Le bar, l'étagère et nous

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 C'est bête, ça fait seulement une semaine qu'on s'est quitté, comment ça pourrais aller bien. Mais mes amis n'arrête pas de demander, et même dans leurs messages je respire la pitié. Moi qui me croyais forte, je me sens pathétique dans leurs mots. A la recherche de leurs bras, comme si ils pouvaient me faire oublier les tiens. Mes draps semble tellement vide alors même que tu n'y à jamais étais. Je n'arrive plus à jouer au jeux qu'on s'était fait découvrir, apprécier. Je fais quelque vocal, mais ça me rappelle juste nos débuts, quand tu faisais encore un peu les efforts qu'il fallait. Au final tout s'est très vite terminé j'ai perdue et mes amis sont allez dormir. Moi, je ne sais pas si je pourrais. Quand je dors je rêve de toi, et le pire c'est que mes rêves te font faire ce que tu n'aurais jamais fait si tu étais encore là. Tu n'étais pas amoureux. Et moi, je n'est plus le cœur à aller mal pour toi. Je veux profiter de chaque instant passer avec ces gens, qui même quand tu n'es plus là, sont présent pour moi.


***


Je souhaite retourner sur Montpellier dans trois jours. J'ai envie de revoir mes amis, et un peu de revoir les siens aussi. Si seulement on pouvait remonter le temps rien qu'un instant, pour que je sois à nouveau cette meilleure version de moi que je semblais revetir avec toi. J'aimerais retourner sur mes pas, venir à ton appartement et te dire que j'accepte toutes tes conditions. Il ne me faudrais pas marcher longtemps, redecendre cette pente que je faisais tout les jours, passer dans les mêmes rues, reconnaître les mêmes trotoirs. Cela n'aurais rien de compliqué de simplement te dire m'être trompé. Seulement, tu aurais dû tenir à moi pour que je puisse faire ça. Alors je vais simplement passer devant ton chez-toi, en sachant très bien que tu n'y es pas. Peut-être même ne pas descendre la pente. Après tout, tu souhaite être avec quelqu'un d'autre, celle qui accepterait de n'être pas qu'à toi. Je n'étais juste pas assez bien. Pas assez forte. Ma mère ma dit que si tu donne tout à quelqu'un et qu'il n'en veux pas, c'est de sa faute. C'est toi qui n'a pas su voir que j'étais celle qui t'aimait. Mais je n'es pas la prétention de croire être la seule, je n'ai simplement rien à regretter. C'est terminer. Je ne peux pas te forcer à m'aimer. Ce nous deux, ne nous correspondait pas autant qu'imaginé. Je vais continuer à être la meilleure version de moi même sans toi. Pour que quelqu'un qui me corresponde mieux, forme un nous avec moi. Pour que ce nous sois mille fois mieux que toi et moi.


***


Quand on s'est rencontré je venais de casser avec mon groupe d'amis initial. Celui qui m'avait soutenu tout mon premier semestre. Ils étaient adorable mais leurs blagues raciste, sexiste et homophobes semblaient un peu trop proche de leurs avis politique. J'étais triste, j'étais seule, un ami me faisait la gueule et toi tu étais là. Une distraction parmi tant d'autre, assit à la table d'une boîte de nuit.

On devait monté une étagère ensemble, toi et moi. Je le connaissais à peine mais je sais désormais qu'il est populaire, ainsi cela était étrange que personnes n'est pu être là avec nous. Un petit coup de pouce du destin où simplement le hasard qui fait si bien les choses. J'espère qu'à chaque fois qu'il la verra cette étagère, il se souviendra de ce moment là, le premier ou on s'est vraiment vu. C'est peu probable puisqu'il n'a aucune mémoire et puis, il draguait l'une de mes amie à l'époque. Après l'étagère, on a rejoins un bar. C'est dans ce bar là que tout à commencer, à se terminer. Quelques mois plus tard, ce que je t'y ai dis, je pense que tu n'étais pas prêt. Ce jour là ou je t'ai montrer mes défauts au delà de mes qualités. Quand on accepte de n'être pas seulement bien et que l'on montre nos faiblesses. Alors silencieusement on s'attend à ce que l'autre nous accepte, nous rassure et nous dise que cela ne changera rien à l'affection qu'il nous porte. Seulement parfois on est déjà un peu trop cassé, pour que ce soit la vérité. Je n'allais pas bien et j'essayais sincèrement de ne jamais te le faire ressentir. Sauf que je m'épuisais à ne pas te montrer ce que j'étais et tu t'épuisais à ne plus chercher ce que tu voyais en moi. Honnêtement je ne sais même plus si parler aurais changer quelque chose. Nous n'étions plus que deux être cherchant à se comprendre en sachant déjà que nous n'étions pas d'un même univers. Alors chaque fois que j'aurais dû t'appeller, je me souvenais juste des vus que tu avais laissés.

***

L'étagère c'était un peu avant le nouvel an. J'étais très triste parce que ce nouvel an, chaque année je le passe en famille très proche, j'adore ça. Chacun choisi un plat qu'il aime manger et nous faisons un bufé de tout ce que l'autre apprécie. Ensuite on parle pendant des heures de nos vies et de nos souvenirs. On regarde un film et on va se couché en sachant que rien de ce qui pourrait arriver dans l'année ne serait nous éloigné les uns des autres. Depuis toute petite, chaque année on se réuni autour de cette table en bois. Sauf que cette année, je m'étais faite convaincre de le fêter en Espagne, avec mon ancien groupe d'amis. Je voulais simplement gouté à ma liberté nouvelle. N'ayant pas prévue qu'à noël, j'allais casser les liens, couper les pont et je me retrouver à le fêter seulement avec mon ami qui me faisait la gueule et cette fille que tu draguais encore. Pire nouvel an de ma vie. Je me suis disputée toute la nuit et à l'aube je suis rentrée chez moi, croyant ne plus avoir personne dans la ville ou j'habitais. J'ai failli demander à mes parents de ne plus retourner à la fac, sauf que ça n'avais jamais était une option. Je me devais de réussir, il n'y avais pas d'alternative. Alors je sais qu'au fond, c'est en tournant la page de mes amitiés du premier semestre, que j'ai fais un peu de place à notre relation. Je n'avais personne ou presque et toi, tu étais là. C'est toi qui est venu me chercher, en vocal, quand nous y passions encore des heures et ce malgré tes amis. C'est toi qui m'a fait croire que j'étais unique. Je ne l'avais même jamais envisager avant toi : pouvoir être spécial pour quelqu'un qui me serais tout aussi spécial.

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