Ceux qui me reste

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Après ça on a commencer à traîner ensemble. J'ai rencontré des personnes incroyables à cette période, un groupe qui à accepté de m'integré malgré leurs longue amitié passé. Et avec toi ce fut assez naturel, nous n'étions pas très proche mais un lien c'était créer. Une idée que tu avais planté et qui commençait à germer dans mon esprit. Toute fois, elle me paraissait terriblement effrayante. Trop rapide et en même temps très lente. Nous étions très différents, nous ne partagions pas les mêmes valeurs, je ne voulais blesser aucun sentiment mais il était devenu mon évidence. A partir de ce moment là, il m'a fait découvrir son monde et je me suis jeté dedans. Il était présent et honnêtement, c'est lui-même qui m'a convaincue, effaçant mes doutes.

***

 Il faisait nuit noir dehors, ironiquement c'était à peu près a la même heure que notre rupture quatre mois plus tard. J'étais venue à une soirée chez lui, par simple esprit de contradiction, je n'avais pas voulue suivre l'ami avec qui j'étais venue ce soir là. J'éprouvais ce soudain besoin de mettres des barrières dans notre relations, nous nous disputions trop depuis le nouvel an. Je ne pouvais pas rentrée chez moi, n'ayant plus de tram, mais j'envisageais sérieusement de marchais. Mon ex à proposeé que je reste chez lui et nos amis sont partis. Nous nous sommes couchés, le calcul n'étant pas très bon puisqu'il n'y avait qu'un lit. Nous nous sommes embrassé, nous avons dormi et puis je suis partie. Une semaine après nous étions officiellement en couple. Parfois je retourne dans cette chambre et je hurle à mon passé de suivre son ami, de ne pas rester, pour ne jamais connaître cet instant de regret.

***

Un peu innocemment, croyant qu'il m'en protegerais, j'ai accépté d'enlevé mes barrières, oubliant que nous n'avions pas les mêmes rêves. Il m'a invité à quelques sorties avec ses amis. On était toujours entouré d'eux, un peu trop mais j'étais avec lui. J'ai eu l'impression de m’intégrai à leurs esprit en étant copine de... On me croisé dans le bus et on me disait bonjour, même quand je ne les reconnaissais pas. On savait qui j'étais et on me disais souvent qu'on m'apprécier. Certains me souriait juste, d'autre me faisait de longue conversations, on me complimentais, on mangeais avec moi. Je pensais vraiment avoir trouvé un groupe et un nouvel endroit à apprécier. J'étais persuadé à tord de n'avoir presque personne à la fac et tu t'étais fais un devoir de m'en présenter. Alors je refuser les sorties pour être avec ces gens qui valaient vraiment le détour, géniaux dans leurs originalités. Pas autant bouffés pas la vie que tous ces vautours. Sincères et vrais dans leurs façons d'exister. Ils se réunissaient au Déli, qui était un bar sympa mais beaucoup fréquenté pour ma timidité. C'est seulemet le soir de notre rupture, que j'ai réussi à parler avec des connaissance que je m'étais faite seule là bas. Je n'avais pas besoin de toi, simplement je te laissais me guidée, à tord. On ne peu faire confiance à personne sur ces questions là. On se doit d'être les seuls à décider qui nous fréquantons et ce qu'ils valent à nos yeux. J'aurais aimé voir avant lui, que mes vrais amis était là, mais j'ai toujours eu du mal avec les relations. Pourquoi aurait il été l'exeption, si ce n'est parce qu'avec lui au moins, j'avais réussi à me dévoiler vraiment.

***

J'ai annoncé ma rupture plus tard ce soir là, dans la nuit même de notre discution. Le plus tôt possible. Pour me faire vraiment mal et pour guérir tout aussi vite. Pour que personne ne me demande comment j'allais dans mon couple. Comment tu allais. Comment ce faisait-il que la chason la plus triste que j'écoutais à l'époque, soit devenue la plus proche de ma réalité. Cela n'a pas empêché la question de tomber en toute innocence et plus tard, quand j'allais déjà un peu mieux.

Un.

