CHAPITRE CINQUIÈME N°1
Ami, si je n’avais qu’un RÊVE à promettre à ma chère et tendre Maman, ce serait sans nul doute celui de voir naître une patrie où règnerait la belle et toute puissante quiétude.
Une patrie où les délices d’un sommeil bienfaiteur souriraient à tous ceux qui souhaiteraient l’apaisement de l’ensemble des esprits.
Dormir en paix. Voilà ce que je souhaite à tous mes frères humains, scélérats de la première heure, et cela malgré ma haine visqueuse envers ces mêmes voyous.
Si je te fais part de cette aspiration, c’est en corrélation d’être l’humain à avoir vécu l’expérience bien malheureuse du « TROMA » dont je garderais en mémoire l’insoutenable douleur psychique.
Dorénavant, je crois en l’ivresse de la quiétude, puisse-t-elle exister au-delà de l’éternité. Et puisque seule la quiétude n’a pas de frontière en ce monde, vivons heureux, car c’est dans cette ivresse que j’aspire au bonheur de l’être humain.
Qu’adviendrions-nous si, du jour au lendemain, le chaos s’invitait dans nos têtes ? Des monstres, des êtres habités par la folie meurtrière.
Dès lors, c’est dans l’habit du prophète que je viens te faire part de ma religion, de ma promesse à tenir. À cela, à cette ferveur qui guide mes pensées vers un ailleurs sublime, je me proclame celui qui se montre comme le plus généreux des hommes.
Et puisqu’il est de mon devoir de faire vivre dignement chacun de mes frères humains, je m’emploie à devenir un puits de savoir et de sagesse.
Ami, comprends, dès aujourd’hui, ma détermination à vouloir changer le monde. L’heure est venue. Vivons l’instant présent et ensemble nous aurons l’allégeance de vivre heureux.
ALORS, QUOI D’AUTRE ? J’ai fait un rêve prodigieux.
Annotations
Versions