Chapitre 12 : Le pouvoir des Nagada

L'homme avait tiré sur Bratulos. Ce dernier était totalement inconscient, il ne pouvait pas bouger pour l'éviter. Il était à sa merci. Mais quelqu'un s'interposa entre lui et la balle. Bratulos était sauvé mais à quel prix ?

Hugues s'était sacrifié. Il s'était jeté pour le sauver. Il s'écroula sur un Bratulos évanoui. Il succomba sur le coup, la balle l'avait transpercé en pleine tête. Sa cervelle explosa dans tous les sens. Tom hurla, les deux Nagada pleuraient. L'homme au costume rigola. Il dit :

-On se sacrifie pour sauver son ami, comme c'est touchant. Ne t'inquiète pas, ton ami va te rejoindre.

Il braqua son fusil et se prépara à tirer. Les hommes qui étaient avec l'homme au costume saisissait les camarades de Bratulos. L'homme tira mais la balle manqua sa cible. Il se concentra et retira. Cette fois, la balle alla vers Bratulos. Il allait mourir.

Soudain, un acacia poussa et bloqua la balle. Dix personnes arrivèrent sur des dromadaires. Mohamed et Rachid les reconnaissaient. L'homme au costume ordonna de tuer les trois camarades de Bratulos puis que les hommes se retirent. Mais ils n'ont pas eu le temps d'exécuter l'ordre, trois hyènes bondirent sur eux, libérant les camarades. Les bêtes les dévorèrent. Tom et les deux Nagada allèrent se réfugier près de leurs sauveurs.

L'homme au costume grinça des dents, mais il n'allait pas se laisser abattre. Il lança :

-Voilà à quoi vous vous êtes rendu, seulement dix Nagada pour un Atlantis. Vous n'avez pas peur ?

Un des Nagada lui répondit :

-Notre chef nous a ordonné de nous battre jusqu'à la mort pour sauver cet homme. Nous le ferons !

-Si c'est comme ça, battons-nous !

L'homme balança son fusil et retira son T-shirt. Il laissa apercevoir une importante musculature et un torse recouvert par plusieurs cicatrices. Neuf Nagada descendirent de leurs dromadaires. Le dernier libéra les trois menottés et pris Bratulos. Puis, ils partaient dans la direction dans laquelle les Nagada étaient arrivés. Soudain, les trois hyènes sautaient sur l'Atlantis par derrière. Mais il esquiva facilement et les frappa tellement fort sur leurs têtes qu'elles s'arrachèrent du reste du corps. Il s'écria :

-Préparez-vous à mourir, vous ne pouvez pas me vaincre !

Il tapa dans ses mains et dit "C'est parti". Il courut en direction de ses ennemis. Il n'en faisait qu'une bouché, il les tua tous.

Quelques heures plus tard, Bratulos se réveilla. Il regarda autour de lui. Il était dans une chambre d'infirmerie. Il ne se rappelait plus de ce qui s'était passé. Tom rentra dans la pièce et lui expliqua la situation. Hugues et neuf Nagada s'étaient sacrifiés pour le sauver. Une nouvelle fois, l'histoire se répéter, des gens mourraient à cause de son existence. Il frappa contre le mur, il le fissura. Ce que lui avait dit l'ombre était vrai, Hugues s'était sacrifié pour le sauver. Mais comment le savait-elle ? Avait-elle vu le futur ? Ou comme ce que lui avait dit Bratulos Meusia, elle avait vu des souvenirs ? Ces questions restaient dans la tête de Bratulos.

Un fois remit de ses émotions, Tom l'emmena voir des Nagada. Lorsqu'il marchait à travers les couloirs, Bratulos remarqua que ce lieu ressemblait à celui de l'ancienne base des Meusia. Peut-être était-ce son imagination ou une coïncidence.

Ils arrivèrent dans une sorte de bureau, où il y avait deux gardes devant la porte. Ils s'écartèrent afin de les laisser passer. A peine entré, Bratulos entendu :

-Bienvenue Bratulos. Ça fait longtemps que nous t'attendions. Assis-toi que nous parlons. Tom, peux-tu nous laisser, merci.

Tom sorti et Bratulos s’asseyait. Le Nagada était assez âgé, il avait une magnifique moustache blanche bien taillé. Il dit :

-J'imagine que tu dois avoir beaucoup de questions à poser, je t'écoute.

