Une famille en or
"Cher journal,
Voilà une semaine que tu es caché dans ce placard à balais.
John a jugé bon, de partir en vacances pour "raviver la flamme". On s'est à peine parlé de la semaine, et on était en décalé sur toute la longueur des vacances. On a rien fait ensemble. Monsieur travaillait en même temps.
Enfin bon, il te manquait l'histoire avec Hugo, le grand frère de John. Hugo pour le coup, c'est entièrement ma faute. Je l'ai cherché. J'avais pris goût à tromper John, c'était même excitant et je n'ai jamais autant pris mon pied. Un plaisir d'autant plus apprécié que je ne me faisais pas prendre par John (tu remarqueras le jeu de mot incroyable).
Hugo est un homme à femme, il ne veut jamais rien de sérieux, ou du moins jamais bien longtemps. Je le sais, et toutes les femmes qu'il fréquente, le savent elles aussi. John était en voyage d'affaire. Et Hugo était dans tous mes rêves érotique, depuis plusieurs soir, je n'en pouvais plus. Il fallait que je couche avec lui.
Alors, je l'appelle pour une histoire bidon, quelque chose de cassé, qu'il faut réparer. Hugo arrive dans l'après-midi. J'avais prévu le coup, j'étais dans un ensemble en lin, transparent sans sous-vêtements. Concrètement, on voyait tout.
Hugo en arrivant le remarqua tout de suite :
- Woua ! Kat ! Tu attendais John, non ? Dit-il en rigolant. Tu aurais pu mettre une culotte quand même... Enfin bon, va te rhabiller et montre-moi où c'est. Je ne reste pas longtemps, ma copine m’attend dans la voiture. Me dit-il en pointant du doigt la voiture mal garé.
Copine ou non, je mouillais déjà à l'imaginer me tirer les cheveux en levrette sur le canapé.
- Bon, elle est où cette méchante box toute cassée. Demande alors Hugo et rentrant dans la maison.
Hugo, ne me voyant pas bouger, s'agaçait.
- Je te rappel que je n'habite pas ici ?!
- Juste là, attends faut se baisser, j'y vais.
Je me cambre pour bien lui montré à quel jeu je veux jouer. Je mettais un petit temps exprès.
- Bon, tu la trouves cette box ? Elle ne doit pas être si loin que ça. Tu es vraiment chelou aujourd'hui ! Lance alors Hugo.
Voyant que la manière douce ne fonctionnait pas, je me décidais à agir. S’il me dit un "non" franc, j'arrêterais bien évidement.
- Hugo, j'ai envie de toi.
Il se mit à rire. Voyant que je ne riais pas en retour il s'arrêta net.
- Attends tu es sérieuse ? Tu es la femme de mon frère ? Qu'est-ce qu'il te prend ? Il revient demain ton sextoys hein !
Hugo se leva et s'apprêta à partir comprenant qu'il n'y avait rien de cassé ici. Alors, qu'il me tourna le dos, je mis mes mains autour de son bassin et je lui touchai le pénis à travers le jean. Ce dernier avait très envie de jouer avec moi. Hugo rougit lorsqu'il vit que je m'en suis rendu compte, il bégayait et tente de s'expliquer.
- Tu es sexy en même temps, mais ce n'est pas une raison. Katrin, je bande mais ça ne veut rien dire. Laisses-moi partir, c'est mieux
Pendant qu'il protestait, je baissais sa braguette, sors l'engin et l'embrassa. Hugo me regardait, bouillant de désir.
- Pourquoi tu fais ça Katrin ?
Il mit ces mains sur ma tête et m'obligea à mettre son pénis dans ma bouche et je dû commencer à le sucer. Il contrôlait les mouvements, et donnait des coups de bassin, je manquai de vomir à plusieurs reprise tellement les gorges profondes étaient violente. Hugo tremble. Il n'arrivait presque plus à contrôler ses jambes. Puis, celui-ci me poussa au sol, posa ses main sur mon cou, et me pénétra avec une étrange douceur, son pénis était si large, qu'il a failli ne pas rentrer. Je gémissais fort, c'était si bon, Hugo me léchais les seins, il titillait mes tétons avec sa langue. Son pénis était si dur, si gros, c'était incroyablement agréable, l'excitation était partout, mon bassin bougeait de lui-même en plus des vas et viens de mon amant. Hugo cracha son excitation dans ma bouche, il avait réussi à se retirer de mon vagin à temps. Il m'obligea à avaler, puis m'embrassa.
