La mort.
Elle était née. Aldaricse. Mais Aldorîne ne savait pas encore comment l'appeller. Elle n'ût pas le temps. Un des chevaliers entra en trombe en hurlant, bourré de sang à la bouche et de blessures. Il bégeillait. Il souffrait, à demi-mort.
-An..Angloiiiis!!!!! Viite!! En déltresse!! Par les fenestrous!!!
Aldorîne n'ût pas le temps non plus d'embrasser sa fille. Son mari n'hésita pas à prendre son épée, et de sauter par la fenêtre du quatrième étage, sautant sur un groupe d'Anglois. Aldorîne et ses amies entendirent des sanglots. Son mari était maintenant mort. Pas le temps de parler!! Aldorîne courait dand les couloirs, son bébé dans ses bras, deux gardes avec des épées, la surveillant. Il y avait des combats partout. Elle tournait, baissait sa tête, évitait aux coups des Anglois ennemmis, sa baissait, et donnait des coups aux ennemis. C'était la mort totale. Elle pleurait, en courant. Elle ressentit tout d'un coup un choc. Un choc d'éxcitation. De drame. De peur. Les gens mourraient. En la protégeant, elle. Et son bébé. Elle ne saissait donc de répéter des paroles douces à son bébé qui pleurait, rempli de sang, lui aussi. Par chance, pas le sien. Celui de sa mère, qui recevait des coups, elle aussi. Arrivée au bout du couloir, elle trouva une porte. Barrée. Une autre? Oui? Non!! Barrée!! ET les soldats Anglois qui arrivaient en courant, leur armure bien serrée et leur épées rouges parrées. Tout en disant à sa fille qu'elle l'aimait, elle essayait de toutes ses forces d'ouvrir les portes des couloirs. Elle monta les escaliers. Descendit d'autres escaliers. Ouvrit des portes. D'autres portes. Tout en pleurant. Mais son mari était mort. Et elle aussi, peut-être, bientôt.
Un chevalier de son côté lui hurla:
-Outrepassez le tout petit!! Moi-même je m'en accarparerait, PARDI!! Bon sang des seigneurs!! Par la nuit!!! Par le jour!!
Le chevalier passa don index de la main gauche sur son coeur, désignant qu'il allait l'aider. Elle sourit, tendant en vitesse le bébé pleurant. La mère se laissait courir des les couloirs, fouillant encore pour une porte, ou pour quelqu'un. Une ou un ami. Peut-être comprenant sa tristesse de perdre son nouveau-né d;es la naissance. Ne voyant rien, à part le chevalier se battre ouvertement, avec sa petite fille, elle ria sèchement, souriante. Un Anglois arriva, la regarda, regarda derrière lui, le bébé et le chevalier. Il comprenait. Car lui aussi avait dù perdre son nouveau-né. Au combat, de même. Une larme coula de ses yeux, doux, verts mais si tendre qu'on auraient cru voir la lune elle-même.
-Go. Now!!! I w'ont let you down. I understand you.
Elle dégagea donc de cette place. De ce château. Mais la paix n'y reignait plus. Elle sauta de la fenêtre, la même où son mari était mort, et atterri sur de l'herbe drue et si verte que tout. Il y avait une épaisse couche de neige ruinée par des traces de pieds, et de taches de sang éparpillées comme de la peinture. Elle courait, poursuivie par des Anglois. Toujours, à Jamais. On dit même dans des villages qu'elle est encore vivante, et qu'elle pleure la nuit, et rarement le jour, de ses malheurs. De ses détresses. Et le chevalier le dit aussi. Le chevalier qui a sauvée la fille de cette jeune dame dit aussi qu'elle se fait hanter. Hanter par Aldorîne, la nuit, qui pleure pour ravoir son enfant. Mais ce n'est qu'un fantôme, se dit-til. Ou pas?
