-Tu n'aurais pas dû papa, dis-je à mon père, me sentait tellement mal. 

-Taylor, ça me fait plaisir. Et tu veux que je t'avoue? Dès que j'ai vu cette voiture aux enchères, j'ai su que ça devait être la tienne. J'ai tout donné pour pouvoir l'avoir. À la dernière minute, je croyais la perdre, mais on dirait bien que le ciel voulait absolument que tu reçoives ce cadeau pour tes 18 ans. 

-Oh oui, et ça je peux te le confirmer, rajouta ma mère. 

ça me touchait en même temps de savoir que mon père avait tout fait pour pouvoir avoir cette voiture pour sa fille. 

Bien que mon party d'anniversaire ait finalement très bien débuté, au contraire de ce que j'avais en tête, j'invitai Kristine à venir dans la cour arrière. 

Très peu de temps après avoir reçu ma première voiture, datant de 1962, notre petit groupe d'ami du secondaire se pointa à leur tour chez moi. 

Ils avaient chacun emmenés un cadeau et je trouvais ça si attentionné de leur part. Chacun de leur cadeau étaient emballés avec soin, et ça me prouvait qu'ils l'avaient fait par plaisir, et non par obligation d'emmener quelque chose pour mon anniversaire. 

« Vous n'auriez pas dû » leur avais-je dit, tout comme je l'avais dit à mon père pour ce qu'il m'avait fait comme cadeau. 

Ce matin, en me levant, en préparant tout pour cette fête, que j'avais cru anéantit, je n'aurais pu penser que Kristine viendrait en fin de compte, que mon père m'aurait donner une voiture de 1962, comme étant d'ailleurs mon premier véhicule à vie, et que tous mes copains du secondaire auraient emmenés un cadeaux soigneusement emballés. 

Je considérerais toujours cette fête comme étant la plus réussit depuis mon tout premier jour d'anniversaire. 

À leur arrivée, nous nous sommes tous jetés dans le buffet, tel une bande de loup affamés, et je devais dire que ma mère n'avait pas eu tort d'avoir acheté toute cette nourriture, que j'aurais cru de trop. 

Après s'être bourré dans ce buffet comme si nous n'avions pas mangé depuis des jours, je décidai de passer aux cadeaux avant de prendre le dessert. Je voulais garder ça pour la fin. ça terminait toujours bien une fête, selon moi. 

Pour les cadeaux, je voulais terminer par Kristine, puisqu'elle était ma meilleure amie et que c'était une sorte de rituelle dans nos anniversaires de terminer soit par moi ou par elle. 

Elle était d'accord elle aussi pour conclure. 

D'abord, je commençai par Camila, la plus benjamine du groupe, si je me souviens bien. C'était une belle jeune fille blonde aux cheveux bien aplatit, brillant, et aux yeux bleus éclatant, comme moi, mis à part que mes cheveux était frisé naturellement et non aplatit comme Camila. 

C'était la première fois que je recevais ce type de cadeau, toutefois, j'avais aimé. Elle m'avait offert un savon à la citrouille. Oui, ça existait. Moi, j'adorais tout ce qui était fait avec de la citrouille, tout compte fait, je ne savais pas encore, moi, peut-être comme vous, qu'il existait du savon à la citrouille. J'avais déjà entendu dire que la purée de citrouille aidait beaucoup à la peau sèche. C'était excellent pour la peau, tout simplement. 

Kristine avait-elle dit à Camila que j'adorais les choses à la citrouille? Kristine était au courant que je raffolais des choses à la citrouille. Sinon, c'était une très drôle de coïncidence. 

La prochaine, c'était Inès. Celle-ci était tout le contraire de Camila, question physique. Une très jolie brune, grande, et je pouvais dire que c'était un type de fille qui savait très bien prendre sa place dans un groupe. Elle adorait aussi avoir l'attention sur elle, d'être regardé, remarquer. Bref, même si elle était tout le contraire de moi, je m'entendais bien avec elle. Je la respectais et elle me respectait, c'était l'essentiel. 

Le cadeau qu'Inès m'avait donné, je savais que c'était Kristine qui lui avait parlé de ça comme idée. Un poinçon pour crée mes propres pics de guitare! Ce cadeau était parfait pour moi. 

