XXVI

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Les trois syllabes, ça ressemblait à « tourpékesh », mais j’en suis pas sûr. Toujours est-il que l’ami Tito a bondi pour s’arrêter devant Alkan, à un mètre à peine.

Ils ont échangé des mots et ils se comprenaient très bien, tous les deux. Donc, Alkan est Albanais.

Le ton est monté, les gestes sont devenus secs et agressifs. Y a eu le nom de Katja et un doigt d’Alkan pointé sur Erk, qui a levé un sourcil étonné, y a eu un majeur de Tito brandi haut et fort, et j’ai entendu les mots « homo » et kanun.

Et tout à coup, les deux Albanais en sont venus aux mains. Tito avait l’avantage de sa petit taille et de ne porter que son Behemoth, Alkan celui de sa grande taille et d’une certaine force.

Je dois avouer que Tito nous a fait honneur. En tout cas, honneur à l’enseignement des Islandais, parce qu’à une ou deux reprises, il s’est sorti d’une situation difficile avec un coup vicieux d’ahemvé. Il a même fait voler l’autre, qui s’est ramassé comme un chat et est reparti illico à l’attaque.

J’ai été tenté à un moment de les séparer, j’ai même fait un pas en avant, mais Kris a mis son bras devant moi. Je l’ai regardé sans comprendre.
- Je n’approuve pas, mais parfois, c’est la seule manière de vider une querelle, m’a-t-il susurré au creux de l’oreille. Et puis, regarde mon frangin, il est prêt à intervenir.

Et en effet, je voyais le Viking qui s’était mis à portée de la bagarre. Ce que je voyais aussi, c’était le regard furieux du géant. Il se tenait sur la pointe des pieds, prêt à gicler vers les combattants.

Les autres s’étaient séparés par camp, inconsciemment, mais ça ne se voyait pas beaucoup. J’ai ramené mon attention sur les deux Albanais. Ces deux cons avaient le visage en sang, les jointures complètement écorchées, Tito favorisait sa jambe droite, Alkan son bras gauche.

Tout à coup, le sang chaud des Albanais a pris feu et deux couteaux ont jailli, les deux crétins se sont jetés l’un sur l’autre, une arme létale à la main.

Erk a poussé un rugissement de lion en colère, les a chopé par le colbak avant qu’ils n’entrent en contact et les a soulevé de terre, sous nos yeux ébahis. Il a jeté Tito dans ma direction, j’ai rattrapé mon pote et puis j’ai dû le retenir, avec l’aide de Kris, parce qu’à peine ses pieds ont-ils touché le sol qu’il a voulu repartir.

Alkan a volé vers Katja, qui a fait un pas sur le côté et c’est Vlad qui a ramassé son Albanais et, pour la même raison, a dû le retenir.

Les deux adversaires étaient proches l’un de l’autre et face à un Viking au bord du berserk. On l’a vu prendre une grande inspiration puis il a poussé un mugissement de taureau de combat, un rugissement de dragon. Comme ça, un hurlement, sans mot. Même Kris et Lin ont eu l’air surpris. Ben merde…

Deuxième inspiration, on s’est préparé à un autre coup de gueule. Mais le géant s’est redressé, a remis son keffieh en écharpe et y a glissé son bras gauche. Aïe…
- Je peux comprendre que vous ayez envie d’en découdre, les gars, mais les couteaux, c’est niet.

Putain, il paraissait tellement calme. C’en était flippant, juste après les cris et la démonstration de force. Parce que mon p’tit pote Tito pèse quand même 60 kg et que le Viking les a soulevés à bout de bras, ces soixante kilos, et que, quand je les ai réceptionnés, ces fameux kilos, j’ai bien senti la puissance du jet. Et qu’Alkan, à mon avis, avec son merdier sur le dos, doit avoisiner les 80 kg et, pareil, Erk les a soulevés à bout de bras. Et Vlad, en réceptionnant son pote, a dû mettre une jambe en arrière, sous le choc.

