Chapitre 3 - L'enlèvement
Alice se réveil en sursaut et remarque en regardant le réveil de Guillaume que seulement 15 minutes se sont écoulés. Elle entend une vitre se briser suivi de deux voix qui parler tout doucement. Alice nue se glisse hors du lit douillet de Guillaume, enfile le peignoir de celui-ci et avance à pas feutrés dans le couloir. Son cœur bat la chamade, elle ne sait pas ce qui se passe mais elle se sent en danger. Elle entend les bruits de pas des deux hommes qui semblent chercher quelque chose dans la maison. Alice se dirige vers l'escalier et descend silencieusement les marches, en essayant de faire le moins de bruit possible.
Elle arrive en bas de l’escalier et se cache derrière un mur, observant les deux hommes qui sont en train de fouiller la bibliothèque du Professeur Laurent. Les deux hommes semblaient très concentrés sur leur recherche et ne se rendaient pas compte qu’Alice les suivait. Ils discutaient de manière silencieuse, échangeant des idées sur l’emplacement possible de trois artefacts. Alice avait du mal à entendre leurs paroles, mais elle comprit quelques mots :. artefacts magiques, corrompre et Seth. À ce moment-là, cela fit « tilt » dans sa tête. Ces hommes croyaient que l’œil d’Horus, les ailes d’Isis et le sceptre d’Osiris étaient dans la maison du professeur et avait compris par la même occasion qu’ils voulaient corrompre ces mêmes artefacts pour ressusciter Seth, le dieu du chaos.
Elle se rappelait avoir étudié la légende de Seth et la façon dont il avait été vaincu par Horus, le dieu faucon. Elle comprit rapidement la gravité de la situation vu que c’était un cambriolage et que la moindre chose peut tout faire déraper. Cependant, elle devait rester discrète pour ne pas attirer leur attention. Elle les suivit pendant un certain temps, essayant de comprendre où ils allaient. Ils semblaient être très organisés et avaient un plan précis. Elle se demanda comment ils avaient réussi à trouver les informations sur les artefacts magiques même s’ils n’étaient pas au bon endroit.
Elle avance sur la pointe des pieds, en évitant les craquements du sol, et suit les deux hommes jusque dans le bureau personnel du Professeur Laurent. Ils ouvrent la porte du bureau. La pièce était spacieuse et devait être bien éclairée par la lumière naturelle qui traversait les grandes fenêtres donnant sur le jardin. Les murs étaient recouverts de bibliothèques en bois foncé, qui étaient remplies de livres, de manuscrits et d'artefacts antiques. Au centre de la pièce se trouvait un grand bureau en bois massif avec un ordinateur portable, des papiers et des stylos éparpillés dessus ainsi qu’une superbe statuette semblable à de l’ivoire d’Isis déployant ses ailes. Sur les étagères, on pouvait voir des statuettes, des vases antiques et des papyrus encadrés. Il y avait également une grande carte du monde accrochée au mur, avec des punaises marquant les endroits que le professeur avait visités lors de ses recherches archéologiques. Dans un coin de la pièce, il y avait une grande armoire en bois sculpté avec des portes en verre, où le professeur Laurent gardait ses objets les plus précieux. Sur le mur, juste en face de l'armoire, il y avait un tableau représentant Horus, le dieu égyptien de la guerre et de la royauté, avec son célèbre œil d'Horus. L'ensemble de la pièce dégageait une atmosphère mystérieuse et fascinante, reflétant la passion du professeur Laurent pour l'histoire et l'archéologie. Les deux hommes commencent à fouiller dans le bureau le mettant à sac. Frustrés de ne rien trouver, ils commencent par jeter les livres au sol. Alice réfléchit rapidement et décide de chercher de l'aide auprès du Professeur Laurent. Elle sort discrètement de la pièce, remonte les escaliers et se dirige vers la chambre du professeur. Alice frappe doucement à la porte de la chambre du Professeur Laurent et le réveille. « Quoi ? Alice, que fais-tu ici ? » dit étonné le Professeur Laurent toujours endormi et en la voyant en plus seulement vêtu d'un simple peignoir. Elle lui explique apeuré et rapidement qu'il y a deux hommes en train de mettre à sac son bureau.