Comme je m'en étais si bien douté, Inès m'avait effectivement dit que c'était Kristine qui lui avait parlé de mon don pour jouer de la guitare. 

Quand Kristine leur avait parlé de mon invitation pour le party, Inès n'avait pas su quoi m'offrir comme cadeau, m'avait-elle expliqué. Et lorsque Kristine lui a dit que je jouais de la guitare, alors elle s'était concentrée sur ce type de cadeau. 

Je garderai cette petite attention très précieusement. 

Le suivant, Adam. Adam était le plus timide de ce groupe, et c'était ce que j'appréciais chez lui. Non, pas le fait qu'il soit souvent dans son coin sans dire un mot, mais bien parce qu'il était le différent du groupe. Un adolescent, petit, pas trop gros, pas trop maigre, aux cheveux ébouriffé, écoutant de la musique hors de notre génération. 

J'ai toujours été obsédée par les gens différents de la société. Voilà pourquoi j'aimais bien Adam. 

Son cadeau était tellement mignon. Il se souvenait de mon obsession pour les chats? Je me souvenais en tout cas que c'était quelque chose qui l'avait marqué chez moi. 

Il m'avait offert un T-shirt avec la silhouette d'un chat tracé en blanc sur un tissu noir. 

Il m'avait dit en même temps qu'il ignorait quelle grandeur je portais dans les vêtements.  

J'observai le T-shirt dans son ensemble. Il avait l'air bien. 

-ça va, je crois qu'il va me faire, lui répondis-je. 

-D'accord. Si jamais ça ne te fait pas, met-moi au courant et j'irai te l'échanger. 

-Merci. Mais tu te souvenais de mon amour intense pour les chats? 

-C'est bien une chose que je n'ai pas oublié de toi. 

ça me rappelait que nous passions des dîners à parler ensemble, Adam et moi, retirés du groupe au bout de la table, et je lui racontais tout ce que j'achetais en lien avec les chats, dont des vêtements. Il m'a dit à un moment qu'il n'avait jamais connu de fille ou de garçon qui avait une obsession aussi grande pour ces petite bêtes poilues, même si c'était commun à entendre. J'étais la première dans son entourage. 

Suivante, Angelina et la dernière des filles du groupe. Angelina était une fille qui rigolait toujours. Elle avait constamment un sourire chaleureux sur son visage doux et rassurant. Elle était le genre de fille qui ne parlait dans le dos de personne, ni même jalouse de personne. Elle était un vrai rayon de soleil. 

Pour sa part, Angelina m'avait offert un oreiller avec une forme de cœur au centre, dans lequel il y avait des mots positifs écrit à l'intérieur. 

Ce n'était pas pour rien que je la surnommais « le rayon de soleil ». Même ses cadeaux étaient remplit de positif. 

Le dernier du groupe, avant de terminer avec Kristine, Henry. Vous vous rappelez de ce garçon qui m'avait proposé son numéro de téléphone, après le match de football, alors que j'étais en pleine rupture et que je commençais à éprouver de fort sentiment pour Nick? Bien c'était lui, Henry. 

Je voyais toujours dans son visage, cette façon dont il avait de me regarder, je savais qu'il allait me reparler à un moment ou à un autre de ce fameux soir où il m'avait laissé son numéro.

Il sera déçu quand je lui parlerai de Nick.

Le cadeau d'Henry fût une bougie poussière d'étoiles. C'était une autre chose que j'adorais considérablement aussi, les bougies. Quand j'avais envie de me détendre, soit à cause du stress, il suffisait d'allumer une bougie pour pouvoir me décontracter parfaitement. Je faisais cela en particulier en prenant un bain. 

Le cadeau de chacun avait été remarquable. J'étais véritablement combler. Ils n'avaient aucunement été obligés de se forcer pour trouver des cadeaux. En opposition, moi j'y avais vu l'effort et l'amour qu'ils y avaient mis. Ce sont tous des choses qui me représentaient, comme le poinçon pour crée des pics de guitare. 

J'étais plus que satisfaite. 

Désormais, c'était au tour de Kristine. Ma Kristine me réservait toujours quelque chose d'inattendu. 

Cette année, pour mes 18 ans, elle m'avait offert un pendentif en forme de cœur et à l'intérieur, lorsque je l'ouvris, Kristine y avait collé une photo de nous deux, à l'intérieur du pendentif en cœur. 

