Chapitre 1 (Des larmes sur ma guitare) Partie 1
J'adorais lorsqu'il me faisait rire à un point où je ne pouvais plus m'arrêter. Je pouvais en avoir mal au ventre, comme quand nous rions tous de bon cœur. Mon premier copain, il avait le tour pour me faire rire aux éclats. Le pire dans tout ça, c'était qu'il était capable de garder son sérieux. Mais à un moment, il finissait par craquer et rire avec moi. Comme cette fois où nous étions à la bibliothèque et qu'il avait pris un bouquin au hasard dans la rangée où nous nous trouvions. Je me souviens, il était tombé sur un livre en espagnol. Il tournait les pages et lisait les premières phrases qu'il voyait pour me faire rire. Bien sûr, à l'entendre parler dans une autre langue qu'il ne maîtrisait pas très bien, je riais, tentant de le retenir. Seulement, à un moment je ne pouvais plus. Évidemment, tout le monde sait à quel point rire dans un coin de la bibliothèque peut déranger les gens autours. Et je comprends tout à fait. Je me dis moi-même souvent, pourquoi les gens s'amusent à parler ou rire trop fort alors qu'ils savent qu'ils sont dans une bibliothèque? Et bien, je ne sais pas si c'était le fait que leur copain faisait tout pour les faire rire.
Cette année j'aurai bientôt 18 ans, et mon copain, A.J, est âgé de 19 ans. Je l'ai rencontrée justement au collège l'année dernière, et le mois prochain, ça fera un an que nous sommes ensembles.
Lorsque j'étais plus jeune, j'entretenais des relations amoureuses avec d'autre garçon, mais pas assez sérieuse. Ce que je veux dire par là, c'était que je pouvais être en couple avec un garçon pendant 1 semaine et ensuite, il allait voir ailleurs. Nous sommes tous comme ça au tout début, et un jour, on grandit et on se rend compte ce qu'est le vrai amour. Encore là, beaucoup de gens ne rencontre pas l'amour réel durant leur vie. La seule façon pour eux de trouver ce sentiment de coup de foudre, c'est d'être avec une fille ou un garçon pendant quelques semaines et ensuite, ils cherchent désespérément ce sentiment qu'ils ont perdu très vite. Ce n'est pas ça l'amour. Le vrai amour c'est lorsque le coup de foudre du tout début dure pendant très longtemps, et pas seulement quelques semaines. Je sais, des gens se disent peut-être que je ne suis qu'une fille de 17 ans et que j'ignore totalement de quoi je parle. En fait, c'est beaucoup plus compliqué que les gens peuvent croire. Mon histoire n'est pas ordinaire. Alors c'est pour cela que je ne compte pas mes petits copains du primaire comme ayant été une vraie relation. Voilà pourquoi je considère A.J comme mon premier et unique copain. À la place, je préfère dire que ces garçons du primaire n'étaient que des expériences dans ma vie. Je me suis rendu compte d'une chose. Toutes les filles de mon âge ont déjà sortie avec des garçons et ne sont plus vierge. Dans mon cas à moi, je n'avais pas encore trouvée le bon moment. Je sais qu'A.J devient de plus en plus impatient, parce que même si notre couple aurait bientôt un an, je ne me sentais toujours pas prête pour une relation intime. Au tout début, il était très compréhensif, mais à force de le repousser, j'ai finis par y voir une sorte de dérangement. Tout compte fait, j'essaie de ne pas trop m'en faire pour ça, parce que je crois que chaque femme mérite le respect et la patience de son partenaire. Du moins, je ne veux pas le faire encore attendre une année entière. Je devais me mettre à l'idée que les relations intimes devaient faire partit de la vie amoureuse. Il fallait tout simplement trouver le bon moment pour ça.
Ce midi-là, où A.J s'amusait à me faire rire avec des livres espagnols, nous étions sortis pour se rendre à la bibliothèque qui était tout près de l'école. Nous y sommes allez fréquemment parce que j'adore les livres et tout ce qui concerne la littérature. Les midis au collège étaient assez ennuyants, je devais l'avouer. D'habitude, lorsque je venais ici, je savais ce que je cherchait comme livre, alors nous ne perdions pas notre temps à rire. Hors, ce midi-là, je n'avais pas planifiée de prendre des livres. C'était sur ces entrefaites que nous avions décidés de faire ça, lire des lignes en espagnols et rire aux éclats.
