« Voilà. On y est.

— Tout le monde dit que la guerre ne va pas durer longtemps. Toi tu en penses quoi ?

— Je ne suis pas aussi optimiste. Ces chiens galeux ne vont pas se laisser faire. On a peut-être la technologie, mais eux ont l’esprit guerrier. Je dois au moins leur reconnaître ça.

— Mais on va trouver un terrain d’entente j’en suis sûr !

— Ces rats nous ont envoyé des putains d’infectés pour nous exterminer ! On est à plus de 3 millions de morts chérie !

— Je sais bien, mais tu ne penses pas qu’on devrait concentrer nos efforts sur un vaccin ? Tu réalises un petit peu ce que ça veut dire cette mobilisation générale ?!

— Je vais te mettre dans une unité qui ne craint rien. Tu resteras sur Neptune, avec moi.

— Et pour les autres ? Combien vont encore mourir ? Combien d’enfants les autres vont-ils perdre ?!

— Ne parle pas de lui !

— Tu crois qu’il ne me manque pas à moi aussi ?! Tu n’as pas le monopole du deuil !

— J’ai pas dis ça putain ! Tu crois que je la veux cette guerre ? Je suis soldat, pas le putain de roi !

— … J’ai peur.

— Moi aussi j’ai peur mon cœur. Je te promets que tu resteras près de moi. Quoiqu’il en coûte.

— C’est vrai ?

— Promis, juré, prié. »