-Où sommes-nous ? Qui êtes-vous au juste ? Que savez-vous des Atlantis ? Des autres familles ? Euh... Comment...

-Une question à la fois, mon bon ami. Nous sommes actuellement sous la pyramide de Gizeh. Je suis Nârmer, l'actuel chef de la famille Nagada. Nous ne savons pas grand chose des Atlantis, hormis qu'ils ont les cinq pouvoirs et qu'ils contrôlent le monde. Nous savons où sont les Aryen, mais nous n'avons pas le droit d'entrer en contact avec eux. Ceux qui le font disparaissent. Mais j'y pense, tu as oublié la question la plus importante, quel est notre pouvoir.

-Rachid et Mohamed m'ont déjà informé.

-Très bien. Donc comme tu le sais, nous pouvons créer et manipuler ce qui est vivant. Mais nous ne pouvons rien faire sur les humains. Nous pouvons contrôler les animaux et les végétaux.

-On m'a raconté que la météo avait changé d'un coup, c'est votre pouvoir aussi ?

-Non.

-Et un bouclier qui protège ?

-Non plus, je n'ai jamais entendu ça auparavant.

-Et avez-vous des informations du passé ?

-Tout ce que nous avons est écrit sur le mur sacrés, je t'y emmènerai. Nous autres, les Nagada, nous pouvons déchiffrer les hiéroglyphes, ou plutôt, nous les lisons. Bon c'est pas tout, mais si tu es venu, c'est pour apprendre notre pouvoir.

-Oui, exactement. Je maîtrise, pour l'instant, uniquement le pouvoir des Meusia. Mais ce pouvoir n'a aucun impact sur vous. Je ne peux pas manipuler vos souvenirs, ni vous partager les miens. Et comment on l'apprend le vôtre ?

-Viens, je t'emmenne à la salle d’entraînement.

Il emmena Bratulos dans une très grande salle. Dans celle-ci, il y avait de la terre au sol, un étang ainsi que quelques brebis. Nârmer lui expliqua l’entraînement :

-Ne fais qu'un avec la nature, entre en communion avec elle. Ressent la vie des végétaux, la conscience des brebis. Met-toi en tailleur et médite. Puis, une fois que tu arrives à ressentir la force de la nature, imagine une plante dans ta tête, visualise la bien et imagines-toi la créer dans la vraie vie.

Bratulos s'exécuta. Il se mit en position et ferma les yeux. Mais il avait du mal à rester en place, il était plutôt dans l'action plutôt que dans la méditation. Au bout de quelque temps, il essaya. Il visualisa un petit arbuste. Il toucha le sol avec sa main et transmis sa volonté de créer à la terre mais rien ne sortait de terre. Il réessayait plusieurs fois, mais il échouait à chaque fois. Il commençait à s'énerver un peu, il était frustré d'échouer. Il alla voir Nârmer pour lui demander des conseils, mais il refusa. C'était à lui de développer ce pouvoir seul. Il se rapprocha de l'eau et bût. Il eût une idée. Le pouvoir des Nagada permet de manipuler et créer ce qui était vivant, mais qu'avait besoin des êtres vivants pour exister ? L'eau tout simplement.

Bratulos mît sa main juste au-dessus de la surface de l'eau. Il imagina un nénuphar et un apparu devant lui. Nârmar qui le regardait depuis le début devait être surpris que Bratulos réussisse aussi vite. Bratulos était extrêmement content, peut-être trop parce qu'il réessyerait en imagina un arbre et il échoua.

Nârmar venait le voir et le disait d'aller dans l'eau. Il s'exécuta. Il ressentait d'étranges sensations. C'était comme si l'eau du lac rentrait en contact avec l'eau contenue dans corps. L'eau vibrait autour de lui. Plus il rapprochait sa main de la surface de l'eau, plus celle-ci semblait réagir. Puis, d'un seul coup, il leva rapidement cette main au dessus de sa tête et l'eau suiva son mouvement. Toute une colonne d'eau s'éleva. Puis l'eau retomba dans l'étang. Il refit la manipulation avec son autre main et la même chose se produisit.

Nârmar était totalement étonné, puis il demanda à Bratulos de sortir de l'eau et de le suivre. Il ne savait pas où il voulait l'emmené. Mais à ce moment là, il s'interrogeait sur ce prétendu pouvoir des Nagada, ce n'était pas seulement maîtriser ce qui est vivant.