Le professeur Laurent se lève rapidement seulement vêtue d’un caleçon. Il enfile un peignoir, prend son téléphone portable qui se trouvait sur sa table de nuit et discrètement compose le numéro de la police, chuchotant les informations nécessaires pour qu'ils interviennent rapidement. Cela fait, il suit Alice dans le couloir. Son cœur bat la chamade, il craint pour la sécurité de sa maison et de ses biens. Alice tremble légèrement, elle est effrayée par la situation et le regard du professeur ne la rassure pas. Ils arrivent devant la porte du bureau et écoutent attentivement. Les bruits de fouille et de casse sont clairement audibles. Le professeur Laurent fait signe à Alice de rester en retrait pendant qu'il ouvre la porte avec précaution. Les deux hommes, visiblement surpris, se retournent brusquement et sortent chacun un revolver de leur poche. C’était la première fois pour Alice qu’elle voyait la mort d’aussi près. Alice, qui s'était cachée derrière le professeur, tremblait de plus belle. Les deux hommes sont impressionnants, leur regard est froid et déterminé. Le professeur Laurent ne se démonte pas et leur ordonne de partir immédiatement. Alice ne savait pas s’il s’agissait d’un réel courage ou d’une stupidité de menacer deux hommes armés. La tension est palpable et les revolvers brillent dans la lumière tamisée.
Soudain, Alice aperçoit un vase sur l'étagère à côté d'elle. Sans réfléchir, elle le saisit et le lance sur l'un des intrus, qui reçoit le vase en pleine tête et tombe lourdement au sol, assommé. Son revolver s'échappe de sa main. Alice se précipite pour le récupérer, mais elle est interrompue par le deuxième homme qui tire et manque de peu sa main. La pièce est envahie par le son assourdissant du coup de feu. Une balle siffle et laisse apparaître un trou dans le sol à quelques centimètres de sa main.
Alice au sol voit le Professeur inconscient sur le sol. Puis se retournant, elle aperçoit un troisième homme à l’entrée du bureau tenant Guillaume en otage avec un revolver. La peur la paralysant elle tente de désarmer l'homme, mais malgré qu’il tient son petit ami en otage, il est plus fort qu'elle et la repousse violemment d’un coup de pied dans le ventre. Alice tombe à terre lourdement et se recroqueville de douleur. Guillaume n’ayant de yeux que pour Alice s’échappe des mains de son agresseur pour aller vers sa bien-aimée. Mais avant de pouvoir faire quoique ce soit, il reçoit une balle dans le dos.
Alice réalisant ce qu’il venait de se passer, commence à crier, à pleurer et se dirige tant bien que mal vers son amour.
« Espèce d’abruti, pourquoi tu lui as tiré dessus ? » Dit l’homme en noir qui avait assommé le Professeur et qui essayé de réveiller son partenaire.
- Le Grand Maître a dit de trouver les artefacts par tous les moyens possible. Répondit le tueur.
- Et tu crois que ce sont des gosses qui vont te le dire, abruti. Allez on se casse ! Poursuivi l’autre. Aide-moi avec lui, en montrant le Professeur.
- Et pour lui, répondit le troisième homme, en montrant leur collègue à terre.
L’homme qui commençait à soulever le Professeur, visa l’homme à terre de son revolver et lui tira dessus. Une balle au cœur et une autre à la tête.
- Comme ça, il ne risque pas de parler. Dit-il en toisant le troisième.
- Et elle ?
À cet instant, des sirènes se fit entendre. La police n’allait pas tarder.
- Elle est trop choqué pour faire quoique ce soit. Tu as tué son petit ami, c’est la seule chose qu’elle se souviendra.
