038 - Mercredi 9 Décembre
Il est tout chaud, sur moi, en moi, endormi. Ça commence à ressembler à une vraie relation lui et moi et nos mercredi matin pendant que Antoine fait je ne sais quoi avec les Sœurettes. Nous sommes tous là, dans cette Basilique devenue intime pour nos esprits et nos corps. Quid de nos âmes ? Il est beau Ewan. Il ressemble à sa mère. Je le serre contre moi. Je me déhanche pour faire réagir mon ventre et le réveiller par le bon bout avec sa semence encore chaude en moi lorsque je m’incline devant le Pape.
- Votre éminence, j’étais à la Basilique de Sylvania, c’est le jour des enfants.
Adé et Isa me regardent, l’une choquée, l’autre amusée mais on a rien à craindre, il est censé n’avoir aucun pouvoir ce mec. C’est juste pour afficher la couleur, montrer qu’on n’est pas du même monde. Lui parler par énigme n’est pas plus tordu que leurs incantations en latin. Mais il a l’air outré. Son service de renseignement à dû lui exposer la situation. Je ne suis qu’une mère pute supérieure et je vois bien qu’il n’a jamais goûté à une vraie brune.
- Paix et Amour, je vois que tu en es une parfaite ambassadrice. C’est l’époque qui veut ça. Et vu ce qu’il se passe dans les bâtiments sacrés, je constate que même le Vatican est dans l’ère du temps de la B4.
Il me montre son petit doigt sur lequel je lui ai rendu sa bague magique.
- Elle vous va bien.
- Trop bien, en fait rien ni personne ne peut l’enlever, sauf vous. Voudriez-vous bien la reprendre ?
Effectivement, quand je la touche, elle réagit, s’élargit et je la récupère. Mon regard croise le sien et je crois que quelque chose d’autre grossit aussi en lui. Je lui fait de l’effet, c’est sûr. Alors je le regarde d’un air sensuel et j’enfile doucement sa bague sur mon doigt en ouvrant discrètement la bouche pour laisser échapper un soupir. Elle s’allume et devient émeraude.
- La couleur des Mères Supérieures. Félicitations ma chère, vous êtes consacrée. C’est un honneur de vous avoir parmi nous.
- Votre éminence, très seins paire, je me tiens à disposition de vos doléances pour les honorer également.
Et je baisse mes yeux sur ma poitrine, en signe de respect soit disant. Je vois Isa derrière le Pape qui se cache le visage avec ses mains en faisant non de la tête. Adé, elle n’ose plus me regarder non plus, elle lève les yeux en l’air. Tout ça m’excite et plus tard, libérée de mes obligations, à l’heure du thé à Sylvania, Aline le ressent dans mes câlins trop appuyés. Et le soir Bri s’étouffe de rire quand je lui raconte la scène papale. Sacrée journée !
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