Bratulos était surpris de l'endroit où l'emmener Nârmar. Cet endroit était isolé et il n'y avait personne. Ils déambulaient dans d'interminables couloirs qui étaient mals éclairés. Finalement, ils arrivèrent devant une imposante porte protéger par deux gardes. A la vue du chef, ils s'inclinèrent. Ensuite, le chef posa sa main sur le porte et celle-ci coulissa vers le haut. Bratulos aperçut qu'un arbre était présent sous la porte. Nârmar avait dû augmenter sa taille pour qu'il supportait la porte.

Ils entrèrent dans une pièce sans éclairage. Bratulos avait du mal à distingué la taille de l'endroit. Puis, des dizaines de lucioles apparaissaient et se mettèrent à illuminer la pièce. Bratulos voyait alors qu'elle était petite et il n'y avait rien. C'était vide. Après, il regarda les murs et il vu que c'était ça que les gardes protéger. Sur ces murs étaient inscrits d'importantes informations sur le pouvoir des Nagada et sur d'autres choses. Nârmar lui dit :

-Tu vois, cette pièce a été légué par nos ancètres pour nous informer de la marche à suivre. Comme tu ne peux pas lire les hyérogliphes, je vais te lire ce qui est inscrit.

Mais quelque chose était bizarre pour Bratulos, il lisait parfaitement, il ne voyait que des lettres, aucun hyérogliphe. Il laissa tout de même Nârmar lire :

-Famille Nagada, notre devoir est d'aidé l'homme au six pouvoir dans sa quête. Dans un port du pays de la famille meusian, il faudra l'attendre pour l'aider à rallier le territoire de notre famille. Le chef devra aider l'homme au six pouvoir à apprendre le pouvoir de la famille Nagada. Une fois cette tâche réalisé, il faudra l'aider à rejoindre la famille Aryen. Elle se trouve dans la région Faisablad. Telle est la mission et le destin des Nagada. L'homme au six pouvoir apparaîtra un jour. Il est possible qu'il n'apparaisse pas durant votre vie. N'ayez crainte, partagez ce savoir et vos rituel à vos enfants. Signé, le premier chef des Nagada, Nârmar. Telle sont les paroles inscrites sur le murs. Nous ne faisons que notre devoir en vous aidant.

-Et pour ça, je vous en remercie. Mais vous n'avez aucune preuve que c'est signé du premier chef.

-Comment ça ? Je ne vous suis pas. Vous avez été à la rencontre de deux Nagada à Marseille, le lieu où nous vous attendions. Qu'est-ce qui vous fait douter de la véracité de ces propos ?

-Dites-moi si je me trompe mais les Nagada n'ont pas le droit de rencontrer d'autres familles, mais alors comment ce premier chef à eu tant d'informations ? Parce que moi, ces informations, je les ai obtenues dans un rêve, où un Bratulos m'est apparu et m'a donner ces informations. Lui aussi savait ce qu'il fallait faire. Depuis le début il me guide. Je crois qu'il m'a dit qu'il avait déjà tout vécu. Alors ce premier chef est peut-être rentré en contact avec lui et il a sû que l'histoire allait se reproduire.

-Mais comment l'histoire peut-elle se répétait ? C'est insensé ! Mais ça expliquerait comment ce Bratulos sait tout ça. Il t'a donner des souvenirs sur ce qu'il allait se passer pour t'aider dans ta quête.

-Je ne vois qu'une seule explication, l'histoire se répéte celon une boucle. Mais à un moment, il doit bien exister une fâcon de casser ce cycle. Je découvrirai la vérité et liberai ce monde de l'emprise des Atlantis, je suis sûr que ce sont eux qui orchestre tout ça.

-Exactement, il contrôle le monde, il nous chasse et tue de pauvres inoncents. Aucun doute sur l'identité des méchants.

-Je dois vous dire autre chose, sur ces murs, je ne vois pas la même chose que vous. Je ne vois aucun hiéroglyphes, je lis juste un texte en français.

-En français ? Comment c'est possible, je ne parle pas un mot de français.

-Vous rigolez, j'espère, depuis le début, je vous parle en français.

-Je ne parle que l'arabe.

-Et moi que le français ! Arrêtez de vous foutre de ma gueule !