Peu de temps après, la bibliothécaire se pointa dans notre rangée.
-Excusez-moi, s'adressa-t-elle à nous.
Je me retournai tandis qu'A.J ferma le livre qu'il tenait.
-Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais cet endroit est une bibliothèque. Si vous avez envie de vous amuser et rire comme bon vous semble, alors allez ailleurs, mais pas dans une bibliothèque, nous expliqua-t-elle, à voix haute.
Son physique m'en avait déjà assez dit. Une vieille bibliothécaire aux cheveux en bouclettes et portant d'horrible lunette qui étaient vigoureusement trop ample pour son visage.
Lorsqu'elle quitta notre rangée, je me retournai vers A.J qui semblait avoir eu la même réaction que moi face à cette dame.
Il rangea le bouquin à sa place.
-Tu as remarqué qu'elle parlait plus fort que nous? Me demanda-t-il, en chuchotant.
Effectivement, c'était la même impression que j'avais eu. Je comprenais absolument qu'elle devait nous demander d'arrêter de rire trop fort, par exemple, le ton utilisé pour nous le dire n'était pas pour autant approprié que le nôtre.
-Peu importe, allons-nous en, finit par dire A.J.
Je jetai un œil à l'horloge dans la bibliothèque et constata que les cours nous appelaient.
-Ouais, allons-y.
Nous quittâmes la bibliothèque, sous le regard furieux de la bibliothécaire.
Nous avions eu de la chance de ne pas être arrivés en retard à notre cour, puisqu'en ayant franchi la porte de mon cour de science, la cloche sonna pour indiquer que les cours étaient à présents commencés.
Le professeur leva la tête vers A.J et moi, qui tenions chacun nos manuels dans nos mains et restant planqués sur le seuil de la porte de la classe. Il retira ses lunettes et nous dévisagea quelque secondes tous les deux.
-Mais qu'attendez-vous? Finit-il par nous dire. Entrez et prenez place.
Nous nous avançâmes vers la dernière table dans le fond, tout près de la porte, qui était d'ailleurs la seule place vide, et nous nous y installâmes.
-Vous avez de la chance que je ne vous colle pas une retenue pour votre entrée très juste dans mon cour, nous dit-il, tout en écrivant le plan du cours sur le tableau blanc à l'avant de la classe.
Pendant que l'enseignant était occupé à écrire, j'en profitai pour sortir mon coffre à crayon dans mon sac tandis qu'A.J lui, retira sa veste, l'accrocha derrière sa chaise puis se rassit pour ensuite sortir son matériel de science. L'enseignant resta silencieux tout comme les élèves dans la classe. La seule et unique chose que nous entendions dans la classe, c'était le bruit assez dérangeant que faisait mon copain tout en déposant brusquement ses trucs sur notre table. Au tout début, le professeur ignorait ce chambardement, par contre, les élèves nous lançaient des regards de découragement. La patience de notre enseignant ne dura pas. Je donnai un léger coup de coude contre le bras d'A.J et il me regarda, inconscient qu'il dérangeait le cours.
-Quoi? Me demanda-t-il en chuchotant.
Je lui montrai, avec un signe de tête, l'enseignant qui lui, fixait A.J sans rien dire. Même avec un signe de tête, il ne comprenait toujours pas ce que je voulais dire.
Lorsqu'A.J remarqua enfin qu'il dérangeait les autres, il arrêta tout, tout en s'excusant.
-Merci, lui répondit le professeur.
Dès le début du cours, il nous informa que nous allions faire un cours laboratoire. Ce qui voulait dire que nous allions devoir avoir une très grande concentration pour éviter de mettre le feu à l'école. La raison pour laquelle je disais ça, c'est parce que faire des expériences scientifiques en compagnie de mon copain, ce n'était pas un jeu d'enfant, sans vouloir le vexer.