Puis les hommes en noirs partirent en emmenant le Professeur avec eux. Alice se sentait abattue et dévastée, le regard perdu dans le vide alors qu'elle réalisait ce qui venait de se passer. Les hommes en noir étaient partis avec le Professeur, et elle se sentait coupable de ne pas avoir pu les empêcher de partir avec lui. Les larmes coulaient sur ses joues alors qu'elle s'agenouillait près de Guillaume. Elle entendit un léger gémissement, signe que son petit-ami était toujours en vie malgré sa blessure par balle. Elle leva les yeux et scruta le visage de Guillaume, qui était pâle et marqué par la douleur. Il avait été courageux, mais le combat avait été inégal. Alice se précipita vers lui et se mit à genoux à côte de lui. Elle prit sa main et la serra doucement, sachant que son soutien était important dans ces moments difficiles. Elle leva la tête, le visage déformé par la douleur et les larmes.
— Guillaume, est-ce que ça va ? Parle-moi, s’il te plaît ! s’exclama-t-elle d’une voix paniquée.
Guillaume ouvrit lentement les yeux et sourit faiblement à Alice.
— Alice… tu es là, murmura-t-il avec difficulté.
— Oui, je suis là. Je suis là pour toi, dit-elle en essuyant ses larmes. Tout va bien se passer, les secours vont arriver.
— Alice… je… je t’aime, dit Guillaume avec un souffle.
Je t’aime aussi, Guillaume, répondit-elle en lui caressant doucement la main. Ne t’inquiète pas, tout va bien se passer.
Les bruits de moteurs et de klaxons se firent de plus en plus forts, jusqu'à ce qu'ils soient devant la maison. Alice entendit les voix des policiers et des pompiers qui parlaient entre eux, essayant de comprendre la situation. Elle ouvrit la porte d'entrée, les larmes aux yeux, et leur expliqua rapidement la situation. Les pompiers se précipitèrent immédiatement vers Guillaume, qui était allongé sur le sol, inconscient et blessé par balle. Ils firent les premiers secours pour arrêter l'hémorragie, puis le placèrent sur une civière et le transportèrent rapidement vers l'ambulance. Un pompier se tourna vers Alice, qui se tenait là, frissonnante en peignoir. "Mademoiselle, vous devez vous habiller pour venir à l'hôpital avec nous." Elle acquiesça, le cœur lourd, et retourna rapidement à l'intérieur de la maison pour se vêtir.
Une fois prête, Alice monta dans l'ambulance, aux côtés de Guillaume, pendant que les pompiers vérifiaient que tout était prêt pour le transport. Un policier leur donna une escorte jusqu'à l'hôpital pour s’assure que le véhicule arrive en toute sécurité tandis que son collègue était à sa radio et demandait une brigade de la police scientifique et la morgue. Alice s'agrippa à la main de Guillaume pendant tout le trajet, le regardant avec inquiétude alors que les secouristes continuaient de s'occuper de lui. Elle avait peur pour Guillaume, mais elle ne pouvait pas se permettre de craquer maintenant. Elle devait être forte pour lui, pour eux deux.
Ils arrivèrent à l'hôpital, où les médecins prirent en charge Guillaume immédiatement. Alice resta assise sur l’une des chaises des urgences. Le temps semblait s'écouler lentement, et elle se sentait de plus en plus anxieuse à mesure que les minutes passaient. Elle observait les allées et venues du personnel médical, qui couraient dans tous les sens. Elle entendait les bruits des machines et des alarmes médicales, des pleures, des hurlements qui la faisait frissonner.
