Chapitre 43 2/2
Nous nous retrouvons dans ma chambre, j'ai un petit mouvement de recul en me disant, que ce n'est pas bien, nous ne devrions pas faire ça ici. Mais la taille de notre appartement ne nous permet pas de nous rabattre sur une autre pièce et le petit canapé du séjour n'assurerait pas vraiment un confort optimal (euphémisme). Je suis sur le point de dire à Cynthia qu'il vaut mieux s'arrêter là pour le moment, mais la vision de son corps de déesse emporte mes dernières réticences.
Elle est sublime, il n'y a pas d'autres mots, mélange de grâce, de sensualité, avec un je ne sais quoi d'innocence dans ses beaux yeux remplis de désir. Je ne peux m'empêcher de me demander si je vais être à la hauteur, elle a quand même beaucoup plus d'expérience que moi. Et si je sais qu'avec Chloé nous étions totalement compatibles, est-ce que ce sera le cas avec elle ?
Je ne sais pas si elle perçoit mes hésitations, en tout cas, elle me caresse doucement la joue et me dit sensuellement :
-Qu'est-ce que tu es beau, je suis impatiente de te sentir en moi, mais ne te mets pas la pression, on a toute la nuit pour nous.
Délicatement, elle se saisit de mon sexe qui pointe depuis quelques minutes déjà vers le haut. Sa main fait lentement des va-et-vient. Elle me pousse sur le lit et me fait asseoir au bord, je me laisse guider comme si je perdais mon pucelage avec une femme plus expérimentée. Peut-être que c'est un peu le cas d'ailleurs, je n'ai connu qu'une femme, j'ignore combien elle a connu d'hommes, mais la différence entre nous deux est immense. Sa bouche vient se poser sur le bout de ma queue, l'englobant dans sa totalité, elle le gobe immédiatement et Oh mon dieu...
Les quelques fellations que Chloé m'a faites c'était déjà le paradis, mais là c'est vraiment divin. J'ai l'impression qu'elle utilise chaque recoin de sa bouche pour accroître ma stimulation, sa langue, son palais, tout ! En plus elle n'hésite pas à descendre très profond au fond de sa gorge, à varier le rythme, c'est comme si elle testait sur moi toute la panoplie de la parfaite fellatrice. Et puis les regards qu'elle me jette qui enflamment encore un peu plus mes sens. Si elle continue comme ça, je vais être incapable de me retenir ! Je décide de le lui signaler.
- Cynthia, j'adore ce que tu me fais, c'est trop bon, mais je t'avoue que ma fierté en prendrait un coup si tu me faisais craquer en deux minutes. J'ai envie de me sentir en toi.
Elle s'arrête et légèrement frustrée me répond :
- J'avais envie de goûter ta liqueur, de toute façon comme je te l'ai dit, nous avons toute la nuit. Mais si tu préfères, montre moi tes compétences, qui si j'en crois ce que j'ai pu entendre pendant les vacances ne sont pas négligeables.
Un léger sentiment de gêne m'envahit à ces mots. Gêne bien vite dissipée en voyant Cynthia s'allonger de tout son long sur le lit, en me faisant signe de lui rendre la pareille. Je décide d'utiliser une approche moins directe que la sienne. Son corps est à ma disposition, je suis bien décidé à en explorer les moindres recoins. Je fais glisser mes lèvres et mes doigts depuis ses orteils jusqu'à sa bouche, insistant à certains endroits que je sens plus réceptifs, effleurant d'autres, je garde juste à l'écart de mes divagations le triangle d'or situé au creux de ses jambes. Les ronronnements, gémissements et petits cris qui m'accompagnent dans ma tâche, m'indique que je suis sur la bonne voie. Je ne peux m'empêcher de remarquer que ses réactions sont parfois différentes de celles de Chloé. Certaines parties de son corps sont plus sensibles, d'autres le sont moins. Je masse ainsi longuement la plante de ses pieds, ce qui provoque chez elle des frissons d'excitation.