Je ne savais pas si l'amitié pouvait durer éternellement, mais l'amitié entre Kristine et moi étaient impérissable jusqu'à présent. Depuis le tout début de notre relation, jamais une seule fois je n'avais vu notre amitié dépérir. S'il y avait une personne en qui j'ai pu être reconnaissante toute ma vie, c'était elle. Elle était toujours là pour moi quand ça n'allait pas dans les plus durs moments de ma vie, et c'était réciproque de mon côté. 

-Merci Kristine, la remerciais-je en la serrant dans mes bras. 

Je devais remercier dieu d'avoir rendu cette journée plus ensoleillée, alors qu'elle s'annonçait comme étant orageuse. 

Tout était plus parfait. Pourtant, une seule chose manquait pour satisfaire entièrement mon cœur qui l'était à 99 %. Nick. J'aurais tant voulu qu'il soit présent aujourd'hui, que je prenne sa main lorsque nous serions tous en cercle dans la cour. J'avais cependant décidé de profiter du temps que j'avais avec mes amis. Je n'avais pas à bousiller cette fête parce que mon copain me manquait. 

Malgré tout, une partie de moi souhaitait qu'il se montre à un moment chez moi, en surprise, comme Kristine l'avait fait. 

Suite à avoir ouvert tous les cadeaux de mes invités, nous nous sommes jetés dans le trampoline de ma sœur. Bon, pas tous en même temps, bien sûr, néanmoins, le trampoline pouvait supporter le poids de beaucoup de gens. Mais il ne fallait pas non plus exagérer. Ce trampoline avait coûté une fortune à ma mère. 

Avant d'embarquer, j'avais laisser jouer de la musique sur un haut parler que ma mère m'avait prêté pour la fête, une playlist que j'avais créé spécialement pour ma fête, question de mettre un peu d'ambiance. De la musique quotidienne que j'écoutais, comme les Beach boys ou Shawn Mendes. De la musique complètement différente dans ces deux cas, en revanche, moi j'adorais tous les types de musique, en particulier le pop et le country. Shania Twain pour country et Britney Spears pour le pop. ça m'arrivait même d'écouter de la musique heavy metal, tel que Disturbed ou Korn. 

Nous nous étions amusés comme de vraies adolescentes dans le trampoline de ma sœur. 

Ma mère avait tolérer de nous laisser faire puisqu'il était tellement rare que j'en profitais pour sortir dans la cour. Elle nous laissait amplement profiter du beau temps à l'extérieur. 

Nous avions fait les fous durant une bonne demi-heure, peut-être même plus longtemps, en dansant et en chantant à tue-tête la chanson There's nothing holding me back de Shawn Mendes. 

Il y avait si longtemps que je ne m'étais pas sentit aussi jeune dans ma peau et que j'avais fait la fête comme ça. Je pouvais dire que ça m'avait véridiquement libérer dans un sens et de me laisser aller comme ça, comme s'il n'y avait plus de limite à mon énergie. 

Notre regain d'énergie épuisé, nous avions disposés les chaises en forme de cercle et nous nous sommes assis pour relaxer un peu et discuter en même temps. 

Tandis qu'une discussion s'entamait entre tout le monde, moi je n'avais que Nick en tête. ça me rongeait le cerveau de ne pas le voir ici, parmi nous. 

Je demandai un petit moment à mes invités. 

J'avais quitté le cercle et j'avais sorti mon portable de ma poche de mes shorts en jean que je portais. J'avais écrit un texto à Nick pour lui demander comment ça se passait au boulot. Je ne faisais pas ça pour le déranger et l'obliger à quitter le restaurant pour venir ici, mais bien parce que j'avais envie de lui parler un peu. Il me manquait. Je ne l'avais pas vu depuis mardi ni parler, après cet appel que je lui avait passé le jour de mon anniversaire. 

J'envoyai le texto, un moment d'hésitation avant, puis je fermai mon portable, restant quelques secondes seules dans mon coin, sans que les autres aient porté attention, sauf un. 

Une voix masculine, juste à quelques centimètres derrière moi appela mon nom et me fit tressaillir. 

Je me retournai et me retrouva face à Henry. 

-Henry? 

-Désolé, je t'ai fait peur? 

-ça va. 