Qu’Erk ait pu faire ça avec son bras gauche, blessé, ça, ça m’a fait flipper aussi. Je me suis souvenu que les berserkers ne sentaient pas la douleur ni l’épuisement et combattaient jusqu’à mourir de leurs blessures ou de fatigue…
- Maintenant, vous allez nous expliquer pourquoi vous avez décidé de vous foutre sur la gueule comme ça. Même si, Alkan, j’ai entendu l’insulte que tu as lancée à Tito. Même si, Tito, j’ai vu ton doigt.

Les deux mecs se sont regardés et, parfaitement synchro, se sont mordus la lèvre inférieure et ont fini par parler.
- C’est le Kanun, a dit Alkan.

Erk s’est tourné vers Tito pour des explications.
- C’est la loi des montagnes, Erk. C’est le Kanun.
- Tu parles d’une explication ! Sois plus clair !
- C’est un truc de chez nous, vous ne pouvez pas comprendre.

Erk a continué à exiger des explications et les deux couillons ont répété en boucle : « C’est le Kanun » pendant que Lin et Katja discutaient rapidement dans une langue que je n’ai pas comprise. Par contre, ce que j’ai compris, c’était à quel point les Islandais, Katja et Vlad se connaissaient et se faisaient confiance. Normalement, jamais un officier en aurait laissé un d’un autre corps engueuler son subalterne. Mais faut avouer que le Viking en colère est vachement efficace.

Puis, la sentence est tombée.
- Tito, tu me déçois.

Le regard de mon pote… Blessé au cœur par la remarque de l’homme dont il était amoureux. J’ai cru voir un peu d’humidité suspecte au coin de son œil.
- Quatre jours de trou. A partir de tout de suite !
- Mais, Erk, j’ai voulu plaider sa cause, il fait trop froid la nuit.
- T’as qu’à partager sa punition, vous vous tiendrez chaud comme ça !

Oh merde ! Il était encore en pétard. Dans ces cas-là, il est blessant. Puis il s’en veut et s’excuse après. Mais là, la colère était toujours là. Finalement, moi aussi, j’étais un peu en pétard.
- Très bien, c’est ce que je vais faire ! j’ai répliqué.
- Non, Tudic, murmura Tito, tu ne peux pas. Ta tête…
- Ta gueule, p’tit con, j’ai répliqué à son oreille. Je fais ce que je veux.

Lin est intervenue. Elle est la seule à pouvoir annuler une punition décidée par ses lieutenants mais elle ne l’a pas fait cette fois-ci non plus. Elle m’a juste interdit de suivre Tito. Et j’ai hésité à me rebeller. Ça m’aurait permis d’aller au trou avec Tito, mais c’est vrai que j’avais mal au crâne.

Pendant ce temps, Katja était en train de remonter les bretelles d’Alkan et il avait l’air bien piteux, l’autre crétin. Je ne sais pas ce qu’elle lui a dit, mais il s’est approché de Tito qui s’est hérissé – je le tenais toujours, sans m’en rendre compte. Il s’est tourné vers Katja, espérant sans doute ne pas devoir aller jusqu’au bout. Elle est restée inébranlable. Même Vlad avait l’air fâché contre lui.

Il a marmonné quelques mots en albanais, Katja a dit en anglais : « Je n’ai pas entendu ! » Sa voix a claqué comme un coup de fouet.
- Je vous présente mes excuses, il a marmonné un peu plus clairement, en anglais.

Tito a commencé par avoir un rictus désagréable puis, voyant le regard bleu d’Erk qui le fixait, il a paru ruminer un moment et a tendu la main droite à son compatriote.
- Moi aussi, Alkan, je vous présente mes excuses.

Ils se sont serré la main. Seraient-ils amis ? Jamais. Mais en tout cas ils se sépareraient en étant un peu moins cons.