Elle ne pouvait s'empêcher de penser que tout ça était de sa faute. Elle se sentait coupable, comme si elle avait été responsable de ce qui était arrivé à Guillaume. La tristesse et la peur l'envahissaient, et elle avait du mal à retenir ses larmes. Finalement, un médecin vint la voir et lui expliqua que Guillaume avait été blessé par balle mais qu’elle n’était pas ressorti et qu'il avait été transporté en urgence au bloc opératoire. Les mots du médecin résonnaient dans sa tête comme un écho lointain et elle avait l'impression de flotter dans un état second. Elle se mit à pleurer, incapable de retenir ses émotions. Elle se sentait tellement seule et désemparée, comme si tout s'était effondré autour d'elle. Elle aurait donné n'importe quoi pour que tout cela ne soit qu'un cauchemar, pour que Guillaume soit à ses côtés et qu'ils puissent tout affronter ensemble.
C'est alors que les amis étrangers d'Alice qu'elle avait rencontré lors de la soirée du réveillon de Noël arrivèrent à l'hôpital. Ils la trouvèrent en train de pleurer, assise sur une chaise près du lit de Guillaume. Ils s'approchèrent d'elle et la réconfortèrent, lui offrant leur soutien et leur aide.
Hiro, le japonais, posa sa main sur l’épaule d’Alice. « Alice, nous sommes là pour toi. Si tu as besoin de quelque chose, n’hésite pas à nous le demander. »
Li, la Chinoise, s’approcha ensuite et lui offrit un mouchoir. « Tu vas traverser ça, Alice. Nous sommes tous là pour toi. »
Sarah, l’Américaine, lui sourit et prit sa main. « Nous allons tous prier pour Guillaume. Il va se rétablir, tu verras. »
Thabo, l’Africain du Sud, posa son bras autour des épaules d’Alice. « Nous sommes tous ensemble dans cette épreuve. Tu n’es pas seule. »
Amira, la Tunisienne s’assit à côté d’Alice et la serra dans ses bras. « Nous sommes une famille maintenant, Alice. Nous allons traverser ça ensemble. »
Alice sentit son cœur se remplir de gratitude pour ses amis étrangers. Elle avait été tellement seule et isolée depuis l’attaque, mais maintenant, elle avait une famille de soutien. Elle leur sourit à travers ses larmes et leur dit : « Merci. Merci d’être là pour moi. »
Alice était touchée par leur gentillesse et leur générosité et son cœur se remplissait de gratitude pour ses amis. Elle avait été tellement seule et isolée depuis l’attaque, mais maintenant, elle avait une famille de soutien. Ils étaient venus de si loin alors qu’ils devaient probablement faire la fête pour être à ses côtés en ces moments difficiles. Elle les remercia du fond du cœur et s'accrocha à leur amitié comme à une bouée de sauvetage dans cette tempête émotionnelle.
Les policiers arrivent à cet instant et demande au groupe de partir pour qu’ils puissent questionner tranquillement Alice sur les événements qui se sont produits à la maison du Professeur Laurent. Elle raconte tout ce qu'elle sait sur les trois hommes en noir qui ont saccagé la maison, pris le Professeur en otage et tiré sur Guillaume. Elle omet de mentionner les artefacts, ne voulant pas attirer l'attention des policiers sur leur existence et ainsi risquer de mettre en danger qui que ce soit d'autre. Un des policiers, qui porte un tatouage maçonnique sur son cou, écoute attentivement l'histoire d'Alice, mais il ne montre aucune réaction particulière. Alice remarque discrètement le tatouage, mais ne dit rien. Elle a appris à être prudente et à garder ses pensées pour elle-même. Les policiers prennent des notes et lui posent des questions détaillées sur les agresseurs, mais Alice ne peut leur fournir que des informations limitées sur leur apparence et leur comportement. Elle est encore sous le choc de ce qui s'est passé et a du mal à se rappeler de tout.
Finalement, les policiers finissent leur interrogatoire et quittent l'hôpital, laissant Alice seule avec ses pensées. Elle sait qu'elle ne peut pas faire confiance à la police pour résoudre cette affaire, car elle soupçonne qu'il y a quelque chose de plus sinistre à l'œuvre. Alice se sent impuissante et vulnérable, mais elle sait qu'elle n’a pas le droit d’abandonner. Elle se sent épuisée, mais résolue à découvrir la vérité derrière ces événements mystérieux.
