Brisons les barrières

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Nous sommes le matin, Félicie se prépare pour sa journée de pause. Aujourd'hui c'est sa grande sœur qui la remplace.
Heureuse, elle sort de bon matin pour une promenade.

Rentrant de sa longue promenade pour manger, elle salue sa famille.

Ermest lui sort l'après-midi et croise de loin la jeune femme qui partait pour la bibliothèque.
Elle lui fit un signe de main comme bonjour avant de débuter sa marche.
Quand le prince se mit à lui lancer :

Ermest : ''Où allez-vous de si bonne humeur ?"

Félicie : '' À la bibliothèque ! M'instruire.''

Le sourire aux lèvres elle attendit la réponse de sa majesté.

Ermest : '' Vous pouvez venir voir la mienne si vous voulez.''

Félicie marche en sa direction jusqu'à arriver derrière, la ''ligne de séparation''.

Félicie : ''Voyons votre château n'est pas un lieu public.''

Ermest : '' J'ai le droit d'inviter des amis et tu peux me tutoyer.''

Le prince cherche en vérité à briser ce mur de pierre qui les séparait.

Félicie : ''Je ne peux franchir la ligne...''

Ermest : '' Bien sûr que tu le peux.''

Il attrape la paysanne par les hanches et l'invite par légères pressions à avancer. Cependant comme cela ne menait à aucun résultat. Puisqu'elle ne bougeait pas, résolue.
Il finit par lui-même franchir le pas.
Se retrouvant ainsi à la faire reculer pour être dans le champ.

Félicie se mis à bégayer, affolée car les vêtements du prince vont être sales.
Il lâche ses hanches et lui sourit malicieusement.

Ermest : '' Un habit peut se salir de bien des façons. Je te montre juste à quel point ce n'est pas l'habit qui fait de moi qui je suis.''

Disant cela, il caressa doucement le menton de Félicie et s'en alla.

Ermest : ''Tu peux entrer si tu veux.''

Avait-il dit en continuant de marcher, il savait qu'elle ne viendrait pas. En effet elle n'est jamais venue.

Le soir, le prince regarda par la fenêtre arrière de la salle de bain. Il vit quelque chose de curieux. Félicie était en fait dans son champ, presque sur la terre du château à fixer le sol. Un air mitigé sur son faciès.
Ermest se vêtit d'une cape avant de mettre des bottes et entreprit de la rejoindre.

D'abord très concentrée, elle ne le remarquait pas puis elle vit le bout des bottes dans son champ de vision.

Félicie : '' Oh mon dieu, je ne vous ai pas entendu arriver.''

Ermest : ''Je suis votre dieu ?''

Félicie : ''Pardon ?''

Ermest : '' Je rigolais, accorderez-vous une danse à votre roi ?''

Félicie : '' Vous ne l'êtes pas encore mais j'accepte.''

Ermest : '' Ça ne saurait tarder.''

Il la souleva pour la ramener de son côté. Une fois Félicie posée au sol, celle-ci couina et fit de l'apnée.
Le prince l'a remarqué et la colla contre lui. Son visage se rapprochant dangereusement de celui de la jeune femme.
À quelques centimètres la paysanne recracha toute son air sur le visage du prince. Il rigola de sa réaction avant d'entamer un slow très doux et collé serré.

Ermest : '' J'ai besoin de toi.''

Sûrement rouge pivoine à l'heure actuelle, Félicie manqua de s'étouffer avec sa salive.

Ermest : '' Surprenant peut-être mais vrai. Devenir roi à tes côtés serait la plus grande fierté que je n'aurais jamais accomplie avant.''

Félicie : ''Je ne suis que la fille du fermier, ma famille a besoin de moi.''

Ermest : '' N'ayez craintes, votre famille recevra en temps voulu ce qu'ils auront besoin. Avez-vous peur belle demoiselle ?''

Félicie : '' Je n'ai pas peur de vous votre majesté mais de l'avenir du peuple et de ma famille. ''

Ermest : '' Sous mon règne le peuple sera mis en valeur, mon père a débuté un plan de soutien que je compte terminer. Mon peuple ce qui inclut votre famille, est ma priorité.''

Elle n'avait pas de mal à le croire mais... elle se sentais achetée.
Même si le prince n'est pas mauvais, la royauté ne l'a jamais réellement attirée. Pourtant le charme du jeune homme l'invitait à la tentation.
Une tête de plus qu'elle, cheveux court et brun, le teint légèrement doré par le soleil de l'été, des yeux profonds et bruns également.
Sa carrure est assez fine et ses muscles peu apparents. Un sourire ravageur sur les lèvres fines du jeune homme.

Il a toujours été très avenant, presque protecteur dans les quelques échanges entre eux. Elle ressent néanmoins dans ses yeux marrons, une lueur de souffrance violente. Non pas qu'elle soit déjà éprise du prince, mais elle a la fâcheuse habitude de vouloir protéger ceux qu'elle apprécie. Ce n'est pas un défaut, c'est juste qu'elle s'apprête à accepter sans vraiment réfléchir parce qu'elle veut savoir et l'aider.

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