Le grand Bloumf
Il vivait, un jour, en ces temps-là, un Griduïlien. Une race, à peu près humaine, mais vivant sous l'eau. Un peu comme des sirènes, mais ayant la possibilitée de vivre paisiblement en peuple, sous l'eau. Pas besoin de maisons, mais juste de coquilles, ou même de vieux poissons déchirés, ou morts. Et le mieux dans tout ça, c'était bien évidemment leur langue. Ils parlaient tous lentement, bougeant leurs lèvres comme si leurs bouches étaient des lumières clignotantes sur un vieux sapin délâbrés.
Un peu comme des poissons, quoi.
Mais vivant, que vous me croyez où pas, aussi sur l'eau.
Comme ça c'est aussi un peu comme un humain, non?
Et donc, un de ces jours, un vieux Griduïlien vivant dans sa vieille coquille de belles entrailles de crabe, décida donc de devenir grand. Sortir de là, à tout prix, et aller aider les autres.
Et, en faisant un lien avec tout ça, nous allons permettre à l'Histoire de ce monde de rencontrer le Hulard et le Bloumf.
Car le Bloumf était sortit de l'eau, aidant tous et toutes les pauvres ayant besoin d'aide. Et Hulard en était un. Il le réalisa, quand il le vit. Le grand Bloumf apparaître, sous l'eau, dans sa coquille, avec sa fille, Aldarisce.
Hulard voulut intervenir quand il voyait Aldarisce, devant le grand Bloumf. Aldarisce, étrangement, ne manquait point d'air. Ce qui n'était pourtant pas normal. Mais il voulait tellement arracher le coeur de ce Bloumf qui regardait d'un air fâché, et même un tantinet curieux, sa fille adoptive.
Mais il ne le pouvait pas. Il n'avait qu'une vision. Épanouï par ce combat mortel qui venait d'entrer en sa poitrine. Et il le sentait, aussi, le Louépé. Qui lui arrachait les membres. Ou au moins que se serait pas lui mais un pauvre ami qui essayait de l'aidaer? Non. Il sentait des griffes. Des griffes de Loups. De loups garous. Ou, aussi dit dans certaines contrées, éloignées de ce monde, des Galoup.
Et donc, ce Galoup le tuait. Le finissait de sa douleur éphémèrement comique, et rendant heureuse sa petite fille. Sa fille adotptive adorée.
Mais ça n'empêchait pas au Bloumf de s'approcher d'elle, de la toucher, curieusement drôle. Et ça faisait pêter le coeur à, lui, ce Hulard qui ne désirait que d'en avoir tort d'avoir entrainé un combat mortel au lieu de faire la paix avec ce Brigand cruel de Louépé. Et il voulait à tout prix encore, c'était de vivre. Vivre un an ou deux, jusqu'à ce que sa petite fille n'aille que neuf ans. Juste neuf ans. Assez mature pour pouvoir vivre sa vie avec mère-grand.
En parlant de mère-grand...
Le Grand Bloumf n'avait pas seulement invité Aldarisce, mais aussi cette Mère-grand dont nous parlions heureusement car sinon il n'y aurait pas eu d'histoire ayant lieu avec toute cette folie.
Car mère grand était là, aussi. Elle surveillait Aldarisce. Mais elle n'avait pas du tout peur.
Mère grand avait déjà rencontré Le grand Bloumf. Même qu'avoir été presque à se marier avec lui. Mais non, car tout le monde lui disait qu'il devait rester sous l'eau, qu'il était différent. Et donc, elle était restée seule, et surtout, seule au monde.
Mais jusqu'à ce que cette Aldarisce, bébé, accompagnée d'Hulard, qui, rempli de baffes, de sang, et de gloire, s'en allant, marcher, vers sa maison.
Et une foule qu'il y avait eu, ce jour là!!
On n'entendait que des <<La reine!! Il a fait un enfant avec la reine!!!!>>, Ou des <<Il est donc le Roi??!!>> Ou même pire, des <<Il a trouvé ce bout de crotte dans sa cheminée??!! Ce n'est qu'un maugréat de déchet!!!>> Ou encore des <<La fille de la reine!!! Viiite!!! Il faut la cacher!!>> Ou encore des <<Tuons-là, sinon elle souffrira toute sa vie, suivie par anglois et Douleurs perturbantes!!!!>> <<Non!! Tuons son père adoptif!!!!!>>
Et là c'était un jour où il avait dù quitter son grand village, pour en trouver un autre. Et il n'avait que 29 ans, en ces temps-là. Difficile d'aller en villages, et devoir cacher cet enfant des Anglois.
Mais sans inquiétude, ni bombardements, il avait oublié ce lourd fardeau. Il avait quitté la guerre, pour sa fille.
C'était grâce à Hulard et à Aldarisce que Mère-Grand avait réussie à rendre sa vie plus gaie.
Mais pas autant que ça. Car il avait maintenant perdu Hulard.
Ou pas. Sa vision était devenue plus floue, puis, il se réveilla, pas du tout mort, dans une grotte, sous terre. Ou, non. Il pouvait toucher du bois. Sous terre. Il se toucha un peu les doigts, son visage, et puis...Il remarqua. Il était enterré sous terre.
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