Je ne croyais pas que notre enseignant de science nous détestait, néanmoins, je croyais plutôt qu'il n'appréciait pas la façon dont mon amoureux se comportait en classe. A.J est un garçon très maladroit et la plupart du temps, il n'écoute pas tellement en classe. Alors il ne comprend pas toujours ce qu'il faut faire durant les heures de travail individuel ou en équipe. Heureusement, j'étais toujours là pour lui venir en aide. De ce fait, nous évitions la catastrophe de justesse lors d'un laboratoire, par exemple. Je sais, ce n'était pas de sa faute, mais je pouvais aussi comprendre qu'à un certain moment, ces manières deviennent désagréables pour un groupe d'élèves.
Suite aux explications du professeur, nous devions maintenant nous lever à tour de rôle pour prendre le matériel nécessaire pour le laboratoire.
Une fois à notre tour, je m'occupai d'emmener le matériel qui se trouvait à l'avant, et c'était partit.
Nous devions écrire nos résultats sur le document donné par notre enseignant, et ce document contenait environ 4 pages pour les résultats. Tout ça pouvait paraître interminable, toutefois, c'était les tableaux qui donnaient l'impression que le document était plus long.
Comme je m'en étais douté, en voyant ce document, A.J se démoralisa avant même d'avoir commencé.
-Attend, il se moque de nous?
-ça va, ne te décourage pas. Le tableau des résultats prend beaucoup d'espace. Mais tu verras, ça se fera rapidement.
-Ouais, soupira-t-il.
Je le guidai pour les expériences avec le matériel de laboratoire et moi je m'occupais d'inscrire les résultats au bon endroit.
Grâce à notre fabuleux travail d'équipe, notre document avançait très bien, et grandement plus vite que ce qu'A.J avait pensé.
Depuis le début de notre relation, le comportement d'A.J avait énormément changé. Ses notes à l'école avaient augmentés, et il m'avait même mentionné que c'était grâce à moi si ses notes étaient meilleures. Il avait raison, je l'avais pleinement aidé lorsqu'il avait besoin d'aide dans un devoir ou dans ses études. À l'école, je suis, la plupart du temps, celle avec la plus belle note, et ce n'est pas du tout pour me vanter. Je suis ce genre de fille qui adore aider les gens lorsqu'ils en ont le plus besoin. L'encouragement est une bonne façon de montrer aux autres qu'ils peuvent y arriver. Et c'était ce que j'avais fait avec A.J. Je l'avais, dans un certain sens, rendu plus sérieux dans ses études, et il en était très reconnaissant.
A.J était un garçon avec un passé extrêmement difficile, question familiale. Alors qu'il était âgé de 5 ans, son père a quitté la maison et il les avait laissé, sa mère et lui, sans argent et sans aide. Ils ont alors dû emménagés chez sa grand-mère et depuis ce temps, A.J n'entend plus parler de son père. Il paraîtrait qu'il aurait voulu refaire surface dans leur vie, mais A.J a délibérément refusé. Et je le comprenais qu'il n'ait pas envie de le revoir après cette horrible chose dont il a été victime avec sa mère à cause de son père.
J'avais déjà rencontrée sa mère à plusieurs reprises et elle une très bonne personne. C'était grâce à elle si A.J avait tout de même su se débrouiller à l'école au primaire. Mais avec les années, ça avait changé. L'entrer au secondaire fût très difficile, puisque c'était à ce moment que son père tentait de revenir dans leur vie. Je ne pouvais imaginer à quel point il devait souffrir d'avoir été délaissé par son propre père à un aussi jeune âge. Ce qui me faisait le plus mal dans tout ça, c'était de me dire que moi j'avais eu la chance d'avoir un père formidable et avec qui j'avais une relation plus qu'excellente, mais que lui non. À la place, il avait eu ce genre de père. Si je le pouvais, je demanderais à mes parents de retourner dans le passé pour pouvoir élevé A.J et avoir un vrai père, présent pour lui. Malheureusement, rien de tout ça n'est possible. Des gens ont moins de chance que d'autre dans la vie, et c'est malheureux à dire.
