Rapprochement?
Le couronnement et dans une semaine désormais.
Pendant ces trois mois Félicie et Ermest n'ont pas fait grand-chose vis à vis de leur étroite relation.
Des moments de complicités par moments, un câlin surprise, un bisous presque sur la bouche...
Mais aucune réponse.
Amitié ambiguë qui fait rire leur proches.
L'oncle s'est vu rejeté de la ferme, lorsque le futur roi a évoqué la scène juste après avoir sauvé Félicie, d'une nouvelle attaque.
L'oncle a tenté dans un élan de désespoir... de violer la jeune femme devant toute sa famille. Ermest était là car il était désormais ami avec eux, et il avait pris le vieil homme par le cou. Ensuite il l'avait jeté dans le fumier et l'oncle avait détalé.
Un soir, la veille du couronnement. Ermest emmène Félicie dans le château en lui tenant la main.
Il souhaitait le lui faire visiter.
Cependant c'était sans compter la réaction de la gouvernante des serveurs.
La gouvernante : '' Oh mon dieu une sans argent !! Mais que faites-vous avec cette malpropre ?''
Remarque qui mit en rogne le prince en moins d'une seconde. De quel droit cette femme jugeait sa fréquentation ?
Ermest: '' Bravo vous avez gagné un contrat de démission, bonne soirée et à jamais.''
Tant dis que la gouvernante se fit embarquée en dehors avec le regard choqué. Ermest emmène Félicie dans une chambre d'ami.
Elle n'avait pas l'air très bien et il se tenait tête baissée loin d'elle.
Ermest : '' Je suis désolé que tu ais dû subir cela .... Je te propose de rester dormir ici ce soir, ce n'est pas la meilleure chambre du château mais elle est en face de la mienne. Tu seras plus en sécurité ici le temps qu'on s'occupe des mauvaises personnes.''
Il avait dit cela en levant la tête et le regard vide d'émotions.
Félicie : '' Ça ne m'aurait pas autant touchée il y a trois mois ...''
Ermest : '' Comment ça ?"
Félicie : '' Parce que maintenant je me rends bien compte, que je vous aime plus que de raison.''
L'homme se rapprocha de la jeune femme, frôlant légèrement ses bras des siens. La tête doucement penchée sur l'arrière droit de Félicie. Il finit par l'enlacer de derrière pendant quelques secondes où il se balança.
Il la retourna ensuite en même temps que ses mains glissaient le long de ses bras. Un regard pétillant remplaçait le regard vide qu'il arborait avant.
Pendant une minute le regard fixe, rien ne se passait. Le prince qui a doucement attrapé la fermeture du corset, l'ouvrit délicatement. Voyant la respiration de Félicie commencer à se dérégler, il ôta le corset. La petite mais ronde poitrine de la paysanne retomba, tout en restant cachée par la robe qui la recouvrait.
Ermest enlève son haut en entier devant le regard fuyant de sa jeune dame. Il lui ramena la tête vers lui et lui posa ses mains sur son torse.
Elle ne bougea pas au début, intimidée, puis elle entreprit de le caresser doucement. Son doigt angélique donnait des idées particulièrement bestiales à Ermest.
Qui s'empressa de la dévêtir sous les draps. Il n'y avait plus un habit, juste les couvertures cachant les parties intimes. Le presque roi embrassa celle qu'il voyait désormais comme sa femme.
Tout s'enflammait, le baiser devint plus puissant. Il était au-dessus d'elle, les bras de la jeune femme dans son dos dont une main dans ses cheveux bruns. Il s'attaqua à son cou, pendant qu'elle frissonnait au contact nouveau, du membre tendu et dur de l'homme qui la faisait délirer.
Il ne la prit pas, laissant une sorte de frustration s'installer.
Il avait peur de lui faire peur ou mal.
Elle était plongée sous les embrassades d'Ermest. Qui ne se permettait toujours pas de les lier.
Elle n'avait pas le temps de beaucoup bouger sous l'assaut de sensation provoqué par la bouche du beau brun. Cependant elle s'accrocha de ses jambes à la taille de celui-ci, provoquant un grognement sexy de sa part.
Il comprit le message qui était une invitation. Hésitant, il s'insérât en elle de façon intense mais douce. Lui arrachant un gémissement des plus excitant. Le coït dura un moment.
Au final, il avait été un vrai dieu du lit pour elle et avait pris soin d'elle avant de la laisser dormir. Car il savait que la première fois, ça fait mal. Seule chose que sa mère lui avait véritablement apprise sur le sujet.
Il n'avait jamais fait l'amour a une femme et se sentait heureux d'avoir réussi malgré cela, à la faire vibrer.
Il l'a emmené dans sa chambre après l'acte, pour qu'il puisse la protéger et s'occuper d'elle en cas de besoin.
Endormis dans les bras l'un de l'autre, la nuit passa en un clin d'œil.
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