Le lac aux brumes

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Les troupes du village étaient arrivées. Et Aldarisce était évanouïe. Hulard, lui, pleurait.Un peu comme un deuil, mais plutôt, un regret. Un regret si énorme...

Un deuil de regret. Il pensait à toutes les possibilitées qui auraient pù se passer pour la sauver. Sa petite fille. Son enfant bien aimée.

Et là, la moitiée du village, devant lui, devant Hulard, devant le père d'une sorcière...

La seule personne qui avait du pitié d'Hulard et d'Aldarisce, c'était l'épouse du pêcheur du village, Mère-grand, et la chef du village. Mais, à part ça, tout le monde était convaincu que les sorcières, gentilles ou méchantes, il fallait les tuer. C'était une loi cruellement horrible, contre toutes les lois de nos jours, et en plus, illégales. Car, après très longtemps, les sorcières et les sorciers ont eu des droits. Des droits de vivre avec leur magie, à une condition: Que se soit pour le bien. Mais là, en -104, quelques années après la naissance d'Aldarisce, les lois étaient différentes. Que se soit pour le bien ou pour le mal, chez eux, en ces temps-là, la magie ne devait qu'être exterminée. Rien d'autre. juste exterminée. Et même, des fois, les gens qui l'utlisaient trop souvent, pouvaient se faire torturer, puis, ensuite, écartelés vivants, ou même juste tués.

Et c'était les pires lois en ces temps-là. La loi de l'Anti-magie. Mais, plus tard, bien sùr, la magie disparaît. Vers les temps modernes que nous connaissont très bien, même, la magie disparaît. On l'a tellement chassée, torturée, et même écorchée, qu'elle ne veut plus vivre dans notre monde. Elle se crée d'autres dimentions. Des dimentions de paix. Comme des âvres, mais à l'Infini, et complètement magique. Pourtant, là, autre que dans les temps modernes, en -104, la magie en était pure. Purement réelle. Et on le savait, pas comme aujourd'hui. Car aujourd'hui, la magie, elle, disparaît de la tête des humains. Pouf!!!! Partie!!!!!!!! Et en plus de tout ça, personne ne la croît, la magie. Elle est maintenant devenue des mhytes, des contes de fées, comme on les appelles, des fois.

Elle est maintenant disparue. Finie. Complètement oubliée.

Par chance, dans cette histoire, en -104, la magie existe. Et elle existe avec pouvoir. Malheureusement, c'est en ces temps-là que la magie commence à se faire chasser par les humains. D'une façon atroce, bien sùr, mais aussi d'une façon qui la fait fuir. Et, déjà, en ces temps-là, la magie avait même commencée à se cacher. Se cacher de l'humanitée. Une humanitée qui chasse, trouve, détruit, n'hésite pas à se prendre de plus en plus de pouvoir, et de tuer. Tuer tout ce qui extiste en ce monde, sauf eux. Comme avec les sorcières.

Et, ces sorcières, je vous le dit très bien, très fort, elle vont se rebeller contre les sans-magies. Et vont tuer. Devenir comme les humains: Tueurs. Et cela n'est pas dans un futur si lointain, en fait, si l'on compte le fait que toute cette histoire de sorcellerie va durer quelques milliards d'années.

Et dans ces quelques milliards d'années, les sorcières, incluant Aldarisce, vont se rebeller contre les sans-magie. Ce qui veut dire, environ dans pas longtemps que ça.

Bref, je ne veut pas trop trop rentrer dans les détails, mais il faut qu'on continue avec notre fichue histoire, là!!!! Donc, bref bref bref, Aldarisce était évanouïe. Et, le chasseur, le pêcheur, lui, restait tout droit, sur son petit cheval brun, son poney, un peu, en fait. Et ce pêcheur, lui, ne faisait rien.

Par chance, si Mère-grand n'avait rien dit, dans un des coins de la foule, je crois très très bien qu'Hulard et Aldarisce seraient morts.

-Non!!!! Ne la brûlez pas!!! Elle n'est pas morte!!!! Et puis, en plus, Hulard a menti pour la protéger!!!!!!!

En fait, là, je crois qu'Mère-grand en a peut-être dit un peu trop. Parce que là, je crois que si elle n'avait rien dit, non seulement ils seraient morts, mais ils auraient eu une chance de s'échapper en chemin. Mais là, quand elle a dit quelquechose, je crois qu'ils vont juste mourir maintenant Tout les deux. Parce que là, ça a donnée une idée à ce gringalet bouffi de pêcheur.

-Qu'on les jettes aux eaux brumeuses!!!!!

Non. Non!!! Pas les eaux brumeuses!!! Vous ne savez pas, chers lectrices et lecteurs, ce qu'est que ces eaux brumeuses. Des eaux qui vous brûles les âmes. Des eaux qui vous empêchent de vivre. Et, si un ou une humaine appelle l'Itroglath des eaux brumeuses, il choisira ses primes et il les sucera pendant le reste de ses jours.

Je vous l'avait dit, qu'Aldarisce allait souffrir.

Bien souffrir. Trop souffrir...

Hulard, attaché à deux grandes cordes, derrière le cheval du pêcheur-chasseur, marchait en titubant, lentement, vers le lac des brumeux. Un lac horriblement cruel. Un lac sans égals, mais quand même très très très dangereux. Surtout, surtout SURTOUT la créature qui s'y trouve, tout au fond.

Et ce fond, tellement sombre qu'il est, que personne ne pourrait juste y voir. Même avec une énergie à la densitée extrème. Même avec toute cette énergie, personne ne pourrait voir à l'interieur de ces eaux. En plus, au dessus de l'eau, il y a de la brume. Une brume si sombre que les gens diraient même que c'est la nuit.

C'était une horreur, mais aussi une beautée. Une brume si sombre, mais une beautée de la nature. C'est un des seuls endroits sur la terre entière avec une brume sombre. Une brume qui suce les âmes, comme les créatures qui s'y trouvent.

Les gens disent même, que, selont les rumeurs qui courent dans les villages, cette brume vient des mers noires. Les mers d'un autre univers tombé du ciel bien longtemps auparavant.

Peut-être est-ce vrai? Est-ce vrai que cet océan, ou plutôt ce lac, était tombé de ce monde??

Deux victimes allaient justement en faire l'expérience. Car le pêcheur n'hésita pas du tout à détacher les cordes des vieilles mains d'Hulard, et de le jeter dans l'eau. Aldarisce était encore évanouïe, et donc, par chance, elle n'a pas vu son père mourir. Du mauvais côté, Aldarisce se fait jeter aussi dans le lac. Et ils vont finir leur vie ensemble, dans le creux de la brume.

Des cris se firent entendre. Et des cris, des cris, et encore des cris. Et puis là, des grognements de monstres. Après ça, d'autres cris. Et des pleurs.

Tout le village était là, les regardant mourir, pendant que le pêcheur chantait une chanson de cérémonie, ainsi que quelques un de ses amis. Et c'est comme ça que tout avait fini.

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