La voix
Elle escaladait, encore et encore, cette montagne appique, sans relâches. Et si, même, elle relâchait, elle tomberait, et sûrement se casserait un bras ou une jambe dans cette chute de 500 mètres. Elle se devait donc d'avancer, et d'escalader. Même si, des fois, ses mains s'aggrippaient à une roche trop piquante et que ça lui coupait la paûme de sa main, elle se devait d'avancer. Non seulement pour ne pas tomber ou même juste, tout simplement, mourir, mais aussi pour découvrir ce château mystérieux que tout le monde disait au Nord. Pourtant, il n'y avait point du tout de soleil à cause de ces nuages en neiges, et donc elle ne savait point du tout où elle allait, si c'était au Nord, au Sud, où...Ou dans la mauvaise direction: Vers le chasseur Ratutien. En plus, elle ne reconnaissaît point du tout, non plus, ce pays. Même pas sur toutes les cartes qu'elle avait vue avec son cher aimé père, ni même sur tous ces dessins accrochés aux murs de la chambre d'Hulard, sur ses vieux parchemins qu'il avait apportés dans toutes ses aventures dans tout ces pays étranger. D'ailleur, si elle n'était qu'en terre étrangères, elle serait, au moins, sur le pouce d'une nouvelle découverte qui allait, probablement, changer le monde pour toujours. Et donc, elle se forçait, encore et encore, à avancer, à l'infini, vers ces montagnes à Pics et cette neige grèlleuse, ainsi que toute cette glace glissate, au haut des toutes petites rivières gellées. Pendant tout son long et pérrilleux voyage, elle avait glissée, saignée, oh oui, et beaucoup de fois, avec ça!!!!!!!! Elle s'aggrippait, des fois, au mauvais rocher ou se faisait trop mal sur une roche pour continuer. Des fois, elle tombait loin, des fois, non, mais, pour la plupart du temps, elle hurlait, et son cri résonnait dans toute la vallée environnante. Par chance, elle avançait haut. Trop haut, même, qu'elle devait, avec le temps, se dire à elle-meme: "Ne pas regarder en bas...Ne pas regarder en bas...".
Après, oh oui, environ de cela, une journée entière ou deux, sans manger, sans trop trop boire (À part juste un peu de neige qu'elle prenait avec ses mains sans gants et qu'elle engouffrait dans sa bouche si vite pour ne pas se brûler les mains de froid...), elle était enfin, je veux dire ENFIN, ou non ENFIN arrivée au haut de cette montagne. Et il en avait, une de ces belles vues!!!!!!
-Ouaw!!! Dit une voix derrière elle.
Elle sursauta, glissa sur un des pics et tomba en arrière, pour aller, directement si vite, ricocher sur une de ces grosses roches glissantes qu'on trouvent, comme ça, accrochées comme des pustules, sur le haut des montagnes. Et gloussa, en hoquetant un peu vivement.
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