Bratulos se rapprocha du mur et il tapa fort contre la paroi. C'est alors qu'il subit un électrochoc. Il s'évanouia. Nârmar accourut vers lui et appela les deux gardes.

Bratulos vît deux personnes parlaient. Un des deux était un Bratulos. Ils étaient dans un endroit verdoyant. L'homme qui était avec Bratulos dit : "Je vais écrire sur ces murs les directives à suivre pour aider les futurs Bratulos. Peut-être réussiront-ils là où tu as échoué ? Quoi qu'il en soit, les Nagada les aideront." Bratulos répondit : "Oui, j'espère qu'il en a un qui mettra fin à ce cauchemar qui dure depuis bien trop longtemps. Ce sera peut-être dans trop loin dans le futur pour que je l'aide, mais dans ces murs, je compte bien l'aiguiller.". Il se réveilla. Il était encore dans la pièce. Il demanda aux gardes de repartir, qu'il n'avait pas besoin de leurs aides. Nârmar lui demanda ce qu'il voyait sur ces murs. Bratulos lui répondit d'un ton sûr :

-Il ne vaut mieux que tu ne le saches pas.

Il repartit s'entraîner dans salle. Il devait encore se perfectionner, il ne maîtrisait pas encore bien ce pouvoir.

Trois jours passèrent. Bratulos avait fait un rêve durant cette dernière nuit. C'était de nouveau Bratulos Meusia qui venait le voir. Iui dit :

-Tu commences à bien maîtriser ce pouvoir, il va bientôt être l'heure de quitter cette base. Comme te l'as déjà dit le chef des Nagada, tu vas devoir te rendre dans la région de Faisabald. Je sais que tu veux partir seul, mais emmène avec toi Tom, il vas te sauver la vie.

Bratulos voulut lui demander comment il savait qu'il allait lui sauver la vie et pourquoi ne l'avais t-il pas dit avant, mais il preferra lui poser une autre question qui lui trottait dans la tête :

-Qu'est-ce que tu sais à propos de l'ombre ? Tu sais qui...

Mais Bratulos le coupa :

-Oui, oui, Bratulos. Quelqu'un va encore mourir en te sauvant la vie. Tu sais c'est la malédiction des Bratulos. Vivre en voyant les autres mourir.

Bratulos était perdu, il ne lui avait pas du tout répondu là. C'était bizarre, c'était comme si il avait répondu à une question qui ne lui avait pas été poser. Il restait sans voix pendant que l'autre continuait :

-Je sais que tu te poses des dizaines de questions, je veux bien y répondre. Mais saches que je ne sais rien à propos des murs des Nagada. C'est vrai que l'inscription était bizarre mais elle est vrai.

Il marqua une pause, puis reprit :

-C'est leur destin, tu n'y peux rien. Fuis avec Tom. Ne t'en fais pas, les Nagada survivront.

Il refit une pause et redit :

-Écoute, si tu veux sauver tout le monde, tu n'y es pas prêt. Il te reste encore une condition avant. Il te faut les cinq pouvoirs. Sans ça, tu es incapable de rivaliser avec les Atlantis. Quand tu auras les cinq pouvoirs, un sixième pouvoir s'éveillera en toi et seulement là, tu pourras les battre. Mais avant ça, je t'en pris, ne tente pas l'impossible. Écoute, si je peux te parler, afin, si je peux faire semblant de te parler, c'est parce que j'ai échoué. Je ne peux pas te dire en quoi j'ai échoué, sinon ils me... Non, tout ce que peux te dire, c'est de me faire confiance. Si tu fais ce que je te dis, le destin te protégera. Si tu n'en fais qu'à ta tête, tu risques de rater et de te retrouver dans ma situation, à faire le guide pour un futur Bratulos. Ok ? Alors tu vas me faire plaisir, tu vas partir cette nuit avec Tom et tu ne dis rien à personne. Je reviendrai dans quelques jours. Bonne chance Bratulos.

Il s'était réveillé et n'avait rien fait. Il n'était pas parti comme le voulait Bratulos. Il ne l'avait pas fait parce qu'il ne voulait pas que de nouvelles personnes meurent. Quand il était dans la pièce avec les hiéroglyphes, ce qui avait lu sur les murs, c'était le signe d'une attaque sur la base des Nagada. Cette attaque devrait arriver trois jours après que ce message soit lu, c'était ce qui était écrit. Mais Bratulos ne voulait pas inquiéter Nârmar pour rien. Comment les Atlantis pouvait-ils savoir que Bratulos avait lu le message et en plus de le localiser. C'était impensable, pensait-il.