Puis, après avoir méticuleusement joué avec elle en long en large et en travers, je me décide à pousser plus avant mon étude anatomique de ses réactions à mes stimulis. Je la mets sur le ventre et attrape du lubrifiant dans ma table de nuit, je le fais glisser le long de ses fesses, son parfum fruité m'emplit les narines. Elle redresse alors d'elle même légèrement son bassin tout en écartant ses jambes, facilitant mon accès à cette zone que j'ai laissé jusqu'ici inexplorée. Je fais glisser la tranche de mon index le long de sa fente provoquant immédiatement son ouverture et étalant par la même occasion le gel qui coule le long du sillon. Je commence à faire quelques mouvements, venant titiller son bourgeon de chair, provoquant un gémissement intense de ma partenaire. Je finis par faire pénétrer mon index, puis mon majeur dans son vagin, commençant à le pistonner à petits coups, pendant que mon annulaire décrit de petits cercles sur son clitoris.
Mon pouce lui vient rentrer en contact avec sa rosette. J'hésite légèrement, mais je sais que c'est une pratique habituelle chez elle. Je viens donc appuyer légèrement dessus, jusqu'à ce que le passage se fasse presque naturellement et que mon doigt s'engouffre, comme aspiré dans son deuxième orifice. Le cri qu'elle pousse me fait un instant douter de la pertinence de mon initiative, après tout, je ne lui ai pas demandé son accord. Mais lorsque je le recule pour le faire sortir, dans un gémissement, elle me dit :
-Non continue !!! Tu as des doigts de fée.
Ses désirs sont des ordres et puis c'est toujours satisfaisant de provoquer autant d'effets. Je continue mon activité sur son corps dégoulinant de sueur, faisant monter de plus en plus son excitation, ses cris deviennent presque continus. Jusqu'à ce qu'ils s'étouffent dans un râle, ses jambes se contractent sur mes doigts, comme pour mieux les retenir. Les gazouillis qui s'échappent de sa gorge m'indique qu'elle vient de jouir, par contre, il n'y a pas les tremblements auquels Chloé m'a habitué. Mais le visage qu'elle tourne presque immédiatement vers moi exprime avant tout la satisfaction et la plénitude. Elle me dit alors :
- Laisse moi un peu de temps pour récupérer, avant que nous passions à la suite. Wouah, tout ce que je peux te dire, c'est que tu sais te servir de tes doigts, ça il n'y a aucun doute. Si tu veux, je peux reprendre là où je t'avais laissé, en attendant que ce soit un peu moins sensible.
Flatté de ses paroles et encore plus émoustillé, je lui manifeste mon accord. Elle reprend sa fellation pendant une ou deux minutes. Je ne sais pas si c'est le fait de l'avoir fait jouir qui a fait redescendre mon stress, mais j'arrive mieux à contrôler mon excitation, savourant le travail de sa bouche sur mon sexe, sans avoir peur de me répandre immédiatement en elle. Au bout d'un moment elle se redresse et dans un sourire gourmand me demande si j'ai des capotes.
C'est là que l'inquiétude revient. Je n'en ai pas, avec Chloé nous n'en utilisons plus depuis longtemps et je n'ai bien évidemment pas anticipé ce qui est en train de se passer entre nous. Cynthia me rassure immédiatement en me disant qu'elle va en chercher dans son sac. Mais ce petit temps suffit à atteindre ma libido en coupant mes élans. Si bien que lorsqu'elle revient il ne m'est pas possible d'enfiler le morceau de caoutchouc. C'est un cercle vicieux, le fait de ne pas y arriver me fait stresser et le stress diminue mon excitation. Je me console en me disant qu'au moins je lui ai donné du plaisir. Mais même moi je n'y crois pas vraiment. Heureusement Cynthia décide de prendre les choses en main.
- Laisse toi faire, il n'est pas né celui que je n'arriverai pas à faire bander. On va jouer à un petit jeu. Tu vas me dire, ce que tu aimerais me faire et moi je me charge du reste.
Je reste un peu interdit pendant quelques secondes, ne sachant pas quoi lui dire. Puis perdu pour perdu, autant se lancer.
