Le louépé
Les enfants. Ah. Dans ce village, c'en était...trop bon. Car le soir, certains parents déséspérés allait dire à leurs enfants de jouer dans les herbes hautes; pour soit-disant leur santé. Car les parents disaient que la bonne santée, c'était juste de bien jouer dehors. Parce que quand il y en avait, des enfants, les adultes, eux, se réunissaient autour d'un bon thé et d'une part de gâteau. Sauf pour Hulard. Car il savait ce qui se passeraient si louépé avait trouvé sa cible. Louépé? Ah!! OUI!! Ce loup-garou qui vit le jour, et la nuit, qui se nourrit d'enfants?! Oui. Il se cachait toujours dans les hautes herbes d'Angleterre, son pays natal. Mais des fois il changeait de pays. Il bougeait. Il prenait un bateau, ou même juste à la marche, et se nourissait d'autres enfants. C'était le sang qui coulait en lui qui lui faisait faire ça. Sa grand-mère, et son grand-père tué par un enfant, étaient aussi des comme lui. Le jour humains mais la nuit monstres. Sa grand-mère, elle attirrait les enfants perdus avec sa maison en bonbons. Mais elle est malheureusement morte deux jours avant la naissance de Louépé, à cause de deux enfants qui l'ont jetés dans le four.
Mais ça, ça n'importait plus. Car Louépé avait même pensé, un peu, des fois, à tuer d'autres sorcières comme elle et prendre leurs place. Car il avait quand même faim, ce petit Louépé. Il ne se nourissait que d'enfants. Et le mieux, d'enfants humains. Pas si nombreux en ces temps-là, mais quand même courants dans les prés. Et, avec les 400 ans d'expérience qu'il avait eu pour se pratiquer, il avait trouvé tous les outils, toutes les theqniques et astuces pour attrapper les enfants.
Dans les prés? Bonne idée! Les enfants aiment s'y trouver et jouer à cache cache. Dans les herbes hautes.
Baisser le dos et fermer les yeux (Ils brillent et ne sont pas de la même couleur que l'herbe, donc repérrable.)
Ne pas grogner.
Attaquer vite, et ne pas baisser trop les pattes (Trop difficile pour sauter)
Bref, il avait même pris des notes pour se rappeller comment chasser. Mais dans sa tête, il avait tout mémorisé. Et donc, un jour, il avait brûlé toutes ses notes. Pour que personne ne puisse les découvrir, et l'anéentir. En gros, Louépé était un tueur. Et il avait comme but, ou plutôt comme cible, Aldarisce. Jouant dans les prés, avec ses copains copines, c'est la joie. Le groupe joue à cache cache dans les hautes herbes. Et c'est Hulard, le père d'Aldaricse, qui compte et qui recherche les enfants.
Il fouille dans les herbes, trépasse les fleurs, les plantes, évite les vaches, et essaye d'entendre les rires des enfants. Rien de trop grave. Mais ils sont difficiles à trouver.
Et, à un moment, derrière un bosquet, un cris sans égal se fait entendre. Un cris à donner des gros frissons à Hulard, qui éclate en cris, lui aussi.
Derrière un bosquet, il y a un enfant. Un petit garçon, planté là, contre le bosquet, priant, et un loup, énorme, le regardant avec ses yeux rouges brillants.
Hulard descend son sourire rigolard le plus bas possible. Il éclate alors.
-Louépé!!! On avaient fait un accord!! Pas dans ce village, on avaient dit!!! Les animaux, oui, mais pas les enfants!!!
Le Louépé regardes Hulard, puis l'enfant, puis Hulard. Un sourire étonnamment triomphant vient se poser sur sa face poilue à moitié décomposée, rouge, et ensanglantée.
-Et le pire dans tout ça, c'est qu'il n'y en a pas assez!! Cria louépé, fou de rage.
Il n'as pas parlé. Ni crié. Il a chuchoté tellement fort que tout le village pouvait l'entendre. Il ouvre sa mâchoire, et se jette sur Hulard, qui l'évite en vain. Ça n'as pas suffit. Le Louépé se rue une seconde fois vers la proie, qui évite encore. Hulard, à terre, sur l'herbe, prends un vieux bâton, et le serre très fort dans sa main gauche. Le loup se rue vers lui une dernière fois, mais Hulard a été ingénieux: Il plante le bâton entre les crocs du Louépé et lui donne un bon coup dans la face.
Louépé, ça, c'en était de trop. Il ouvre ses yeux gluants, l'un rouge, l'un vert, crispés, et vieux, et crache le bâton en hurlant son cri de loup. Il se lève, pattes debout, et hurle à la lune et au soleil. Puis, il regardes Hulard, d'un air assoifé. Le vieux fermier en a bien des frissons dans le dos. Car il connais les légendes.
Le loup qui tue, Louépé l'arracheur de crânes, les loups dévorent les humains, Louépé l'écorcheur, Louépé le tueur, et tous ces comptes qu'on racontaient au sujet de lui. Des gens disaient même l'avoir vù en train de lècher des victimes, encores en vie, mais des bouts détachés de leur corps. D'autres gens disent même qu'il mange les parties les plus fragiles et sensibles du corps de leurs victimes, et puis continue, bouts par bouts. Mais le pire dans tout ça, c'était qu'Hulard avait déjà vù ce loup. Cet infâme être démoniquement bête.
Et il se tenait devant lui, prêt à tuer, prêt à dévorer.
Hulard, qui voulait protéger sa fille, se leva, et courut tout droit, avec un bâton déchiré en deux, rempli de la bave du loup, vers le Louépé.
Allait t'il s'en survivre?! Ou mourir?!
C'est le destin qui choisira.
Annotations
Versions