Après avoir vendu ses vaches à Corinne, Vivian déménagea à Berck.

Il aimait se baigner nu dans la mer.

Corinne adorait la campagne et c'est son ouvrier, Mathéo qui s'occupait du bétail.

Elle préférait s 'adonner à ses passions : la peinture, l'écriture et la lecture.

Avec son chevalet et ses pinceaux, elle parcourait les jardins et pour elle, tout était possible.

Elle avait la main verte et tout poussait entre ses doigts : les laitues, les poireaux, les haricots verts, les pommes de terre, les betteraves, les poires, le thym et la lavande. Elle savait tout faire avec ses mains.

Elle ajoutait de la présure au lait et obtenait ainsi une crème bien épaisse.

Elle préparait ensuite le beurre. Le petit-lait était donné aux petits veaux. Elle rencontra d'autres producteurs qui s'étaient spécialisés dans l'élevage des cochons, des brebis.

Tous les samedis matins, elle partait avec sa copine Caroline, pour étaler sur le marché tous ses beaux fruits et légumes. Elles les vendaient pour une modique somme et préféraient souvent échanger poire contre pomme, thym contre laurier...

C'était l'entraide et la solidarité dans tout le quartier.

A la fin du marché, au troquet du coin, c'était tournée générale et au comptoir on chantait et on dansait.

Corinne était aussi douée pour le tango et aimer chanter à tue-tête « I will survive ».