J'ai poursuivi mon périple par le Camino del Norte en suivant la côte atlantique au nord de l'Espagne. Ce circuit est plus difficile que le Camino Frances mais plus beau, et il y a moins de monde.

Le Camino del Norte longe l’océan.

Bercée par les vagues de la mer, je m'en approchais au-dessus de belles falaises ou dans de petites criques ou même des plages.

Il n’y avait rien de plus que la mer.

J'appréciais ces moments fabuleux où j'étais seule en communion avec la nature.

A l'approche des villes comme Saint-Sébastien, Bilbao, fini les chemins , la chaleur du goudron était intenable. Après Santander, je longeais l'autoroute.

Le bruit et la pollution contrastaient avec le calme ressenti en bordure de l'océan et l'air iodé. En ville, le citadin ne prête même pas attention au pèlerin tellement il a l'habitude d'en voir.C'est comme s'il faisait partie du paysage.

En dehors de ces passages obligés dans les cités, je rencontrais également des amoureux de la plage.

Eux font du tourisme balnéaire à petit prix et n'hésitent pas à effectuer un bout de chemin en train ou en bus…

C'était la course aux gîtes car les hébergements étaient peu nombreux et espacés.

Je rejoignis à nouveau un chemin qui longeait l'océan et je profitai d'une petite plage déserte pour me déshabiller et prendre un agréable bain.

Il n'y avait alors que moi et l'océan.