Il était arrivé à un stade où il ne savait plus quoi faire. Informer les Nagada ? Rester sans rien dire ? Partir seul ? Il pouvait partir. Il commençait à bien maîtriser le pouvoir et le reste, il pouvait l'apprendre sur le chemin. Il connaissait les bases. Il arrivait sans trop de mal à créer tout ce qu'il pensait et il arrivait à contrôler des insectes. Afin, ça, il le faisait croire à Nârmar. En réalité, il maîtrisait parfaitement le pouvoir.

Tout à coup, pendait qu'il s'entraîner, Tom vint le voir. Tout en étant essoufflé, il lui dit :

-Il faut que je te parles en privé, c'est urgent !

Nârmar, qui était toujours présent pour l'entraînement de Bratulos, sorti de la salle. Il ferma la porte derrière lui. Bratulos demanda :

-Qu'est-ce que tu as de si important à me dire ?

-Je crois que certains Nagada prévoient de te tuer. Afin Nagada, ça reste à vérifier. Après avoir entendu qu'ils prévoyaient de tuer, je suis allé les voir pour les saluer mais ils ont refusé de me serrer la main. Or, des Nagada n'auraient aucune raison de refuser. J'en déduis que c'est des Atlantis. Il faut partir, Bratulos.

-Ouais, j'y pensais aussi. On va essayer de partir sans trop se faire remarquer.

Ils sortirent de la salle mais Nârmar les attendait. Il leurs essayait de demander quelque chose mais Bratulos l'assoma. Il fît de même avec les deux gardes qui étaient abasourdis. Bratulos marchait d'un pas sûr, déterminés à partir. Pour ce qui était de la discrétion, c'était raté.

Tout à coup, au détour d'un couloir, un homme bouscula Bratulos. Il était accompagné d'un homme. En y regardant de plus près, ces deux-là n'étaient pas comme les autres, ils étaient blanc, alors que les autres étaient bronzés. Tom, qui était juste derrière Bratulos, interpella ce dernier et lui chuchota à l'oreille "C'est eux". Bratulos repensait à ce qu'on lui avait dit dans son rêve, qu'il ne pouvait pas battre un Atlantis. Il commençait à suer. L'un des deux Atlantis demanda :

-Tout va bien, Meusian ? Tu es tout pale, tu veux qu'on te soigne.

-Hé, Fränze, tant que tu y es, soignes sa jambe.

-Qu'en dis-tu, Meusian ?

Tout s'agitait dans la tête de Bratulos. Il avait une énorme haine envers ces deux hommes. Il avait des pulsions meurtrières. Il entendit une voix en lui qui lui demandait de la laisser commander. Tellement la haine de Bratulos était grande envers les Atlantis qu'on aurait dit qu'il était un autre homme.

Fränze s'était rapproché de lui, à tel point qu'il le touchait presque. Mais Bratulos le bouscula volontairement et sans se retourner, il avança, laissant derrière lui Fränze à terre et son acolyte stupéfait. Tom le suivait. Mais Fränze n'allait pas en rester là. Il tappa fort contre le mur et le plafond s'écroula juste devant Bratulos. Ce dernier se retourna et dit naïvement "Oh, je ne t'avais pas vu".

Il avait mit Fränze en colère. Non seulement il provoque un Atlantis, mais ce dernier était accompagné d'un confrère. L'acolyte Fränze dit :

-Non seulement tu viens de signer ton arrêt de mort, mais en plus on va bien s'amuser avec toi.

-Non ! Eldrick ! Il est à moi ! Je vais m'le faire.

Fränze tapa dans ses mains. Dans le trou qu'il avait fait juste avant, il fabriqua épée avec les matériaux du murs. Il courut en direction du meusian. Il serra fort son épée et lança un coup en diagonale, d'en bas à droite vers en haut à gauche. Bratulos ne bougea pas. Pire, il rigolait.