Frisé a accompagné Tito au trou, Erk a proposé à Katja de soigner Alkan mais l’autre couillon a secoué la tête en murmurant en albanais – il a parlé de sorcier, lui aussi, m’a dit Tito quand je lui ai demandé de me traduire – et comme le Viking avait mal à l’épaule, il a laissé tomber.

Les R&R sont repartis. Je trouvais injuste qu’Alkan ne soit pas puni mais Lin, qui avait bien compris l’expression sur mon visage, m’a expliqué qu’il ferait lui six jours de trou, pour avoir provoqué.

Il était à peine midi. On a bouffé froid, comme prédit. Y avait quand même une soupe chaude. J’ai demandé à Cook d’en mettre de côté pour Tito, avec un peu de pain.

Lin et Doc m’ont occupé une partie de l’après-midi, et j’ai pas pu apporter sa soupe à mon buddy. Quand j’ai pu aller la chercher, Cook m’a dit qu’Erk l’avait déjà prise.

J’étais furax. Il allait faire froid, Erk pouvait quand même laisser mon pote boire un truc chaud. En plus, il était blessé, il avait besoin de chaleur. J’ai pris une couverture de rechange et je suis parti d’un pas plein de colère jusqu’au trou, le fameux trou qu’Erk avait creusé sous l’effet de la fureur, quand il faisait encore chaud dans la journée. Ça m’a paru être une éternité plus tôt.

Au bord du trou, j’ai trouvé Erk assis, les jambes pendant dans le vide, le bras gauche toujours en écharpe.
- Qu’est ce que tu fous là ? j’ai demandé, hargneux. Et pourquoi tu as piqué la soupe que j’avais…
- Assieds-toi l’Archer.
- Explique-toi, Erk !
- Pas à un subalterne et pas tant que tu n’auras pas obéi.

Son ton était sans appel alors j’obéi. J’étais fumasse mais, en me penchant pour voir mon pote, j’ai réalisé deux choses : qu’il avait une couverture sur les épaules et « mon » bol de soupe dans les mains et que mon attitude était infantile.
- Désolé, Erk.
- En fait, tu tombes bien, je vais pouvoir m’excuser.
- Erk, je peux te parler librement ?
- Je t’écoute.
- C’est bien de t’excuser, mais ce serait mieux de ne pas avoir à le faire, en évitant d’être blessant, par exemple.
- Tu n’as pas tort, mon pote, mais tant que vous jouerez aux cons, ça risque d’être difficile.
- Mais Tito n’a pas joué au con, il a été provoqué…
- Tu as l’art de faire les bonnes remarques au bon moment, toi. Tito, si tu nous expliquais ce qu’est le Kanun ?

Mon pote n’a pas ouvert la bouche, Erk s’est penché.
- C’est un ordre, Tito, pas une demande.

Il a soupiré, puis :
- C’est une très vieille loi qui régit la vie sociale dans les montagnes des Balkans et donc, du nord de l’Albanie. C’est du droit coutumier du Moyen-âge, qui prime parfois sur le droit national.

Il a bu un peu de soupe.
- C’est un ensemble de règles, qui régit la place et le comportement de chacun. Deux points importants, la famille et l’honneur. Ton jeu de drague avec Katja l’a offensé. Pourquoi ? Elle est mariée ?
- Fiancée. Mais ce n’est qu’un jeu entre nous, commencé avant qu’elle ne rencontre son Sean. Ils sont bien assortis. Alors qu’elle et moi… elle est trop petite pour moi.
- Dit celui qui sort avec le Doc, 1m55 à l’ombre, a remarqué Tito ironique.