Si Henry était venu me voir, c'était pour une raison. J'avais un doute, mais je ne voulais pas que ce soit à propos du soir du match. Je savais pourtant qu'il allait revenir là-dessus et qu'il n'allait pas faire comme si de rien n'était, sans vouloir savoir ce que j'avais fait de son numéro. Autant mieux lui dire maintenant pour Nick et moi. 

Instinctivement, à la seconde même il avait ouvert la bouche pour en sortir un mot, je parlai. 

-Je sais pourquoi tu es venu me voir Henry. 

-Euh... vraiment? 

-Oui. Tu veux sans doute me reparler du soir du match de football, là où tu m'as laissé ton numéro de téléphone?

-D'accord, je suis démasqué, m'avoua-t-il, assez étonné que j'aie deviné pourquoi exactement. 

Il aurait pu croire que je lisais dans ses pensées. 

-Je suis désolé Henry, mais je suis en couple maintenant. 

Je n'avais pas tourné autour du pot pour lui annoncer. Je ne voulais pas lui faire perdre son temps à conquérir le cœur d'une jeune fille déjà occupé. 

-Ah... fit-il. 

Il baissa la tête, ce qui me démontra qu'il était déçu de l'apprendre. 

-Écoute, si tu n'es pas intéresser, n'ai pas peur de me le dire. Je peux comprendre. Tu n'es pas obligé de t'inventer un petit copain pour me faire fuir. 

Raisonnablement, ce qu'Henry venait de me dire était assez idiot de sa part. Il croyait sérieusement que je m'étais inventé un faux copain pour éviter qu'il fasse une approche avec moi? Que pouvait-il en savoir de ma vie amoureuse? 

-Henry, je suis réellement en couple, lui répondis-je poliment. 

-ça va, si tu me dis que tu es en couple, alors je te crois. C'est seulement que tu me l'as annoncé très vite et je me suis dit que tu le faisais pour m'éloigner. 

Alors pourquoi avait-il pensé à ça s'il disait qu'il me croyait? 

-Excuse-moi, me dit-il. C'est sorti un peu de travers, c'est tout. 

Au même instant, la porte arrière de la maison s'ouvrit et le bruit attira l'attention de tout le monde dans la cour. 

C'était ma mère. 

-Taylor! M'appela-t-elle. 

-Oui maman!? 

-Il y a quelqu'un pour toi! 

-Au téléphone?! 

-Non!

Ma mère retourna à l'intérieur et laissa place à cette personne. 

Vous devinez peut-être?   

Quand je vis Nick sortir de la maison pour venir nous rejoindre dans la cour, je pensais encore que c'était une blague. 

-Nick? Lui dis-je. 

Ce fût instantané, je partis d'un pas de course et alla dans sa direction. 

Je sautai dans ses bras, comme si nous nous n'étions pas vu depuis des semaines ou des mois. Je ne pus m'empêcher de l'embrasser passionnément, devant tous mes invités. ça me manquait tant de sentir ses lèvres contre les miennes. 

Cette fois, la fête était complète. Elle avait atteint son 100 % avec l'arrivée de mon copain. 

Comment cette journée pouvait être plus parfaite à présent? 

-Nick, qu'est-ce que tu fais ici?! Comment tu as pu te libérer? 

Il y avait eu une petite durée de malaise parmi mes invités, attendant que je leur présente cet homme qui venait d'entrer dans la cour, si imprévisiblement. Ils se doutaient tous que c'était mon copain juste à la façon dont je l'avais accueilli. 

-Pour toi je trouve toujours le moyen de me sauver de mon boulot. 

-Ton père le sait? 

-Il le saura. 

Ce qu'il était imprévisible et tellement attentionné envers moi. ça méritait un second baiser de ma part. 

Nick leva les yeux en direction de mes copains qui s'étaient tous levés de leur chaise, attendant que je fasse les présentations. 

Je me retournai vers mon groupe d'amis, quelques-uns tenant un verre de jus dans leur main. 

-Alors, tu me l'es présente? Me demanda Nick. 

-Oh, bien évidemment. Excuser-moi tout le monde, j'étais seulement un peu enthousiasme. 

Je pris la main de Nick et je l'entraînai parmi mon cercle d'amis pour pouvoir les présenter à tour de rôle. 

-Donc, je vais commencer par Kristine, ma meilleure amie. 

-Enchanté, lui dit Nick en lui serrant la main. 