Un seul est resté. Je ne savais pas vraiment à quoi je m'attendais. Parmi tout ses amis à qui j'avais offert mon temps, mon sourire et que j'avais invité à ma table quand ils étaient trop seuls. A qui j'avais fais de la pub. Que j'avais serrer dans mes bras, que j'avais écouté. Un seul. Un seul est revenu vers moi sans me juger. Je n'avais droit qu'au silence. C'était ses amis après tout, ils te ressemblaient. Mais j'avais espérer qu'ils seraient un peu devenus les miens. Comme si j'accorde toujours ma confiance aux mauvaises personnes. Pire que ça, certains l'avaient conseiller, avait parler dans mon dos, lui avait dit de me quitter. Le troisième groupe que j'avais côtoyer venait de me détruire. Et je n'étais plus l'enfant perdue qui se plein d'amitié oublié, j'avais grandis, trop mature pour des enfantillages. Mais j'aurais vraiment crû être mieux traitée. Je commençais à croire que finalement j'avais réussi à être entouré de personnes qui valait ce que je voulais leurs apporter. Mais même eux étaient décéptifs. Après tout c'était normal qu'il le préfère, lui qu'il connaissait depuis plus longtemps. Lui qui m'avait détruite.

J’acceptais d'être la méchante de l'histoire et me désabonnais. Au final, nous n'avions pas étaient vraiment amis. Pour eux j'étais la copine de..., devenue l'ex de... Et eux, n'étaient plus que des vautours de plus qui s'envolaient au loin.

***

Mes vrais amis sont revenus vers moi en message. Quand ils ont appris que je quitter Montpellier, ils m'ont proposés de sortir une dernière fois ou on envoyé simplement leurs soutiens. Le plus étonnant dans tout ça c'était que ceux qui étaient là, je n'avais jamais accordé beaucoup de temps à nos conversations et pas autant de profondeur que ce que j'aurais du. Pas assez d'importance. Ceux qui me regardaient avec une réel amitié, étaient cachés dans l'ombre de ce que je ne savais pas voir. Ils ne se sont révélés qu'à la fin. Quand c'était un peu tard. Ou peut-être que j'étais trop aveugle pour les voir avant parce que c'était moi, cette fille vautour. Je n'ai jamais su faire la part des choses, vivants tout plainement et oubliant l'importance qu'il me faut apporter à ce que je ne sais pas voir dans une relation. Ils m'ont sourit, m'ont proposer des sorties, mon offerts des cadeaux. Ils étaient là. Par leurs mots, leurs pensées. Leurs longues heures à rester avec ma pauvre âme en vocal. Là pour me changer les idées, là sans que je n'ai rien à offrir. Ils étaient là sans aucun interêt. C'est de ces amis là que je veux m'entourer. C'est eux que je voudrais remercier. Pas ceux avec qui j'ai passé des repas entiers, à parler dans le vide. Pas ceux qui ne m'adresserais même pas un regard. Pas ceux qui parle déjà dans mon dos quand je leur tant la main. Ceux qui m'ont ignoré du jour au lendemain. Qui n'ont pas demandés pourquoi j'étais partie. Mais ceux qui me reste. Ceux qui n'ont pas offert beaucoup de leur temps. Ceux que je ne regarde pas assez, trop confiente, trop méfiante. Mais qui me trouve gentille, agréable. Qui voulais vraiment me voir, pour celle que j'étais. C'est à eux qu'on devrait dédier nos journée de rire. Pas à ceux qui nous font souffrire. Ceux qui même quand j'étais loin ne m'ont pas oubliée. Ceux qui était là à mon anniversaire. Là quand je pleurais. Là quand je leurs demandais, ou pas. C'est eux qui m'ont redonné le sourire. La confiance que j'avais perdue. A vous qui êtes des héros malgré vous, je vous dédie ces quelques lignes, ces quelques mots. Ce remerciement silencieux que vous ne lirez jamais. Merci. Merci d'avoir supportés mes coups de gueule, mes rires, mes désirs. Et d'être rester. Merci d'avoir fais, la personne incroyable que je suis devenue. Et merci d'être rester, d'avoir percéveré, même quand je ne vous accordais pas le temps que vous meritiez.

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