me sentais mal de prendre autant mon pieds avec Jean. "

Je me rends compte que cette histoire me fait toujours de l'effet, je suis toute excitée, mais je me sens toujours aussi étrangement mal, pas coupable mais gênée de la situation malsaine. C'est étrange que John ne se demande pas pourquoi je refuse de retourner chez son père depuis plus de trois mois.

Je me lève et nettoie ma tasse à café. Heureusement, on est dimanche, je vais pouvoir me relaxer un peu. En sortant Siam, je me rends compte que je n'ai pas envoyé un dossier important à Edouard. Nous avons une réunion de fin de trimestres, et j'ai une tonne de diapo à monter.

Mince, je vais devoir l'appeler.

- Oui allo ?

- Edouard, c'est Katrin. Je n'ai pas fait les diapos. Je suis désolée.

- T'inquiètes pas, c'est cool, j'y ai pensé.

- Ah génial ! Tu gères. Bon je te laisse, je vais essayer de faire la conclusion et d'organiser la semaine prochaine.

- Tu m'appelais juste pour ça ?

- Oui.

- On peut parler de l'autre jour ?

- Quel autre jour ?

- Katrin, tu es mariée, cela me mets mal à l'aise. Je connais John, c'est un mec super.

- Edouard, c'était une erreur, toi comme moi nous étions sacrément bourrés. Ne t'en fais pas je veux rien avec toi, cela ne recommencera plus. Je te laisse à plus.

Je raccroche un peu précipitamment, ce que je lui dis est vrai, je n'ai jamais vraiment voulu coucher avec lui, la situation a fait que, mais cela ne me serais jamais venu à l'esprit dans d'autres circonstances.

De retour à la maison, le travail fini, je lorgne sur mon journal. Il faut que j'écrive ce qu'il s'est passé ensuite, l'homme d'après, c'est justement Edouard, il y a à peine deux mois.

"Bon cher journal,

Tu as l'histoire avec le père. Maintenant, le collègue. C'est plus simple et plus rapide, enfin si on veut.

Tout d'abord, Edouard, c'est le mec mignon que personne ne regarde, pas vraiment dans le culturisme, pas vraiment le plus intelligent, ni le plus drôle, mais avec une bonne bouille et ultra gentil. J'étais allée dans un bar avec d'autres collègues de bureau, et lui, Edouard, était seul dans le fond du bar, la larme à l'œil. Je m’approchai donc de lui :

- Salut, toi !

- Salut. Me répond-il.

- Qu'est que tu fais tout seul ?

- Rien, ma copine vient de me larguer pour un autre gars. Je n’ai pas la tête à vous rejoindre.

Je me suis sentis bête sur le coup, je ne savais pas trop quoi dire.

Pour passer vite sur les détails de la discussion barbante, que tout le monde a eue au moins un jour avec une personne brutalement célibataire, je lui proposai de sortir fumer une cigarette.

Pour le taquiner, je lui dis que "si il continue à faire la tête, il aura le droit à un bisou". (Innocemment, crois-le ou non mais je le jure). Il rigola, se mit à rougir en fumant sur sa cigarette, je l’embrassai. Mais ce petit bisou enfantin n’était absolument pas innocent puisqu'on s'embrassait vraiment à en baver. Nos mains devenaient baladeuses, je me dirigeais directement vers sa braguette, la baissa et commença à branler doucement Edouard, qui rendait les baisers plus langoureux encore. Sa main pressait mon sein avec passion et désir. La rue était sombre et il n'y avait personne. Edouard descendit la main sur mes hanches, caressa mon ventre, mes reins, il passa sa main sur ma culotte, et j'étais déjà mouillée, il joue à travers mon sous vêtement et cela monte la tension encore plus. Il me regarda et sourit, il me souleva contre le mur et me pénétra avec une tel force que je cru jouir sur le coup. Son pénis écartait ma vulve à chaque va et viens, je sentais ces veines se contractés. Il me retourna face au mur, et continua de me pénétrer avec force et vigueur. J'allais m'évanouir de plaisir, je mouillais tellement, que ça coulait le long de ma cuisse. Il s'arrêta, et toujours en plaquant face au mur, il m'obligea à me cambrée encore un peu plus pour passer la tête et me lécher l'entre jambe, il me suçait les lèvres, passait sa langue sur mon clito et passait lentement mais avec suffisamment de force pour que je sois à deux doigts de venir.

J'étouffais un cri de plaisir intense. Les cuisses trempées, le tailleur complètement défait, mon envie de le faire jouir n'en était que plus ardente, accroupi face à son sexe, je commençais une fellation, je passais ma langue sur tout le long de son pénis, puis juste sous le bord du gland, j'enfonce ensuite tout son engin dans ma bouche en le regardant droit dans les yeux, je serais mes lèvres et fit des vas et viens de plus en plus rapide. Il me jouissait dans la bouche en criant le nom de son ex.

Affreusement gênant. Cela s'est fini comme ça.

Quand je pense que tout ça, c'est parti d'une fausse bonne idée, innocente de surcroît.

Ça a été la seule fois avec Edouard, il s'en est voulu dès le lendemain, il m'a évité plusieurs jours.

Moi, j'attends toujours ma culpabilités."

Annotations

Vous aimez lire Une plume inspirée ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0