Au moment de partir, je l’attrapai une dernière fois et il chuchota :
- J'ai encore envie de toi...
Il s'approcha, écarta mes cuisses, et tout en me regardant droit dans les yeux, frotta son gland contre mes lèvres puis pénétra avec force jusqu'au fond. Il avait mes hanches à pleines mains et je gémissais de plus en plus fort, ces mains agiles caressaient mon clito. Je jouissais en criant presque.
Hugo, me parle encore souvent de cet après-midi. Et on a souvent recommencé par la suite, pas plus tard qu'il y a deux semaines d'ailleurs."
Je referme mon journal. Je ne sais pas si c'est le fait de l'écrire qui me fait prendre conscience de ce que j'ai fait, mais je me sens affreusement mal. D'ailleurs, ce sentiment ne me quitte pas depuis la dernière fois que j'ai écrit dans ce foutu journal. Je ne suis plus sûre de la bonne idée de me "confier". Et si quelqu'un tombe dessus ? Je n'ai masqué aucun nom, aucun détail des ébats. Si John tombe dessus, j'ai peur qu'il ne le supporte pas.
Je n'écris pas dans le journal volontairement, pendant plusieurs jours, je ressens le besoin de réfléchir. John est de plus en plus inquiet au sujet de notre avenir. Alors ce soir je suis certaine, je veux tout lui avouer. Si on doit se séparer, on le fera, mais je ne veux plus lui mentir.
Sur le chemin du retour du travail, dans ma voiture, je réfléchis à comment amener la chose. Comment lui avouer ? Comment lui dire que sa propre famille l'a trahi de la pire manière ? Que va-t-il dire ?
Je gare la voiture, sors des sacs de courses, enfonce mes clefs dans la serrure, et m'apprête à faire face à John.
- SURPRISE ! Crie une foule de quelques personnes.
Je ne m'y attends tellement pas, que j'en lâche mon sac de course, les œufs s'éclatent au sol.
- Et bah alors ma chérie ! S'étonne John. Tu as oublié ton anniversaire ?
John, Jean, Hugo, mes parents et ma sœur sont là. Tout sourire. Je m'efforce de sourire en retour, mais je suis extrêmement mal à l'aise.
Jean et Hugo s'approche pour me faire la bise. Ils agissent comme une belle-famille normale, comme si, rien ne s'était passé entre nous.
- Katrin ! Cela fait longtemps, bon anniversaire ma belle. Me dit alors Jean tout en me claquant une bise franche sur les deux jours.
- Kat ! Fais pas la choquée, John le fait tous les ans depuis que vous êtes ensemble. C'est plus vraiment une surprise maintenant. Dit Hugo en m'apportant un verre de champagne
Je dis "bonjour" à mes parents et à ma sœur venu avec sa fille de 6 ans.
- Tu en as de la chance d'avoir une si belle belle-famille, dit mon père en s'étouffant presque de rire de son jeu de mot.
- C'est une vraie famille en or que tu as là ma chérie, lâche alors ma mère tout sourire.
Tout le monde rigole, parle et raconte des anecdotes. Moi gênée, je suis dans un coin, mon verre de champagne à la main. John vient me voir en m'enlaçant les hanches.
- Ca ne va pas mon cœur ? Ça s'est mal passé aujourd'hui au travail ?
- Si, ça va, j'avais juste oublié mon anniversaire, j'avais la tête ailleurs.
John m'enlace. Il me regarde et me dit :
- Si tu savais comme je t'aime, tu es une femme incroyable, j'ai énormément de chance de t'avoir avec moi.
Mon cœur se serre, ma culpabilité est au rendez-vous. Nous rejoignons le reste de la famille. Ce fût un vrai calvaire, mon mari, mes deux amants, mes parents, ma sœur et ma nièce autour de cette table, ce faux sourire, et moi qui n'en mène pas large. C'est digne d'un mauvais film comique de télé.
Pendant que Jean me fais du pied sur la table, Hugo qui fait des allusions douteuses, Carla ma sœur qui raconte sa vie de rêve à Monaco grâce au fond de son devînt mari, mes parents qui ont forcé sur la bouteille, John étrangement amoureux de moi ce soir et moi qui se demande ce que je fais là, sincèrement, ce n’est pas beau à voir.
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