Moi : oui, vas-y.

Giulia : tu as un mec ?

Moi : comment te répondre, oui et non.

Giulia : je ne comprends pas !! Plan cul ?

Moi : pendant, longtemps, j'avais un mec, il était mon premier et mon seul. (Pourquoi je lui parle de ça ???)

Giulia : tu l'aimes ?

Moi : je ne sais pas, avant oui maintenant, je ne sais pas si je l'aime encore.

Giulia : lui, il t'aime ?

Moi : oui comme au premier jour.

Giulia : qu'est-ce qui sait passer pour te faire changer d’avis ? Excuse-moi ce ne me regarde pas, oublie ma question.

Moi : non, ça va, pour moi mon métier est très important, il avait du mal à accepter que je fais ce métier, il préférait que je m'occupe de lui, que je reste à la maison, je ne veux pas, on a essayé de parler, mais rien à changer.

Giulia : il a dit quoi de ta décision de venir en France ?

Moi : il n'a pas eu trop le choix, je lui ai annoncé une semaine avant de partir.

Giulia : il a dû mal le prendre.

Moi : oui assez, il a même voulu lever la main sur moi, il la vit regretter, je lui ai donné un coup dans le ventre et entre les jambes, il sait calmer.

Giulia : ah oui, il a dû avoir mal (elle rigole.) il n'a pas perdu ses bijoux de famille ? (elle s'éclate de rire tout le wagon commence à nous regarder, je m'en moque, je suis concentré sur elle.)

Le contrôleur : le train pour Lille Flandre va entrer en gare, avant de quitter votre place veillée regardée si vous n'avez rien oublié à votre place et attendre l'arrête total du train pour ouvrir les portes, la snfc vous souhaite une bonne journée, Lille Flandre terminus.

Ces paroles mon fait revenir sur terre très rapidement.

Giulia : on va attendre que les gens sortent du train, on sortira après.

Moi : pas de soucis.

Giulia : que penses-tu de ce début de journée ?

Moi : magnifique (je souris.)

On sort du train.

Giulia : bienvenue dans ma ville.

Moi : ta ville ?

Giulia : j'ai passé presque toute ma vie à Lille, j’ai fait toutes mes études à Lille.

Moi : tu as quitté ta "ville" pour être avec Arnaud ?

Giulia : oui, je l'aime comme une folle, il est toute ma vie, mon soleil.

Moi : tu es folle de lui !!!

On continue de parler d'Arnaud, en écoutant ses paroles, je commence à comprendre qu'est-ce le vrai amour, en l’écoutant, je comprends qu’avant elle n’a pas eu une vie facile...

Moi : aller Gilia, on parle d'autre chose ok ?

Giulia : oui, je préfère, n'en parle pas à Arnaud s'il te plaît.

Moi : parle de quoi ?

Giulia : merci.

Elle me fait un bisou sur la joue pour me remercier son bisou me fait rougir encore.

Giulia : ne sois pas gêné ma belle, pourquoi tu es toute rouge ? Tu es mal à l'aise par mon petit bisou ?

Moi : non, j'ai chaud.

Giulia : pas bien de mentir.

Je ne suis pas capable de la regarder dans les yeux, elle me prend la main et on commence à courir dans le centre-ville, tout le monde nous regarde on a enchaîner les magasins.

En sortant du troisième, j'avais ce qu'il me fallait, mais pas Giulia, elle m'a fait quelques cadeaux, j'en étais gêné, elle n'arrêtait pas de me dire que je ne devais pas être gêné, on aller dans ses magasins pour les vêtements, il était vite 12 h.

Il était leurs de manger, on passe au mcd pour manger vite, on a regardé les vêtements qu'on a acheter.

Moi : on rentre pour quelle heure Giulia ?

Giulia : on n'a pas fini. (elle me lance un de ses sourires.)

Moi : sérieusement ?

Giulia : oui

On sort du mcdo, on a trop mangé, on repart faire les magasins.

Giulia : il me reste un magasin, aller ma belle.

Pourquoi elle m'appelle ma belle ? On prend la direction de son dernier magasin.

On arrivant devant et à ma plus grande surprise.

C'était un magasin de dessous coquin.

Je deviens encore plus rouge.

On entre…

À suivre.