Ce matin, Ermest est exceptionnellement en habit de prince normaux. À cause de l'événement, il ne continue pas son programme d'entraînement avant le couronnement.
Il regarde par une fenêtre et vois la jeune femme en plein arrangement du champ.

Il sort pour la rejoindre, alors que sa mère veut l'en empêcher. Son père emmène celle-ci aux cachots.

Ermest est posté devant la paysanne, qui ne le remarque pas tellement elle semble réfléchir.
Le prince s'accroupit et replace la plante qu'observait la jeune femme. L'intéressée lève les yeux et croisant le regard du jeune homme, manqua de tomber.

La paysanne : '' Excusez-moi, votre majesté ! Je manque à tous mes devoirs, je ne vous ais pas vu arriver donc je n'ai pas dit bonjour...''

Ermest rigole légèrement devant la réaction, qu'il jugea mignonne, de la paysanne.

Ermest : ''Je vous pardonnerais si vous me donnez votre prénom.''

Félicie : '' Je m'appelle Félicie votre majesté.''

Toujours accompagné de la petite révérence. Le prince sourit et pose inconsciemment sa main sur la joue de Félicie. Elle frémit de surprise mais se laisse faire.

Ermest : '' Appelez-moi Ermest et plus besoin de révérence voyons.''

Félicie acquiesça un peu timidement.

Le soir est arrivé, le prince assit pour l'occasion sur le trône, regardait dans le vide. Les princesses dansaient devant lui, chantaient même pour certaines. Le bal battait son plein.
Mais l'hôte de la soirée ne pensait qu'à Félicie, cette fille l'intéressait vraiment. Elle n'était pas de classe royale, n'avait pas la prétention au trône, n'était pas fille à papa et tout ce qu'on peut trouver comme fille inintéressante chez les princesses.
Certaines audacieuses venaient même enlever le prince de sa rêverie, pour une danse.
Il avait dansé nonchalamment avec deux d'entre elles. Le bal fut stoppé par le roi actuel car il voyait bien que c'était un désastre complet.
Cependant même une fois toutes candidate disparue, Ermest ne bougeait pas.

Son père s'approcha et le regarda.

Ran : '' Si tu la veux elle, il n'y a pas de soucis. Il faut juste que tu sache prendre en compte son avis et celui du peuple qui pourrait ne pas correspondre à ce que tu veux et... dans ce cas-ci savoir reconnaître ta défaite.''

Ermest : '' Père, je ne lui infligerai jamais un quotidien où ma mère manquerait de la tuer derrière mon dos à chaque instant.''

Ran : " En parlant de ça je l'ai empoisonnée. J'espère que tu ne m'en voudras pas mais elle devenait trop hérétique et elle me cassait les oreilles.''

Ermest : '' C'était ta femme quand même.''

Ran : '' Il y a bien longtemps que je ne l'aime plus et de toute façon à mon âge...''

Ils s'enlacèrent et finirent par faire du travail ensemble pour qu'Ermest s'habitue à ses futures tâches.

Le couronnement n'est plus que dans 3 mois.
Ermest a appris par le biais de son géniteur, que Félicie fait partie d'une grande famille de paysans. Dont certains membres ont même été servant de deux de ses ancêtres.
À cette info, un petit sourire se forma sur ses lèvres. Déterminé à lier cette femme avec lui.

Il n'avait après tout jamais autant eu envie de connaitre une femme ni jamais autant pensé à une en particulier.
Il se demandait si le frémissement qu'elle a eu ce matin même, est dû à une éventuelle peur des hommes ou si c'est parce que c'est le futur roi qui l'a touché.

Le fait que sa mère soit tuée par son père ne l'a pas tellement affecté. Elle l'avait tellement lessivé des 6 derniers mois et son père ne la supportait plus vraiment non plus.
Comme il est devenu agressif par moments à cause d'elle, il a aussi développé la perte des sentiments maternels et a intensifié sans le savoir vraiment ceux qui commençaient juste à naitre pour Félicie.

C'était de l'intérêt purement amical de base et ça s'est au fil des mois transformé en intérêt de couple.
Il n'a su parer à cette évidence au moment des faits. Cela fait un moment qu'il côtoie même qu'un cours instant Félicie, dans sa routine.