Erk a gloussé.
- Donc, si j’ai suivi, il t’a reproché mon jeu de drague.
- Pas tout à fait. Il a dit « Honte à toi » en passant à côté de toi et, comme je suis un peu couillon, j’ai voulu défendre ton honneur.
- Juste pour ça ? Erk a secoué la tête.
- C’est un peu plus fort en Albanais, surtout pour un putain de paysan du nord du pays. Y sont tous un peu cintrés, là-haut.
- Quelque chose me dit que t’es un citadin, toi. Et du sud, en plus.
- Bingo.
- Mais pourquoi vous en êtes venus aux mains ? J’ai bien compris qu’il te traitait de tante, mais…
- Comme je le disais, famille et honneur. L’homosexualité, ça va à l’encontre de la famille, hein ? Et pour eux, ce n’est pas honorable de servir de femme à un homme… Encore que l’honneur dont il s’agit est plus… Comme autrefois, quoi.
- Attends, j’ai dit, j’ai dû voir ça dans un vieux film en 2D. Y a des histoires de dettes de sang, de vendetta, et tout ça ?
- Oui, tout ça. La dette de sang avait tendance à décimer les familles, donc on a mis en place un paiement de la dette, par de l’argent, ou autre.
- Weregeld, a murmuré le Viking. Je comprends. Ça a été abandonné par mes ancêtres il y a un moment déjà. Mais nous avions un peu le même système. A l’époque où une vie en moins pouvait signifier la famine ou l’esclavage… Mais ça n’explique pas pourquoi tu as tiré ton couteau, Tito.
- Tu aurais préféré qu’il me saigne, Erk ?
- A tout prendre, oui.

On s’est exclamés, Tito et moi, on comprenait pas.
- C’est simple. Dans un combat à mains nues, celui qui dégaine son arme le premier reconnaît sa faiblesse ET passe pour le connard fini, puisqu’il ne suit plus les règles. Il devient la honte de sa bande, de sa famille… Donc, si tu avais laissé Alkan te planter, il aurait été le connard fini et on aurait même pu exiger de lui un weregeld. Les gars, quelle que soit l’offense, il ne faut pas escalader mais plutôt laisser l’autre frapper. Se défendre plutôt qu’attaquer le premier. Comme ça, on s’en sort toujours les mains propres. C’est pas toujours facile à suivre, et parfois, on morfle. Mais ça en vaut la peine.
- Et laquelle de tes cicatrices, j’ai dit pour rigoler, en a valu la peine, Erk ?

Il m’a jeté un drôle de regard.
- Celle de la cuisse droite. J’ai défendu l’honneur d’une femme, ça m’a valu un peu d’hosto et les faveurs de la dame. Mais surtout, l’autre a perdu les faveurs et de la dame et de ses potes.
- Les faveurs de la dame, hein ? j’ai insinué.
- Ouais, le temps de ma convalescence. Elle avait l’honneur flexible…

On a échangé un regard de mecs et on a rigolé.
- Bon, il a dit en se levant, Tito, ton pote t’a gentiment apporté une deuxième couvrante, donc tu devrais passer une bonne nuit. L’Archer, t’es chargé de le nourrir, mais ne le gave pas. Vu qu’il ne bougera pas pendant quatre jours, on ne voudrait pas le mettre au régime dès sa sortie, hein ?

On est rentrés à la base.
- Erk, pourquoi tu ne lèves pas sa punition ?
- Et pour quelle raison je ferais ça, mon pote ? Tu as remarqué que lui ne me l’a pas demandé.

J’ai opiné.
- Ecoute, l’Archer, on a été assez sympa avec vous mais laisser un étranger à la Compagnie le pousser à dégainer son surin, c’est inacceptable. Si l’autre trouduc est assez con pour être offensé par l’orientation sexuelle des gens, qu’il aille se faire foutre.

Il a fait une pause. Puis, avec un sourire :
- Ce qui lui posera un sacré problème de conscience s’il est homophobe.

Je me suis marré.

* *

Le soir, je suis allé porter à dîner à mon buddy. Comme il ne répondait pas et que sans lampe je n’y voyais rien, j’ai fini par descendre dans le trou, avec la corde à nœuds. J’ai tâtonné dans le noir et j’ai touché un corps chaud et à moitié conscient.
- Tito ?