- Déjà je tiens à te dire, que tu m'as fait la meilleure pipe de ma vie.
D'une voix mielleuse elle me répond :
- Oui je crois que je suis douée, mais attend de me découvrir de l'intérieur. D'ailleurs par où est-ce que tu aimerais me prendre. Par devant ou par derrière ?
Oh la vache, je vois ce qu'elle voulait dire, rien que ses mots suffisent à me redonner de la dureté.
- Si tu me donnes le choix, j'hésite, pourquoi pas les deux, c'est dur de choisir.
- Moi je suis sûr que au fond de toi, tu aimerais me la mettre dans mon petit cul. J'ai pas raison, tu ne voudrais pas la sentir glisser au fond de mon petit trou serré ?
Mon érection revient aussi vite qu'elle était partie. Son regard victorieux en est ma meilleure récompense. Elle me tend le capuchon que je me dépêche d'enfiler, puis m'enjambe en me disant:
- Je veux te regarder pendant que tu me fais l'amour.
Elle attrape mon sexe et le fait glisser sur ses deux orifices, semblant me laisser choisir où je veux la pénétrer. J'hésite, mais finis par choisir de rentrer dans sa fente que je vois dégoulinante devant moi. Rien ne m'empêchera d'investir son anus plus tard, mais je veux que cette première fois se passe ainsi. D'un mouvement du bassin j'indique mon choix et immédiatement elle se laisse descendre le long de ma hampe érigée.
Elle remonte doucement ensuite, puis redescend un peu plus brutalement. Progressivement ses mouvements deviennent aussi horizontaux, je sens son clitoris venir se frotter sur mon pubis, elle vient frotter sa poitrine contre mon torse. Je me saisis de ses fesses pour accompagner ses ondulations. L'avantage de la capote, c'est que si les sensations sont légèrements atténuées, cela me permet aussi de mieux gérer mon excitation et de ne pas craquer trop vite.
Notre rythme est maintenant totalement à l'unisson. J'accélère progressivement alors que ses petits cris se font de plus en plus frénétiques. Chacun de mes coups de bassin la soulève, chacune des vagues du sien me rapproche de la jouissance, quand je sens son vagin se contracter sur ma queue comme pour lui prodiguer un massage interne. C'en est trop pour moi je m'enfonce en elle de toutes mes forces expulsant tout mon plaisir dans un orgasme dévastateur. Cynthia pousse au même moment un cri de jouissance, avant de s'affaler sur moi dans la libération de sa petite mort.
Nous reprenons notre souffle tous les deux dans un silence réparateur. Je me fais la réflexion qu'en dehors de ses cris, pas un seul mot n'a été échangé entre nous. Encore une différence avec Chloé. Cette pensée amène un peu de tristesse chez moi. Paradoxalement, elle me manque encore plus à cet instant, alors que je viens de coucher avec une autre qu'elle. Cynthia doit le sentir car elle me dit :
- Tu ne regrettes pas ?
Attention là il faut que je fasse très attention à mes mots. Je ne veux surtout pas la blesser, elle ne le mérite pas.
- D'avoir fait l'amour avec une des plus belles femmes au monde, tu plaisantes !!! Non je n'ai pas pu m'empêcher de repenser à ces derniers jours, cela m'a rendu un peu triste. Mais tu m'aides à atténuer la douleur.
Ma réponse semble lui convenir, elle m'embrasse tendrement en me disant :
-Merci Thomas, je suis bien avec toi.
Nous nous câlinons doucement pendant quelques minutes, discutons de nos vies, apprenons à nous découvrir un peu plus. Lorsque mon érection finit par revenir à force de caresses, elle me donne ce que je n'avais pas osé prendre tout à l'heure. Puis épuisés, nous finissons par nous endormir dans les bras l'un de l'autre.
Plusieurs heures plus tard j'émerge doucement des bras de Morphée, Cynthia me murmure dans l'oreille :
- Thomas, Thomas, réveille toi mon coeur, je crois qu'il y a quelqu'un dans l'appartement.
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