Une flèche heurta...La flèche heurta...Le monstre. Pile dans la poitrine. Manqué encore, se doutait sûrement le chasseur-pêcheur, qui, lui, voulait attrapper la petite fille. Mais le village n'était plus là. La seule personne qui restait était le pêcheur. Aldarisce, elle était devenue remplie de rage. Son père était de là mort, elle devait donc se battre contre le monstre, toute seule. Ses mains moites se débattaient. Il faisait froid. Au moins un bon -45, là dedans. Mais elle se débattait. Une situation vraiment horrible. Et, en plus de ça, un humain d'une haine si énorme leur tirait dessus avec un arc et des flèches éguisées comme les crocs d'un loup. Mais juste penser au mot: Loup stressait Aldarisce depuis très longtemps. Elle en avait eue des phobies, des pensées, des visions, mais ne l'avais jamais dit ou même révélé à personne.

Et là, la voilà, personne qui l'aimait, tout le monde contre elle, aucune façon de l'échapper, et même tout cela se passait dans la brume. Une brume dense et épaisse, comme des esprits dansants dans une forêt enchantée.

Une forêt enchantée...Une forêt enchantée...Ça lui rappellait, Aldarisce. Son enfance. Elle était née proche d'une forêt enchantée...Très charmante, d'ailleur. Mais son père, Hulard, lui, leur avait dit de la quitter. Elle avait étée envahie par tout les monstres aux alentours. Trolls, Ogres, monstres, sirènes des lacs et des ruisseaux...

Mais elle n'était plus dans cette forêt. Et elle regrettait tout ce qu'elle avait faite. Ne pas pouvoir contrôler sa magie, au mauvais moment, d'avoir lâché la main de son père pour qu'il tombe dans le vide, préférer sa vie au lieu de celle de son père, et tout cela en à peine quelques secondes. Elle n'avait rien fait aussi quand son père était tombé à l'eau dans la brume, n'avait rien répondu quand son père lui avait adressé ses dernières douces paroles...

La voilà. Proche de la mort. De la crise totale.

Elle le regrettait, tout cela. Le regret lui donna de la force. Une force qui s'éparpillait comme des racines sur un arbre aussi grand que la france. Une force qui lui permettait d'un peu ravoir sa magie. Son courage.

Elle ferma ses yeux, se rappella de tout ses moments tristes, et de tout ses moments bons, passés avec son père...

Ah!!!!! La fois ou elle et lui, au bord du lac, s'amusaient à se jeter dans l'eau, et que là un bateau fonçait vers eux et le capitaine riait (Ce n'était qu'une blague, bien sùr)...Et aussi la fois où elle avait frappé la joue de son père à sa fête car il avait oublié complètement la fête de sa petite fille adorée.

La fois où elle avait brûlée un livre par accident et que son père l'avait menacée jusqu'à ce qu'elle pleure...

Et la fois qu'ils avaient découverts une vieille dame morte dans les bois...

Tout ces moments d'aventures passées en famille, cette tristesse, ces peurs, ces regrets...

Ça lui avait donné de la force. Juste assez pour lui donner un gros coup, à ce bougre de monstre.

Et elle n'arrêta pas jusque là!!! Elle lui écorcha le dos, évita ses coups de queues, en prit un ou deux, se débattit, bougea lorsqu'une flèche avançait vers eux, et, à un moment, une des flèches heurta de nouveau le monstre. Dans la poitrine gauche, cette fois-ci. Ça ne le rendait pas du tout heureux, à ce pauvre pêcheur...

Enfin, pas si pauvre que ça, en fin de compte...

La flèche frappe la mèche de cheveux confus de la petite sorcière. Presque eue!!!

Et la, il a sa cible. La flèche va la heurter.

Et là, pile d'un coup, la queue du monstre se bouge, remplie de sang, et la flèche le finit une fois pour toutes. Mais l'âme d'Aldarisce n'était quand même qu'à moitiéé pleine...

Elle tomba par terre, sur une des queues du monstre, et se noya (Enfin, presque), dans l'eau aussi brune que la nuit, en ces temps-là. C'en était presque finit.

Le pêcheur, lui, satisfait, voulait en finir une fois pour toute avec elle.

-Allons pêcher.

D'un sourire narquois, il prit son arc, ses flèches, et visa vers la sorcière.