-Pareillement, lui répondis Kristine, un sourire différent sur son visage. 

Je connaissais ce sourire-là. C'était quand elle rencontrait un garçon qui lui plaisait physiquement qu'un sourire inhabituel se dessinait sur ses lèvres. Bon, qui ne pourrait pas tomber sous le charme de Nick? 

Je connaissais bien mon amie. Malgré qu'elle puisse trouver Nick très charmant, jamais elle n'essayerait de me le prendre. Jamais de la vie. Elle préférerait mourir plutôt que de me faire ça. Et de toute façon, ce n'était pas parce qu'elle le trouvait joli qu'elle sauterait sur la première occasion pour me le prendre.  

J'étais idiote parfois de douter des agissements de ma meilleure amie. 

-J'ai beaucoup entendu parler de toi, lui avoua Nick. 

-Vraiment? Eh bien je peux dire que c'est la même chose de mon côté. 

Je présentai par la suite les autres, Angelina, Inès, Camila, Adam et Henry. 

Tandis que Nick serrait la main de tout le monde, Kristine me fit un signe, voulant me dire qu'elle trouvait mon copain assez mignon. Je lui rendis un sourire, ayant déjà compris en voyant son visage face à Nick. 

Je discernais dans l'expression du visage d'Henry qu'il y avait un dérangement. Il n'osait pas trop regarder Nick. Il se contentait plutôt de regarder au sol. 

ça avait confirmé que j'avais bien raison et que je n'avais pas mentit pour pouvoir l'éloigner de moi. 

-Et comme vous avez dû le constater tout le monde, voici mon copain, Nick. 

Tout le monde s'intéressa à Nick dès que les présentations furent finit. 

-ça fait combien de temps que vous êtes ensemble? Nous demanda Angelina. 

-Euh... si ça vous dit, on pourrait continuer de discuter tous ensemble, en cercle. 

-Oui, bonne idée, rajouta Angelina. 

Mais alors que nous nous apprêtions à reprendre nos places dans le cercle de chaise, Nick proposa quelque chose au groupe. 

Pour moi, c'était oublier, mais on dirait bien que pour Nick, ça lui était resté en mémoire. 

Pour être sincère, j'aurais préféré que ça ne refasse pas surface durant ce party, qui avait été organisé spécialement pour mes 18 ans. 

C'est à ce moment de la journée que cette fête à commencer à être saboter. 

-Hey tout le monde, commença Nick, je peux vous proposer quelque chose? 

Je regardai Nick, tout comme les autres, curieux de savoir ce qu'il avait à nous proposer. 

-Il y a l'un de mes copains qui fait une fête en ce moment chez lui. Je lui avais promis que je passerais lui dire bonjour. Si ça vous intéresse, vous êtes les bienvenus. 

Je savais exactement de quelle fête il parlait. Celle que Brian avait organisé avec des collègues de bureau et à laquelle il nous avait invités, Nick et moi. Et correction. Nous n'avions jamais promis à Brian d'y être. Il nous l'avait seulement offert et nous avions répondu que nous allions y penser. 

-Est-ce qu'il y aura de la boisson? Demanda Henry. 

-Oui, c'est une fête. 

C'était une fête aussi ici. Pas besoin de boisson pour pouvoir s'éclater. 

Je voyais dans le visage de tout le monde, lorsqu'il avait été précisé qu'il y aurait de l'alcool, que le groupe semblait très intéressé, et j'avais le sentiment d'être la seule qui était moins enthousiasme pour cette fête chez Brian. Je n'avais pas envie de me retrouver parmi des inconnus et à boire de l'alcool. Ce n'était pas ça pour moi faire la fête. 

Je m'approchai un peu plus de Nick pour pouvoir lui chuchoter quelque chose. 

-Tu as parlé à Brian? 

-Oui, et tu n'as pas à t'inquiéter. Je l'ai appelé et il a dit qu'il comprenait et qu'il voulait s'excuser en personne, me répondit-il, tout en chuchotant, alors que tout le monde étaient très gaieté à l'idée de cette fête.   

Je savais que ça allait totalement faire l'affaire de Kristine. Les fêtes avec de l'alcool, c'était bien des endroits où elle se sentait très à l'aise. ça, c'était quelque chose que je n'avais pas en commun avec elle, tout comme la sociabilité. 

