réponse 5
Oh, Maître Chat !
Voici une lettre que je n'attendais plus. Avec plaisir je la reçois.
La pauvreté de vocabulaire n'est pas une impasse, c'est un commencement. Le dictionnaire informatique je joue à l'utiliser de mot en mot, de définition en définition, de nuance en nuance... jusqu'à trouver le mot qui sonne le plus juste, ou simplement celui qui sonne bien. Non, alors écris ! De mon côté je lis beaucoup par peur de manquer de beaucoup-de-choses-d'écrivain, etc. Rechercher à tous prix l'exigence, un perfectionnisme qui me nuit beaucoup parfois, mais me permets de beaucoup m'améliorer d'autre part et de m'investir à 100% dans mes projets récents, je prends mon temps mais je m'active à mettre tout ce que j'ai dans ces projets dont j'aimerais finaliser et non pas abandonner comme d'habitude ou rendre inachevés par fatigue ou autres idées etc.
C'est pourquoi je comprends ce sentiment d'asphyxie quand la plume déparie. Et inversement, le souffle quand la frénésie prend le dessus sur l'enthousiasme de l'histoire, de la création.
Le ciel n'est pas bleu, très gris en ce moment, cependant je vois... ça va mieux également même si beaucoup de travail m'encercle.
Non, je ne connais pas ce concours, je ne suis décidément pas doué pour les concours, je participe au dernier moment ; l'imposé, pas mon truc.
Ah l'attente de soi-même ! Par les autres, il ne faut attendre nul retour. Eh oui c'est fatigant !
C'est difficile de savoir ce que j'aimerais savoir. À la fois tellement de choses, et à la fois je me contente de ne rien vouloir savoir. Le savoir, c'est embêtant, c'est fatigant.
Je sais pas, je perds l'habitude de m'intéresser... Quoi dire ? Que dire ? Que faire ?
Pourquoi pas m'expliquer comment vous vous y mettez pour concocter des histoires ? Votre manière de faire ? Vos habitudes ? Vos techniques ? Tout ça... ?
J'ignore comment je pourrais vous apprendre, j'ai du mal à me débrouiller seul...
J'ai entrepris deux projets, dont l'un est la grosse part du gâteau et l'autre est l'exercice divertissant qui demande de l'entraînement mais s'écrit assez aisément. Le premier est un gros projet (de quatre livres distincts mais reliés par l'univers) bien volumineux comme je les aime, comme je ne peux m'empêcher d'entreprendre ! Mais cette fois-ci je suis raisonnable et je ne m'égare pas à écrire six cents pages à-vau-l'eau ! Je structure à fond, bien comme il faut, tout propre, etc. Et l'autre est un Journal de bord fictif d'un explorateur. J'aurais mis un an et demi pour structurer à bien ces projets et les commencer sur un bon pied, cette fois je finis ceux-ci !
PS : ma grande réécriture de roman de fantasy est une épopée exténuante, je prends des vacances de cette œuvre, je ne me considère pas assez calé pour retravailler tout de suite, je sens qu'il me manque des bases, des connaissances importantes à la bonne manœuvre de cet édifice colossal.
NB : le perfectionnisme est un bon tort, il m'a permis d'abandonner des projets, d'en rassembler pour faire œuvre commune et rendre le tout meilleur, meilleure synthèse.
Le Marquis vous souhaite une belle après-midi !
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