023 - Mardi 24 Novembre
Au petit matin, avant le réveil de la maison, entre deux ébats passionnés de nos corps enflammés, on discute un peu :
- Isabelle, c’est ma première mission. Elle n’est pas simple. Mais je n’ai pas le choix. Je dois réussir. Je ne peux pas échouer. Alors j’ai beaucoup de travail. J’ai beaucoup à apprendre. Pour elle, pour son âme. Pour moi aussi. Et je veux faire les choses bien. Prendre mon temps. Le secret c’est ça, du temps pour réussir. Et du temps, on en a. Plein. Mais j’en aurai moins pour toi, pour Antoine, pour moi.
- Paloma, c’est pas la quantité qui compte, c’est la qualité des moments de vie qu’on a à partager ensemble. Ils n’en seront que plus concentrés, plus intenses. Moi aussi j’aimerais avoir une mission extérieure, en dehors de notre cercle intime. Je vais demander audience au Pape. Il a pas l’air comme ça mais au final, c’est l’autorité. Et si je passais par Noëlle, il a ses faveurs à elle, il ne peut rien lui refuser.
Et elle sort ses brisims avec Noëlle à l’esprit, ou bien lui, ou bien les deux vu la vigueurs de ses assauts. Je sens Antoine qui nous regarde en cachette. Ça l’excite. Ça m’excite aussi. On lui montre jusqu’où peut aller le plaisir féminin. Et je m’autorise des images aussi, intimes, avec Aline, avant de perdre conscience. Quand je me réveille il est encore tôt. Assez tôt pour préparer un petit déjeuner. J’attends que Antoine parte pour l’école avant de mettre ma tenue. Un bisou de Isa et c’est parti. À midi je déjeune en mangeant des fruits sur le ventre de Aline. Je demanderai une classification du rapport pour ne pas exciter les autorités regardantes. For Pope eyes only. Je suis en train d’écrire l’annexe 3 à moi toute seule.
- Paloma, reste avec moi. Le repas ne fait que commencer. On va passer aux liquides chauds et sucrés. Je peux en mettre sur tes seins ?
- Où tu veux mon Alinamour. Surprends-moi. Apprends-moi. Apprends-toi. Laisse tes désirs se répandre sur moi. Je veux des cicatrices de ton passage sur mon corps, que je sache que tout ça a vraiment existé.
Quelques heures plus tard, après une douche bien méritée, on se retrouve nues sur le dos sur le lit l’une à côté de l’autre, on se tient par la main, l’autre étant occupée à s’autodétendre encore un peu mais pas trop pour ne pas subir encore l’extase et garder l’esprit conscient. Mais je ne résiste pas, je ne résiste plus à me blottir contre elle en glissant ma jambe entre ses cuisses où ma main rejoint la sienne avec vigueur. Sur mon visage son sein pointe et je goûte à son premier lait avant Émeline. Un mot m’échappe, un appel qui vient du fond de mon histoire et de mon âme : « Maman ! ».
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