Rencontre familiale
Le prince devant le silence de Félicie, s'inquiéta de l'avoir brusqué.
Il s'écarta et la tenant par les bras, il la regarda attentivement.
Ermest : ''Félicie, je...''
La jeune femme blonde aux yeux verts releva son regard, ce qui stoppa le futur roi dans son élan.
Félicie : ''Vous semblez avoir besoin de compagnie seigneur.''
Ermest ne comprit pas pourquoi elle disait cela. Il la regarda un instant avant de soupirer.
Ermest : ''Je te demande pardon. C'est bien trop rapide comme demande. J'ai promis que je prendrai en compte ton avis.
Repose toi bien belle Félicie.''
Il retournait vers son château après un baisemain délicat sur la main droite de sa voisine.
Quand celle-ci le retenu par le bras.
Félicie : '' Je ne vais pas te laisser ruminer ta tristesse dans ton coin.''
Ermest : '' Une fois tu me vouvoie et une autre tu me tutoie, je ne te suis plus.''
Félicie : ''J'essaie de ne pas te vouvoyer mais c'est un peu compliquer. L'habitude... sinon je sais que vous avez toujours été bon avec moi et se serai mentir si je disais que je ne ressens rien. Cependant vous êtes le futur roi et moi une paysanne ça ne colle pas ensemble.''
Ermest : '' Viens-tu de dire que tu ressens quelque chose ?''
Félicie : '' Ça n'a pas d'importance !"
Elle s'éloigna voyant qu'elle se trahissait toute seule. Il l'attrapa et la garda dans ses bras. Enfermée dans les bras du prince, Félicie se sentait bien et gênée à la fois. Sa prestance est si forte que même s'il n'a pas les muscles saillants, on se sent quand même en grande sécurité.
Ermest : '' Je pensais que tu me refusais pour ta famille mais tes sentiments ne sont pas à négliger. Je ne suis pas un homme très doux. Mais je ferais les efforts pour te voir sourire.''
Félicie : '' Je n'ai aucun droit d'être dans vos bras sir. Vous ne devriez pas faire attention à ma personne.''
Le prince resserre sa prise et regarde dans le vide.
Ermest : '' Je vous donne les droits de l'être alors. Je fais attention à qui je veux. Tu vaux plus qu'une fille des familles royales alentours. Elles sont arrogantes et je suis sûre que si tu leur déplace un cheveu... elles te castrent en deux secondes.''
Félicie rigole en imaginant la scène, son rire est doux et frétille dans les oreilles d'Ermest.
Félicie : '' On se voit demain.''
Elle s'en alla le cœur léger, ainsi elle pense qu'il ne souffrira pas de l'attente.
C'est compliqué de lui donner une réponse avec tout ce qui se passe dans sa tête actuellement.
Le lendemain soir, après le travail de Félicie dans le champ.
Ermest la rejoint et celle-ci se fait happé par un petit être humain.
Ermest : '' Excuse-moi c'est mon cousin.''
Le petit garçon sautait sur la jeune femme et elle le prit dans ses bras. Le môme sourit, joyeux.
Le petit garçon : '' Je peux venir chez toi ? Je peux ? Je peux ??''
Ermest : ''Voyons Harl, on ne demande pas ça à quelqu'un.''
Félicie : '' Venez donc prendre un verre, si ça ne vous dérange pas.''
Félicie se dirige vers sa maisonnée, Harl dans les bras et le prince la suivit de près.
Arrivé à l'intérieur, la famille accueille chaleureusement le petit monde.
Le père : '' Félicie, tu sais bien qu'on n’a pas de quoi accueillir le futur roi. D'ailleurs depuis quand tu lui parle ?"
Le prince s'avança pendant que Harl courait partout dans la maison.
Ermest : ''Depuis près d'un an et je n'ai pas besoin d'un accueil de grande envergure.''
Le père ne sut quoi répliquer, les bras ballants. Il ne s'attendait pas à cette réponse.
La mère discutait activement avec l'oncle de Félicie et Ermest le surveillait de loin. Il en profite même pour se rapprocher de la belle blonde aux yeux verts. Sous le regard du père qui voit le prince poser sa main sur la hanche gauche de sa fille.
Une demi-heure plus tard le cousin d'Ermest se fit embarqué par celui-ci.
La mère : '' Ma chérie ? Est-ce que tu l'aimes ?''
Félicie se met à balbutier sans jamais pouvoir répondre. Sa mère rigole et comprend vite la situation.
La mère : '' On ne t'en voudra pas si tu pars avec lui, ce serait même une fierté. Je me sens coupable de te voir travailler si dure au champ...Tu mérites la vie que tu souhaites avoir. Si cette vie doit être aux côtés du futur roi, ce sera là que tu dois être.''
Félicie est profondément touchée par les paroles de sa génitrice et sourit quand son père lui fait un hochement de tête approbatif.
Elle le perd quand elle croise le regard méchant de son oncle et s'en va dans sa chambre.
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