Il a gémi. J’ai dû lui faire mal. Je l’ai tâté. Il n’était pas seulement chaud, il était brûlant. Et à chaque fois que je le touchais, il gémissait.
- Putain, Tito…

J’ai maudit Erk de ne pas l’avoir soigné. J’ai réfléchi à un moyen de sortir mon pote de là pour l’emporter à l’infirmerie. Je devais avoir le cerveau encore bien à l’envers pour oublier que je portais mon laryngophone et que je pouvais demander de l’aide au PC Ops.

J’ai commencé par retirer sa ceinture à Tito, ça l’a fait glousser comme un crétin et il a voulu défaire la mienne.

J’ai mis ça sur le compte de sa fièvre.

Avec sa ceinture, j’ai attaché ses poignets ensemble, devant lui, pour pouvoir le prendre sur mon dos et avoir les mains libres.
- Savais pas que tu étais dans le bondage, Tudic, il a marmonné en gloussant encore et en essayant de m’embrasser.

J’ai mis ça sur le compte de sa fièvre.

J’ai défait ma ceinture, que j’ai gardée à la main, j’ai passé ma tête entre les bras de Tito et je l’ai hissé sur mon dos. Il m’a fait une proposition indécente.

J’ai mis ça sur le compte de sa fièvre.

J’ai utilisé ma ceinture pour bloquer ses jambes et je me suis péniblement hissé à la corde. Putain ! Heureusement que c’est une corde à nœuds. Neuve. Parce qu’à nous deux on faisait 140 kg et qu’il fallait espérer qu’elle ne pète pas. Le pauvre Tito gémissait dans mon oreille pendant toute la montée. A tel point qu’en arrivant en haut, je l’ai tout de suite posé à terre, me demandant ce qui lui arrivait. Puis je me suis souvenu que pendant le combat il favorisait sa jambe droite. Meeerde… j’avais peut-être empiré sa blessure.

Je l’ai pris dans mes bras, j’ai réussi à lui faire mettre les siens autour de mon cou, pour tenir, et j’ai cavalé autant que possible jusqu’à l’infirmerie. P‘tite Tête, de garde à la barbacane, a eu le bon réflexe, lui, en nous voyant, de demander du monde à l’infirmerie via son laryngophone.

Quand j’y suis arrivé, y avait Doc, Nounou, Erk et Lin qui m’attendaient. J’ai déposé Tito sur la table, j’ai chopé le géant par son col et je l’ai sorti de l’infirmerie.
- Pourquoi tu l’as pas soigné tout à l’heure ?! Hein ?! La punition était pas assez forte ?!
- Oh, tu te calmes, Tugdual Kerhervé, et tout de suite !

D’une seule main, il a bloqué les deux miennes.
- J’ai plusieurs réponses, il a repris quand j’ai arrêté de me débattre. Faut dire qu’il m’avait soulevé et que mes pieds touchaient à peine le sol. Dans le désordre : j’ai appris à ne pas soigner quand j’ai mal, sauf en cas de vie ou de mort. Il ne l’a pas demandé. J’ai mal. L’autre crétin avait refusé. Tu ne me l’as pas demandé non plus.

Là, j’ai tiqué. Meeerde…
- Désolé, Erk.

Il m’a lâché.
- Je suis vraiment désolé, Erk. Dis ?
- Oui ?
- Tu peux faire quelque chose pour lui ?
- On va voir ce que me demande Doc. Lui n’a pas d’allergie, donc la médicine moderne fonctionne.
- Mais ton don ?
- J’ai mal. Et dans ce cas-là, je risque de lui transmettre ma douleur. J’y peux rien, c’est comme ça. La douleur m’empêche de me concentrer et de soigner comme il faut. D’où le cas de vie ou de mort. Ou d’infection à stopper, comme dans le cas du Gros.
- Et pour sa punition ? j’ai osé demandé.

Il m’a regardé longuement, Lin à ses côtés.
- Franchement, Kerhervé – c’est sérieux, s’il utilise mon nom –, y a que le Capitaine pour lever la punition. En ce qui me concerne, t’es de corvée laverie demain.

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