Bien que Fränze n'avait pas raté son coup, il ne l'avait pas touché. Un bouclier l'avait enveloppé et avait encaisser le coup à sa place. Fränze recula rapidement. Il demanda à Eldrick de l'aider. Pour une raison qui leurs était inconnue, Bratulos était beaucoup plus fort que prévu. D'un coup, le visage des deux hommes changea. Ils étaient apeurés. Ils tentèrent de s'enfuir, mais nul ne peut échapper à son destin. Bratulos déclara :

-Vous avez dû voir le futur, ou plutôt devrais-je dire, la fin.

Les deux hommes avaient complètement perdu la raison. Ils tombèrent finalement par terre. Arrivé à leur hauteur, le Meusia questionna :

-Où sont les trois autres ? Il en a besoin.

-Les...trois autres ? Marmonna Eldrick.

Bratulos fît non de la tête. Il ferma sa main gauche sauf son index et pointa son doigt en direction d'Eldrick. Et là, de l'eau sorti de son doigt. Tellement que l'eau était sous pression qu'elle transversait sans difficulté le corps d'Eldrick. L'eau transperça le cœur de l'homme. Il mourut. Fränze vît son ami mourir juste devant ces yeux. Bratulos répéta sa question et Fränze répondit :

-Ils... Ils sont en possession de... de... de la première, de la deuxième et de la troisième branche. Je... Je ne sais pas qui les ont.

-Où sont les trois branches ? Hurla Bratulos.

-Je ne sais..

Mais il n'avait pas pu finir sa phrase. Bratulos frappa le mur juste au-dessus de la tête de l'Atlantis. Des morceaux du mur tombèrent sur l'homme. Fränze répondit aussitôt à sa question :

-Sur l'île de Heligoland pour la troisième, sur l'île de Pâques pour la deuxième et en Antarctique pour la première. Au centre de l’Antarctique, au pôle sud, terre sacré de la famille Atlantis. C'est tout ce que je sais.

-Merci pour ta coopération, Atlantis.

Il démolit son visage d'un coup de poing d'une violence inouïe. Son visage, écrasé par son poing, finit par explosé. Du sang gicla sur Bratulos et son cerveau se retrouva en mille morceaux. Tom fût effrayé par cette scène. Il était resté derrière Bratulos. Il ne pouvait rien faire, il était faible. Un fossé le séparé de Bratulos.

Soudain des personnes arrivées. Ils demandèrent ce qui venait d'arriver. Puis, Nârmar arriva. Il questionna :

-Meusia ! Expliquez-moi, venez-vous de tuer deux Nagada.

Bratulos ne fléchit pas. Tom suait, il se demandait comment est-ce qu'ils allaient se sortir de cette situation. Il tenta :

-Il y a mégardes, ce n'était pas...

Mais Bratulos le coupa juste avant qu'il finisse :

-Nous avons tué ces deux Nagada. Je voulais juste testé cette nouvelle force qui s'éveille en moi.

Bratulos entendit des "Monstres", des "Assassins", il en rigolait. Il faillit s'étouffer tellement il rigolait. Nârmar avait le regard remplit de haine ; lui qui s'était extrêmement impliqué dans l’apprentissage de Bratulos, ressentit cette trahison comme un coup de poignard dans son cœur.

Tom ne savait plus où donner de la tête, il était encerclé. Il se rapprocha de son "ami". Ce dernier lui chuchota "Accroche-toi à moi". Il s'exécuta. Bratulos fît des signes avec ces mains. Les Nagada reculèrent d'un pas. Il leur fît peur. Pendant qu'il faisait ces signes, il dit :

-Merci pour vos enseignements, Nârmar. Avant de partir, je vous dire ce qui était écrit sur ces murs. "Bratulos, lorsque tu liras ces mots, un terrible malheur va s'abattre sur les Nagada. Une attaque, ils vont se faire attaquer. Tu ne pourras pas l'arrêter. Alors fuis et laisse ses pauvres êtres inférieurs sans importance se faire tuer". Ces mots étaient inscrits sur ces murs. Mais je peux vous le dire, je viens de vous attaquer et je ne vais pas vous tuer. Je suis trop bon pour commettre un tel crime.

Juste après ça, il tapa dans ses mains et d'un coup, une sorte de plante sorti du sol. Elle explosa le plafond. Elle continuait de toujours plus grandir. Bratulos et Tom montèrent dessus.