Que dire de ma famille? Il n'y a aucun mot pour décrire l'amour pour ma mère, pour mon père, pour ma sœur... Ils sont toute ma vie. Une partie de mon âme et une partie de mon cœur. Vous serez probablement surpris par la différence d'âge entre ma sœur et moi. Ava à 6 ans alors que moi, j'aurai bientôt 18 ans. C'était tout de même fou lorsque j'y repensais. Une partie de ma vie, jusqu'à me onze ans, j'étais resté enfant unique et j'étais loin de me douter qu'un jour j'aurais une petite sœur. Et bien, c'était le plus beau cadeau que la vie pouvait m'offrir. Savoir que j'aurai une petite sœur ne faisait pas peur, mais j'avais même cru qu'elle était le cadeau que je désirais avoir depuis longtemps. Pour ma sœur Ava, j'étais sa coqueluche, admirée par elle. Je suis comme sa deuxième mère. Je ne peux exprimer la joie que j'éprouve d'être la sœur aînée de cette magnifique petite fille. Ma mère me reparle souvent de ça, à quel point elle est fière de la relation exceptionnelle entre ma sœur et moi. C'était une relation que tous les parents d'enfants souhaitent voir. Et mes parents ont eu une chance immense de pouvoir avoir des enfants inséparables.
Pour la prochaine étape du laboratoire, je demandai à A.J de me laisser faire, puisque cet exercice demandait des mélanges compliqués.
Nous échangeâmes de place pour que je puisse faire l'exercice.
-Alors, je commence. Et n'oublie pas d'inscrire les résultats, lui rappelais-je.
-Ne t'en fait pas, je m'en occupe.
-D'accord.
L'exercice des mélanges se déroulaient très bien pour le moment.
Pendant que j'étais occupé dans l'exercice, nous discutâmes en même temps.
-Tu sais à quel point j'ai de la chance que tu sois ma copine? Non c'est vrai, qui ne voudrait pas d'une copine qui nous aide à augmenter nos notes?
-Je sais, tu me le répète sans arrêt.
-Et je t'avais déjà dit que tu étais la plus respectueuse de toutes mes copines? En tout cas, je tenais à ce que tu le sache.
-Tu essaie de me déconcentrer c'est ça?
Je le regardai, puis il me sourit. Même s'il me répétait sans cesse les mêmes choses, j'étais toujours heureuse de l'entendre. ça me faisait sentir apprécier par mon copain.
Durant ce petit instant où nous nous sommes regardés, je vis que le visage d'A.J changea en panique.
-Oh mon dieu, attention! Me cria-t-il.
Il se leva d'un bond de sa chaise et je tournai la tête lorsque je vis le liquide déborder du cylindre gradué et couler sur mes mains. Rapidement, le liquide se répandit sur notre table de travail.
-Oh mon dieu seigneur, dis-je.
A.J courut jusqu'à l'évier au fond de la classe pour chercher le nécessaire pour nettoyer ce gâchis. À présent, tout le monde nous regardait dans la classe, cependant, je ne me préoccupais pas de ça. Je me préoccupais plutôt de ce qui passait à notre table. Il était malheureusement trop tard. Notre document était fichu.
A.J revenu avec un tas de papier brun et s'empressa de nettoyer tout ce qui était couler sur notre table. J'allai à mon tour à l'évier et je retirai mes gants que je portais pour ensuite nettoyer mes mains.
Notre enseignant regardait tout ce spectacle et personne ne réagissait. J'avais pu voir le découragement dans son visage, et maintenant, j'avais peur qu'il nous expulse du cours après ce que nous avions fait.
Après m'être lavé les mains, je retournai aider mon copain à ramasser le reste du dégât à l'aide de papier brun.
Pendant que nous nous occupions de notre carnage, le professeur se levai de sa place et il venu nous rejoindre dans le fond de la classe. Nous levâmes tous les deux la tête vers lui, désormais anxieux de ce qu'il allait nous dire.