On ne sait point ce qui s'est passé ensuite. La nuit a reignée trois fois plus longtemps que d'habitude. Deux jours, plus précisément. Et pas de lune. Elle était morte, selon la plupart des bonne-gens des villages. C'était plutôt les croyants et croyantes qui y croyaient. Bien sùr, c'était évident; ça revient au même. Ce qui revient au même, c'est que tout ceux qui essayent de lutter contre les malheurs, ils et elles sont toutes mortes. Toutes mortes de souffrances. Le diable. Kartokth, la mère, le village tout entier, les français. Et maintenant Aldorîne. Et peut-être alors un jour Aldaricse. Mais non. Nous n'en sommes pas encore là. Nous en sommes encore à l'âge de pierre, comme l'on dit. Nous en sommes à la vie et l'enfance d'Aldaricse. La bien aimée Aldaricse.
Ce chevalier qui l'avait sauvée s'appellait Hulard. Mais dans son village, on l'appellaient "Le lard". Parce qu'il en "cultivait" et en donnait à tous les gens du village. Il gagnait un peu de sel (Et de poivre, des fois), et vivait sa vie avec sa fille. Tous deux allaient au marché, chaque jour, vers neuf heures du matin, acheter des boustifailles pour leurs vivres. Et ensuite ils vivaient paisiblement, à leur table de maison en bois, un beau repas. Et puis sa fille allait lire les archives de leur famille, et se couchait, pleine d'espoir. Mais le père ne lui avait jamais dit rien au sujet de sa mère. Elle ne la connaissait même point du tout. Et il ne voulait pas lui briser le coeur en disant du genre "Je ne connais pas ta mère. Et je ne suis pas ton père." OU du genre, "Je ne suis pas ton père, ta mère est morte".
Et, en plus, mieux vaut ne pas répondre aux questions mal posées. Ou aux mauvaises questions. La bonne volonté de ce monsieur était grande, pas comme sa richesse. Ils n'étaient pas nombreux en argent, dans cette fichue famille. Ni même dans ce fichu village qui avait été bâti par des immigrés Anglois. L'argent ne contait point donc du tout dans ces temps là, ici, en campagne d'Angleterre. Ils avaient des échanges, pas de l'argent. Non pas de la richesse en sel, ni en poivre, mais en coeurs. Des coeurs purs, comme toute la famille de ce pauvre chevalier ainsi que toutes ces familles abandonnées les unes les autres auparavant. Mais maintenant réunies. Mais réunies grandement. Une vie normale, quoi.
Mais pas si normale que ça...
Il y avait des sorciers et sorcìères dans ce village. Mais ça, on s'en fichait carrément. Ce qui contait, c'était qu'on les rèspecte, et en retour, pareil. Cest tout ce qui importait là dedans, dans ce vieux village. Que vous le veuillez ou pas, c'en était même une loi. Une des lois qui était dans un des grands livres des lois de ce grand et même à la fois petit village. Il y en avait, eh oui, de livre. Un livre des lois qui dominaient la grande maison du millieu du village. Un village qui était, d'ailleur, très délabré et en mauvais état. Surtout quand c'était l'hiver. Un vieil hiver tout cramoisi. Et d'ailleur, une autre de ces lois étaient de toujours s'amuser dans ce village. En tout temps. Car c'était pour oublier. Oublier tout ce qui se passait en guerres, bataillons, et châteaux débranlés et à moitiés détruits par le sang et la soupe bouillante sur la tête des ennemis brûlés.
S'amuser. Ah oui, c'était surtout une grande règle pour le chevalier dont nous parlions tout à l'heure. Parce que la fille avait encore des cicatrices, et mêmes encore des blessures de "LA NUIT". La nuit dont personne d'ici en parle devant ce chevalier. La nuit où la fille était née. Pendant une guerre. Situation tipyque dans ces temps-là de bataillons sanglants. Et donc s'amuser était important, selon les lois, car c'était juste amusant de ne pas se souvenir ou ni même se rappeller de ce qui s'était passé. Et c'en était une des lois qui faisait parti, comme nous le disions avant, tantôt, de ce grand receuil de ces lois fichues, des fois.