Le médecin arriva la tête baissée et les yeux tristes à ce moment-là. Alice s’attendait au pire. Il salua Alice et lui demanda comment elle allait. Elle se leva immédiatement et lui répondit avec une voix tremblante :
« Je suis inquiète pour Guillaume, comment va-t-il ? »
Le médecin répondit calmement : « Il est stable maintenant, il a été opéré avec succès. Vous pouvez le voir dans sa chambre. Cependant… Il vaut mieux que je vous en parle dans la chambre »
Alice soupira de soulagement mais su immédiatement que quelque chose n’allait pas. Le médecin l’amena dans la chambre de Guillaume. Ils entrèrent dans la chambre, où Guillaume était allongé, les yeux fermés, entouré de machines et de tubes. Alice s’approcha de son lit et posa sa main sur la sienne et demanda ce qu’était le problème. Le médecin s’approche lentement, s’excusant presque à voix basse.
« Alice, je suis désolé de vous dire que Guillaume est tombé dans le coma. Nous ne savons pas combien de temps cela va durer, ni même s’il se réveillera un jour. » Les mots du médecin sont comme des coups de couteau dans le cœur d’Alice. Elle sent son monde s’effondrer autour d’elle. Comment cela a-t-il pu arriver ? Tout allait si bien il y a quelques jours encore.
Alice regarde le visage paisible de Guillaume, allongé dans son lit. Elle ne peut pas croire que cela se passe réellement. Elle prend la main de Guillaume et la serre avec force, espérant que cela suffira à le ramener à elle. Elle ne veut pas admettre la réalité, mais elle sait qu'elle doit être forte pour lui, pour Guillaume.
Le médecin explique à Alice qu'ils doivent continuer à surveiller Guillaume et qu'il y a des choses qu'ils peuvent faire pour l'aider à récupérer. Mais il est clair que les chances ne sont pas très grandes. Alice se sent impuissante et désespérée, se demandant comment elle va pouvoir continuer sans Guillaume. C'est alors qu'elle réalise qu'elle est vraiment amoureuse de lui. Elle se souvient de leur nuit ensemble, de la façon dont ils ont ri ensemble, de la façon dont il l'a tenue dans ses bras. Elle repense à tous ces moments passés avec lui et se rend compte que ce qui semblait être un simple coup de foudre est en réalité un amour profond et véritable. Les larmes coulent sur ses joues alors que la douleur la submerge. Elle a l'impression que son cœur est brisé en mille morceaux. Elle a envie de crier, de hurler toute sa souffrance.
Les jours passent, mais le coma de Guillaume persiste. Cela faisait 36h qu’Alice restait à son chevet jour et nuit dormant et mangeant peu, parlant avec lui, lui tenant la main et priant pour qu'il se réveille. Elle a l'impression que tout est flou autour d'elle, que rien n'a de sens sans Guillaume à ses côtés. Mais alors qu'elle est assise là, le cœur brisé, elle entend comme un murmure, une brise des mots dans une étrange langue et une sensation étrange, venue d’ailleurs. Un sentiment, une présence qu’elle connaît depuis toujours mais qu’elle ne saurait mettre le doigt dessus. D’un coup, elle se rendit compte que l'amour qu'elle ressent pour Guillaume ne disparaîtra jamais. Il sera toujours avec elle, même si elle ne peut pas le toucher. C'est cet amour qui lui donnera la force de continuer, de tenir bon pour Guillaume. Elle se souvient des paroles qu'il lui a dites lorsqu'ils se sont embrassé la première fois : "Je t'aime Alice, et je veux que tu saches que je serai toujours là pour toi." Elle réalise que ces mots sont encore vrais, même s'il est actuellement inconscient.
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