-Tu voudrais donc que j'aille là-bas pour qu'il me présente ses excuses? Demandais-je à Nick, toujours en chuchotant. 

-Si tu es d'accord. 

Logiquement, la décision pour se rendre à cette fête revenait à moi. ça se faisait de partir comme ça d'un party pour se rendre dans une autre fête? Moi je ne trouvais pas. 

-Taylor, qu'est-ce que tu en penses? Me demanda ma meilleure amie. 

Tout le monde s'était entendu que c'était à moi de décider puisque c'était mon party. 

Je savais qu'eux ils mouraient d'envie d'y aller, même ils me suppliaient de dire oui, presque à genoux devant moi. 

Je me sentais trop médiocre de devoir refuser d'y aller, même si ce n'était pas ce que je voulais. Je ne pouvais pas dire non. Ce qui m'avait blessé le plus, c'était le fait que mes invités veuillent aller là-bas parce qu'il y aurait de l'alcool. Et mon party dans tout ça? Je pense que ça devenait inintéressant pour eux ici et que Nick était venu les sauver de cette pénible fête. Je me doutais bien qu'il y aurait de l'alcool là-bas. C'était déjà plus intéressant pour eux que des jus de fruit. Ce n'était aucunement de la jalousie envers Brian que j'éprouvais. C'était la réaction de mes amis qui me faisait le plus mal.

Tout allait bien. Pourquoi gâcher ça maintenant? 

-Sens-toi très à l'aise Taylor, m'avait dit Nick. 

Comment pouvais-je refuser? 

J'avais fait l'erreur d'accepter d'aller là-bas, chez Brian. Je dis bien « l'erreur », et vous comprendrez bientôt pourquoi. 

Ce sera le premier coup de couteau dans mon cœur de jeune fille amoureuse, croyant qu'elle vivrait un vrai conte de fée. 

Je n'avais pas choisi ce qui me faisait plaisir, mais bien ce qui allait faire plaisir aux autres. Au surplus, plausiblement que si j'avais accepté d'aller là-bas, c'était pour pouvoir entendre les excuses de Brian de sa propre bouche. 

Non, ça ne me convenait pas de me rendre à cette fête et de me retrouver parmi des inconnus, néanmoins, j'allais faire un effort, je me l'étais imposer. En même temps, possiblement que ça me permettra de faire la paix avec Brian et de recommencer à zéro avec lui. J'avais envie d'oublier son agissement déplacé envers moi. 

Avant de pouvoir aller à cette fête, j'allais devoir faire face à ma mère, lui demander son autorisation, et je savais pertinemment que cette idée n'allait pas lui plaire du tout. 

Ce sera l'occasion pour elle de refuser, comme ça je serai plus soulagé parce que j'avais été incapable de dire non à mes amis. 

Quand ma mère nous avait vu, toutes mes amis et moi entrer à l'intérieur tous ensemble, elle se posa assez rapidement des questions. Elle était en train de repasser quelques-uns de ses vêtements lorsqu'elle nous a vu entrer en troupeau dans la maison. 

-Taylor, je peux savoir ce que vous faites? Me questionna-t-elle, en arrêtant son repassage, éberlué de nous voir tous là. 

-Euh... maman, je pourrais te demander quelque chose? Lui dis-je, tout en frottant mes mains l'une contre l'autre. 

C'était l'un de mes signes de stress très courant, me frotter les mains l'une dans l'autre. Ma mère les reconnaissait tous. 

-Je reconnais ce signe de stress Taylor. Alors je me doute bien que ce que tu vas me demander ne plaira pas. 

En fait, si je frottais mes mains comme ça ensemble, ce n'était pas parce que j'avais la crainte que ma mère nous dise non. Au contraire, je voulais que ça réponse ce soit ça. Je n'avais pas eu le courage de leur dire que je ne voulais pas y aller, par contre, ma mère elle pouvait le faire. 

-Alors, qu'est-ce que tu as à me demander? Me dit-elle en déposant son fer à repasser, prête à m'écouter. 

J'aurais préféré qu'elle continue son repassage. C'était plus facile pour moi de lui poser une question que lorsque j'avais tout son attention. 