Pas tout le temps, les gens obéissaient aux lois. Pas tout le temps...Mais pourtant on s'en fichait un peu; il n'y avait pas de roi, ni de reine, ni de chef, ni de patron, ni de patronne, ni de maire, ni de juges, enfin à par les gens qui se prenaient des fois pour des juges tellement ils étaient prétencieux, mais cela n'importait. Il n'y avait personne pour diriger personne (À part eux même). Et c'était la folie totale, en Angleterre. La folie, car il n'y avait pas litérallement de bonnes lois, mais aussi la folie à cause des cultures et des langues. Tout le monde particulièrement, venait d'autres pays, venaient d'autres mondes, parlaient d'autres langues, mangeaient des choses différentes. Et pas que cela ne parraisse bizarre, mais les gens ne s'entendaient pas vraiment trop, en ces temps-là. Pendant des situations bizarres, avec des chicanes, querelles, ou même disputes corporellement phisyques, il n'Y avait personne pour les arrêter. Un peu comme des brutes. Des brutes au moins libres. Pas comme la plupart des gens en ville, en ces temps là. Mais, à par toutes ces batailles, il y avait aussi de la paix. Car il y avait aussi des partages. Des choses amusantes, et de la vie qui bougeait et qui souriaient à tout ceux et celles qui passaient en chemin. En chemin, d'ailleur, très fleurit.
Et, à part, toutes ces batailles, il y avait des fleures. De très jolies fleures. Car il y avait des montagnes, autour de ces petits groupes de maisons racrapotées les unes sur les autres. Il y avait aussi des champs de fleurs. Car il y avait des moutons. Et qui dit mouton dit crottes de moutons. Qui dit crottes de moutons dit décomposition. Et aussi, qui dit décomposition dit odeur putride. Et qui dit aussi, odeur putride dit terre. Qui dit terre qui graines. Qui dit graines dit fleurs. Et voilà, comment il y avait des fleurs en ces champs-là. Mais le pire, c'est qu'il y en avait trop, des moutons. Je ne vais pas trop rentrer dans nos détails moutonneux, mais c'est donc pour dire que les moutons étaient sauvages. Trop, même. On entendaient des petits bêlements, la nuit. Et là, on se disaient: D'AUTRE MOUTONS?! BON SANG DE BON SOIRR!!!! Et oui, ils en faisaient, des enfants moutons. Une manie, à cause du tellement de champs de fleures, et de bosquets de feuilles. Et le pire, c'était les vaches. Trop de vaches. Trop de crottes de vaches, aussi. Et donc le matin on ne sentaient que ça: Le mélange de crottes de plein de sortes d'animaux de ferme: Vaches, poules, poulins, moutons, chevaux, oiseaux passant par çi par là, et tout leur tralala. Une odeur à vous en donner, des gros, des énormes, des gigantesques frissons dans le dos. Et le bien plus pire, c'était les crottes d'oiseaux qui passaient par çi par là. Quelqu'un qui se levait, le matin, super relax, là, peinard, recevait souvent une crotte ou deux sur le visage en se réveillant, tellement il y en avait, des oiseaux. Mais aussi, les oiseaux, eux, n'hésitaient pas à casser les vitrailles, des fois, avec leurs petits becs, se nourir de vos récoltes, et laisser quelques besoin derrière eux. Égoîstement. Classique animaux sauvages, en ces temps-là. Mais les sons étaient au moins agréables. Quand les villageoises et villageois, le matin, entendaient les sons des oiseaux, et des animaux de la ferme.
De la ferme?! Ah!! OUI!! Finalement, de la ferme. Eh bien, puisqu'il y avait plein de nature, là, bas, il y en avait, des fermes. Et pas des grosses. Des toutes petites fermes à vous en faire au moins le périmètre de deux maisons. Mais chaque maisons en avait. En plus de cela, il y avait aussi les fermes aux alentours, là, derrière les grandes collines fouettées par les vents chauds. Et, au sud-ouest de ce petit village, il y avait, finalement, on y vient, Hulard et Aldaricse. Et eux, s'amusaient, en ce moment même où je vous raconte cela, dans les prés. Courant tous les deux dans les beaux prés, nourissant que de cela quelques animaux. Et la petite fille, au millieu des champs, aves quelques copains et copines, jouant. Et bien sùr, il y avait le père, Hulard, les surveillant.
Les surveillant car il y avait des loups-garous dans ces prés. Prêts à tuer. Prêts, cachés sous les bosquets, ou même juste dans les herbes hautes, prêts, prêts, et bien sùr les lèvres rouges, l'estomac vide espérant se remplir vite. Très vite. Et viollamment. Mais Aldaricse ne risquait rien avec son père.
Ou...
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