Déclin d'été
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La cloche a bien sonné, il est l'heure de pleurer,
Amour réel, amour pourri, amour vaincu,
À combien de tornades avons-nous survécu ?
Une dernière a suffi pour tout faire s'effondrer
D'où naissent mes larmes, viennent-elles de cette fin ?
Les années ont du poids mais n'était-ce qu'un mirage ?
Angoisse de l'inconnu, d'un nouveau paysage ?
Ou sacrifice vain de mon si vieux parfum ?
Sous l'orage, le courage semble si léger
L'envie, telle la jeunesse, semble s'éloigner
Le coeur n'a plus d'espoir, il est comme résigné
Sa cage est brisée mais il n'est pas moins piégé
À toi le futur, je demande pitié
Éloigne mes sombre idées, dégage-les,
Perdu comme je suis, il me faut certaines clés
Allume-moi le phare, montre-moi le sentier
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