-D'accord... dis-je en regardant Nick, comme si je m'attendais à ce qu'il s'explique. Eh bien... il y a une fête en ce moment... en fait c'est plutôt l'ami de Nick qui a organiser cette fête chez lui. Je voulais savoir si tu serais d'accord qu'on y aille? Nick voulait aller le saluer et... ça me donnera l'occasion de le rencontrer en même temps. 

Ma mère m'observa quelques secondes puis elle jeta un coup d'œil vers la cuisine, en direction de l'horloge au mur. 

-Et pour le gâteau? 

-ça pourrait être après, suggérais-je. 

Ma mère fixa mes pieds sur le sol, réfléchissant à la réponse qu'elle allait nous donner. 

-D'accord, soupira-t-elle. 

Je pus entendre des exclamations de joie derrière moi de la part de mes amis. 

Alors là, elle me surprenait encore. Depuis ma sortie à Dyess, je trouvais que ma mère acceptait plus facilement de me laisser sortir. Elle devait enfin se rendre compte que je n'étais plus une enfant. 

-Mais ne rentrer pas trop tard, d'accord? 

-Ouais. De toute façon on allait là pour saluer son ami, rien de plus. 

-Mais tu sais Taylor, je trouve ça assez surprenant de ta part. Toi qui déteste les fêtes, tu me surprends. 

-Bien c'est Nick qui me l'a proposé et nous étions tous d'accord pour y aller. Et je ne déteste pas tant les fête que ça maman. 

Oui, nous avions tous été d'accord, sauf moi. 

-Oh et avant que vous partiez, comment allez-vous rendre là-bas? Où est-ce qu'il habite cet ami? 

-On peut y aller à pieds, répondit Nick à ma mère. C'est à peine 10 minutes de marche d'ici. 

-Très bien. Et une dernière question. Est-ce qu'il y aura de l'alcool là-bas? 

Ce qu'elle était fouineuse de tout savoir sur les endroits où je me rendais. Mais ne l'oublie pas ma chère Taylor, c'était pour ma sécurité si elle posait autant de question. 

-Oui, il y a de l'alcool, lui répondit encore Nick. 

-Faites attention, d'accord? 

-Maman, ça va. Je pense qu'on sera tous capable de se contrôler. 

C'était assez honteux de dire ça devant tout mon groupe d'amis. Elle avait l'air de nous donner des ordres comme si nous étions de vrais dévergondés quand nous nous retrouvions dans une fête avec de l'alcool en grande quantité. 

Enfin maman, tu me connais mieux que ça. 

Je crois que mes amis et moi étions tous assez grand et mature pour connaître nos limites. 

-Et Taylor, n'oublie pas ton portable. 

-Oui ça va, lui répondis-je, tout en lui faisant un signe discret qu'elle en faisait un peu trop.  

Mes amis allaient penser que j'étais sous surveillance chaque fois que je quittais mon domicile.

Nous sommes tous sortis par l'avant de la maison, ma mère nous ayant donné un maximum d'une heure et demi pour être de retour à la maison. 

Dès que la porte d'entrée fût fermée, Henry se retourna vers moi après avoir descendu l'escalier de béton à l'avant. 

-Dit donc Taylor, ta mère est sérieusement parano. 

Immédiatement, Inès intervenu. 

-Sale con! Ne dis pas ça! Lui dit-elle en lui assénant un coup amical sur l'épaule. 

Ils se mirent tous les deux à se chamailler comme de vrais enfants du primaire. 

Je n'avais pas vraiment apprécié ce commentaire qu'Henry avait fait à propos de ma mère. Peut-être que moi aussi je le pensais, mais je savais qu'elle le faisait pour mon bien. Ce n'était pas une raison pour le dire à voix haute devant tout le monde. Il pouvait le penser, encore, il n'était pas obligé de le dire tout haut. À sa place, je me serais trouvé ignoble de parler comme ça d'un parent de l'une de mes amies. Ce que les gens pouvaient être méchants parfois. 

Je devinais que cette arrogance envers moi devait être dû au fait qu'il soit jaloux parce que j'étais en couple avec Nick, croyant au début que j'avais tout inventé pour l'éloigner de moi. 

ça je me l'étais promis. Il devra arrêter son petit jeu d'insolence parce que je lui ferai vite savoir que ça ne marchera pas avec moi. J'en avais marre de me faire marcher sur les pieds. Les gens me prenaient pour la proie facile ou quoi?