Finalement, ils arrivèrent à la surface, sauf qu'ils étaient juste à côté de la pyramide et qu'un groupe de touriste les aperçut. Bratulos les tua en distance avec des vautours qui descendirent sur leurs proies. Ils déchiquetèrent leurs victimes.

Ils profitaient pour s'enfuit loin de là. Ils ne pouvaient pas rester ici plus longtemps. Bratulos appela des chameaux. Ces derniers arrivèrent et les deux Meusia montèrent dessus. Ils repartirent en direction du Caire. Tom harcela Bratulos de question mais ce dernier s'évanouit. Tom devait le maintenir afin qu'il ne tombe pas de l'animal.

Ils arrivèrent près d'un petit lac. Bratulos était toujours inconscient. Tom en profita pour s'asperger d'eau. Il faisait chaud. Soudain, Tom entendit une explosion. Elle venait d'où ils avaient fuis. Lorsqu'il regarda dans cette direction, il vît la grande pyramide disparaître. L'explosion venait de là. Ce magnifique monument venait de disparaître. Mais ce n'était pas finit, une double explosion retentit. Cette fois, c'était les deux autres pyramides qui étaient visées. Ces vestiges du passé disparaissaient si rapidement. Puis, une dernière explosion se produisit. Le Sphinx explosa dans tous les sens. Tom avait alors une pensée pour les Nagada.

Bratulos se réveilla peu de temps après. Son camarade lui expliqua la situation. Bratulos lui demanda ce qu'ils faisaient dehors, loin de la base des Nagada. Il ne se souvenait pas de ce qui s'était passé. Il avait encore perdu la mémoire. Même lorsque Tom lui rapporta les événements, Bratulos ne s'en souvenait plus. Pourtant, il ressentait en lui une force qui lui était inconnue. Il se sentait puissant, beaucoup plus puissant qu'avant. Pourtant, de son point de vu, il ne s'était rien passé.

Tom le questionna à propos du mur, ce fameux mur aux inscriptions si particulières. Bratulos lui dit :

-Il y avait 3 parties. La première concernait les Nagada et une attaque. Elle mentionnait des explosions et la destruction de monument du passé. J'imagine que ça c'est produit. La deuxième partie était des indications sur comment trouver les Aryens. Il faudra trouver une auberge. Elle s'appelle Le repos du guerrier. On devra s'y rendre sur dos de chameaux car des Atlantis nous trouveraient s'y l'ont emprunterait des transports en commun ou une voitures. J'ai le chemin en tête. Enfin, la troisième partie parlait d'une recontre qui allait me changer. Et rien d'autre, aucune informations. Je t'avoue que je ne comprends pas trop, mais je ne vais pas chercher plus loin.

-Attends, je viens d'avoir une idée. Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt ?

Il s'approcha de Bratulos et mit sa main sur sa tête. A ce moment-là un électrochoc se produisit et Bratulos "réceptionna" les souvenirs de Tom. Il vît ce qui s'était passé dans la base des Nagada. Il comprenait tout. Il remercia Tom et dit :

-Ce n'était pas moi, c'était un autre Bratulos. Il m'a contrôlé pour me sortir de cette situation. Nârmar me l'avait dit, je ne pouvais pas battre un Atlantis, encore moins deux. C'est pourquoi il est intervenu et il m'a sauvé. Il nous a sauvé. Je comprends maintenant ce que...

Mais il ne termina pas sa phrase. Mais Tom questionna :

-Que quoi ?

Mais Bratulos ne pouvait pas lui parler de l'ombre. Il avait compris pourquoi Tom fût épargner, il devait lui "fournir" ses souvenirs lorsqu'il y avait un changement de personnalité. Ainsi, lorsqu'un Bratulos prend le contrôle, il pourra avoir accès à ses informations via Tom. Finalement, il lui dit :

-Je comprends ce que nous devons faire maintenant. Nous devons nous mettre en route en direction de Faisablad. Allons-y tout de suite.

-Mais attends une minute, comment allons-nous faire pour la nourriture ? Et l'eau aussi ?

Bratulos, qui avait ses mains le long du corps, leva sa main gauche et des légumes poussèrent, des pommes de terres, des tomates ainsi que de la laitue sortirent du sol. Lorsqu'il leva sa main droite, de l'eau sorti du sol. Tom hocha la tête. Ils montèrent sur leurs chameaux et partirent en contourna la ville du Caire. Devant eux, un long voyage de plusieurs mois les attendait.