Je n'en peux plus. Je vais imploser. Je ne peux pas exploser. Ils sont tous en train de vriller. Comment en réchapper ?

Ils s'insultent. Se disputent. Oui tu vas me dire que c'était un peu similaire avant. Mais avant c'était plus de l'ordre du "Je t'aime moi non plus" que de l'ordre je prends un couteau et je te l'agites sous les yeux en te disant "je vais te planter"

C'est plus possible et pourtant je suis bien là. En même temps ma pauvre fille, c'est toi qui a une époque avait choisi de vivre sur ton lieu de travail. Et toque 10 points pour moi.

10 points pour toi. Deux messages pour elle, un le matin au réveil et un le soir avant de se coucher. Qui dit mieux ? Je suis une horrible personne n'est-ce pas. Au bout du gouffre. T'aurais dû m'y pousser, tiens. Oui toi, là devant le miroir. Fais pas comme si tu ne me voyais pas, tous les jours t'es là. Tu me fais imploser, tu me ferais croire que je devrais craquer. Ils ont rien demandé eux. Ils sont comme nous. Piégés.

On est treize là-d'dans. Dix pour eux. Un pour toi. Un pour moi. Ca fait bien un, deux, trois.

Je crois que la solitude était lourde pour toi à plus de 100 km de là quand le collectif était lourd pour moi. On ne s'y retrouvait pas, toi en demande moi, moi en demande de fuir tout ça.

"Chérie..."

Qui eut cru que c'est la folie qui allait nous emporter quand ce que nous craignons était la distance.