Tous nos plaisirs avouables

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 Dans la vie on à beaucoup de première fois. Certaines sont plus importante que d'autre. Certaines nous marques et d'autre pas du tout. On les connaît, on les sait, on les recherche et on peu même en avoir peur parfois. Ces toutes première fois qui donnent un attrait nouveau, inquiétant, passionnant à la vie. Fébrile on se demande comment ça va se passer. Est ce qu'on sera à la hauteur de ce qu'on aurait souhaités ? Pourrait-on nous juger de ne pas y être arrivé ? Ces premières fois on les connaîts, on les côtoies et on fini par s'y habituer. Un peu. Moi ma première première fois c'est celle que je veux garder. Je l'appelle comme ça parce que j'aimerais pouvoir l'emprisonner dans mes pensées. Qu'elle soit la première fois que je n'oublie pas. C'est ce moment si particuliers ou l'on était complice pour la toute première fois. Celle ou je t'ai regardé, au milieu des vagues, beau et fort, simple et drôle. Celle ou pour la première fois, j'ai aimée la mer autant que tes bras. Nous nous étions retrouvés pour une journée à la plage avec ta famille. Tu avais aussi invités tes amis, je me souviens que cela m'avais autant rassuré que déçue. D'abord nous étions avec eux, puis tu as pris un temps pour moi. J'étais tellement heureuse, rien que se souvenir arrive encore à me faire sourire. Celui ou après le repas de famille, tu m'avais pris à pars et tu m'avais embrassé, tu étais amoureux, nous n'avions pas besoin de mot. Et puis nous nous sommes assis sur la plage, avec les autres. Ta tête contre moi me donnait l'impression que nous étions seuls, à deux. Alors pour la première fois, j'ai sentie qu'il pourrait y avoir plus que ça. Que nous pourrions être, plus tard, un souvenir heureux de deux être ayant cheminé ensemble. Que c'était là, le vrai début de notre roman. Peut-être pas si passionnant que ça, un peu cliché et tellement beau. Une première fois à la complicité d'un avenir commun. C'est ce jour là je crois, que j'ai vécu l'amour pour la toute première fois. Sans papillon dans le ventre, sans vertige, sans rougissement mais avec cette calme assurance que nous étions deux. Nous serions des témoins de la vie de l'autre. Nous avions un futur.

***

Et puis évidemment il y a les dernières fois. Elles ne font pas plaisirs parfois, car c'est celles que nous ne voyons pas. Ces dernières fois ce sont celles aux quelles on ne s'attend pas, ou presque. On espère être prêt, s'y être habitué...mais on ne peu pas. Ce sont ces dernières fois qui viennent quand on ne le sait pas. Alors elles n'ont rien de vraiment spécial, rien de vraiment magique. Elles exploses, juste comme ça. Comme une dernière fois. Ce sont des bouts d'histoires que l'on voudrais garder ou bien rejeter. Ce sont parfois ces moments douloureux, qu'on voudrais pouvoir changer. Juste un peu. J'ai cherchais à comprendre quand elles viendraient ces dernière fois. Quand je l'ai quitter en fermant la porte, pleurant de ne jamais revenir. Quand je suis revenu lui donné ses affaires et que j'ai souris heureuse de ne plus être avec lui. Quand je lui écrit que je ne lui dirait plus les mots de tout mes maux. Quand j'ai effacer son nom pour le remplacer par deux lettres immondes qui ne me paraissent plus si fausse. Quand j'admire son bracelet comme un dernier souvenir qui ne me fait plus mal, posé sur l'étagère de mes connaissances oubliés.

Sauf que, pour une rupture, il ne semble pas y avoir de dernière fois. En faite, tout te rappelle à moi. Chaque instant passé, conversation donné et même mes pensés. Je me souviens de choses que tu as oublié. Des détails qui reviennent, juste pour me blesser. Je ne sais les saisir, ne sait m'en rappeler que quand j'aimerais qu'ils se taisent. Ils me rappellent qu'on n'oublie pas. Qu'on aura toujours partager ces quelques premières fois. Et que malgré tout mes efforts, elles n'appartiennent pas qu'à moi. Mais ces dans mes première fois sans toi, mon premier tatouage, premier déménagement, premier jour sans tes bras, que j’apprends à vivre vraiment. Ce sont des petits plaisirs simples, des petits doutes aussi, qui me font voir qu'il n'y à pas que des souvenir de toi, de lui de vous...de toutes mes dernières fois. Il n'y a pas que des fins, mais des moments intenses de découvertes immenses. Des petites graines de plaisir avouables, qui nous font réapprendre à aimer et à ne plus douter de nos derniers moments. C'est moments rien qu'à moi ou je me suffit. Je suis alors, simplement heureuse d'être en vie.


***

Je crois que ça m'a fait du bien de prendre soin de moi, à nouveau rien que pour moi, par moi, juste moi. J'ai commencé par faire un tatouage, je l'avais prévu une semaine avant que l'on rompe, ce qui n'est pas plus mal car sinon cela aurait pris une tournure un peu trop désespérée. Et puis je suis heureuse de me dire que tu ne le verra jamais. C'est juste le miens.
C'est des petits plaisirs comme ça qui me manquait. Bien sûr, être en couple m'avait apporté pas mal de joie, de bonheur et de moment partager. Mais dès que je me maquillais je pensais un peu à lui. Dès que je m'habillais, je pensais un peu à lui. Dès que je me rasé où non, il occupait mes pensées. C'était bête parce que j'avais toujours décidé de faire comme je voulais. Mais quand on est un deux, on ne pense plus vraiment comme avant. On s'oublie quelquefois un peu trop. Féministe amoureuse.
Alors je ne prenais plus autant de temps pour moi, parce que le maquillage qui à toujours était quelque chose qui m'apaise, étais devenue source de : Ho non mais est ce que ça lui plaira ?
Quand j'étais sur Montpellier je me changeais presque tout les jours. J'étais devenu accro au vêtements. Il me fallait absolument des compliments sur mon habillement pour réussir mes journées. Alors j'osais et j'ai même trouver mon style grâce à ça. Un peu gothique, classie. C'était pas mal mais c'était surtout une drogue. Et c'était pas gratuit. Parce que acheter des nouvelles choses tout les mois, ça faisait un peu un trou dans mes caisses. Malheureusement pour moi, je ne passais pas une journée sans me faire matter. Regardé, apprécier. On me complimentais sur mon parfum, mon make up, mes corsets. Même les inconnus qui me sifflait étaient une drogue.
Puis soudain quand j'ai rompu, me changer n'avait plus de sens. Je suis restée une semaine entière avec le même haut. Je dormais même avec. Parce que je ne voulais plus plaire. Parce que celui qui me rendait vraiment heureuse par ses compliments, ne me les donnerait plus jamais. Mon addiction était soudain partit.

J'ai réapris à apprécier être moi. Vivante et amoureuse des bonheurs simple. Des petits maquillages facile au longues heures devant la glace. Me maquillant pour rester devant mon ordinateur. Parce que je n'avais plus à être désirable pour une autre. En quelque sorte je ne me trompais plus. Je me suis remaquillée. Je me suis refaite belle. J'ai reçue des habits et n'en est plus commandés. J'étais moi, j'avais trouver mon style, et j'avais la force de le prouver. De le porter. De n'être belle, de n'être moi, que pour moi. Et demain, je rentre chez moi.

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