Il poussa un soupir de démoralisation et il retourna à l'avant à son bureau pour prendre l'un des derniers documents vierge. Il nous l'emporta ensuite et il me tendit le document.
-Essayer de faire attention la prochaine fois, nous dit-il.
Je pris le document, le remerciai et il demanda au groupe de continuer leur travail.
Je regardai A.J et nous nous sentîmes soulagés de ne pas avoir été expulsés du cours.
-Ouf! Fit-il. Pendant un instant j'ai vraiment cru qu'il allait être en rage contre nous.
-Ouais, moi aussi.
***
La cloche sonna, annonçant la fin du cours. A.J et moi fûmes les derniers à sortir de la classe.
Alors que nous nous apprêtions à quitter le local, l'enseignant nous appela.
-A.J, Taylor, venez ici quelques minutes.
Je regardai A.J, ayant une mauvaise impression.
Nous nous avançâmes tous les deux jusqu'au bureau de l'enseignant, d'un pas légèrement hésitant. Une fois-là, il nous fixa tous les deux en silence. Dès le départ, son regard n'était pas rassurant.
-Que vais-je faire de vous deux? Finit-il par dire. Comment dire? Chaque fois que vous êtes dans mon cour, quelque chose arrive. Il y a d'abord les retards à répétition, et ensuite...
-Monsieur, nous ne sommes jamais en retard, le coupa A.J. Nous sommes arrivés à l'heure... mais seulement un peu trop juste.
-Laisser-moi terminer jeune homme. Et si nous parlions de ce laboratoire d'aujourd'hui? Que s'est-il passé pour que votre expérience tourne à la catastrophe?
Alors qu'A.J s'apprêta à répondre à sa question, je lui coupai la parole pour m'expliquer.
-C'est de ma faute monsieur.
A.J me regarda, l'air surpris. Il était persuadé que c'était de sa faute, mais en fait, non. C'était de la mienne.
-Oui, c'est à cause de moi, et je voudrais m'en excuser. Il y a un moment où j'ai été légèrement déconcentré et... c'est là que ça mal tourné.
-Taylor, permettez-moi de vous dire que vous être une très bonne élève et que vos notes sont exceptionnelles. Mais je ne crois pas que se sont dans vos habitudes de faire des dégâts dans une classe.
J'avais l'impression que cette phrase prononcé par mon enseignant voulait dire que ce n'était pas de ma faute, et qu'il voulait jeter le blâme sur A.J.
-Je sais, j'ignore pourquoi j'ai été déconcentré, mais... ce n'était qu'un accident. Et je vous assure que ça ne se reproduira plus.
-Vous êtes certaine que vous me raconter la vérité? Ou prenez-vous le blâme à la place de votre copain?
-Attendez... quoi?
Où voulait-il en venir au juste? Il croyait réellement que je faisais ça pour épargner mon copain des conséquences? Je n'étais pas une menteuse et je savais que c'était mon devoir de rester concentrer sur ce que je faisais lors d'un laboratoire.
-Je ne vois pas ce qui peut vous donner cette idée.
-Écouter Taylor, je ne veux pas porter des accusations à l'égard d'A.J, mais depuis l'année dernière, votre comportement a beaucoup changé. Vous avez un nouveau copain et il s'est par hasard retrouvé dans la même classe que vous. Et c'est depuis ce moment que je trouve une petite différence dans votre comportement en classe. Dite-moi, est-ce que votre relation amoureuse à un impact sur votre façon d'agir en classe?
Je m'étais retenu de crier des bêtises à mon enseignant. Il était en train de mettre ça sur le dos de ma relation amoureuse avec mon nouveau copain. Ce qu'il racontait était faux, mes notes étaient toujours aussi bonnes. Mon copain n'avait rien à voir avec ce qui s'était produit aujourd'hui.
Je n'avais cependant pas envie de me disputer avec lui. Je suis sorti du cours de façon sauvage.
-Veuillez m'excusez, mais... je dois partir à ma pause, et je n'ai pas le temps de parler de ça, dis-je, en quittant son bureau.
A.J me regardai partir, puis il venu me rejoindre quelques secondes après.
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