Chapitre 32

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Je le tire jusqu'au manoir en envoyant un message à Cybi :

« Jon et moi on s'absente un moment, pardon de te demander ça mais retient Sikheõ un moment s'il te plaît. »

Sa réponse est presque immédiate :

« T'inquiète pas frangin, je m'occupe de lui. »

Je pousse enfin la porte de ma chambre et laisse entrer Jon. Mes volets à moitié fermé, je remarque à peine son visage qui ne semble pas vouloir retrouver sa couleur normal.

Poussé par mon envie grandissante, je me plante devant lui et lui prend le visage. Je l'embrasse comme je peux, vu sa taille, pendant qu'il réalise doucement mon état. Ses bras m'entourent et nous nous embrassons quelques secondes. Puis je lui prends doucement la main et le dirige vers mon lit.

C'est bizarre, c'est comme si c'était naturel...

Nos corps s'allongent sur le flanc, nos mains se cherchent. Envoûté, je caresse ses cheveux mouillés et ses épaules brillantes. Lui, me tire toujours plus à lui. Je sens même son cœur qui bat fort contre ma peau brûlante.

J'ai envie de sentir sa langue.

J'ouvre alors mes lèvres et touche délicatement les siennes avec le bout de ma langue. Il me répond tout de suite en ouvrant enfin sa bouche. Doucement, nos langues se rencontrent et nos bassins se collent.

I-il bande lui aussi...

Je suis excité, j'ai envie de me toucher ça y est. Alors j'engouffre ma main dans mon caleçon de bain. Jon, en transe, m'imite et commence à gémir doucement.

J'ai trop envie de le toucher lui en fait...

Je me demande si je peux ? Essayons, mais prudemment, je ne dois pas le brusquer. Je continue mes mouvements sur mon propre membre pendant que je descends ma main libre le long de son torse. Je caresse lentement cette peau qui frissonne pour atteindre son slip de bain. C'est doux et encore un peu humide.

Sa poitrine monte et descend de manière aléatoire. Ses doigts se serre sur le tissus de la couverture. Ma main atterrie enfin sur le bas ventre de mon vis à vis. Il enlève immédiatement sa main et me laisse empoigner son sexe à sa place.

Je fais un mouvement vertical, mais d'un coup, il lâche un petit cri et m'appelle :

-Damian !

Je stoppe immédiatement et demande :

-Qu'est ce qui a Jon ?? Tu veux que j'arrête ? Je t'ai fais mal ?

-V-va...doucement s'il te plaît...

Je chuchote en me redressant :

-D'accord. Pardon...

On va changer de position pour voir. Je le met délicatement sur le dos et me met entre ses jambes écartées. Je demande en posant mes mains sur ses hanches encore couvertes de son caleçon de bain :

-Je peux te l'enlever ?

Il hoche la tête sans trop réussir à me regarder dans les yeux. Je retire lentement son maillot et le pose près de lui.

Je suis extremement stressé et excité. Mais il faut que je sois doux avec lui...

Je refuse de l'obliger ou de lui faire du mal.

Alors je reste immobile quelques secondes pour l'habituer à ma présence prêt de cette endroit si intime. Mes mains de chaque côté de son aine, j'attends.

Mes yeux parcours ce corps qui me donnais tant envie tout à l'heure : il brille. Des gouttes d'eau semble l'habiller de dizaines de petites étoiles. Ses lèvres et ses joues sont restées roses. Sa peau pâle a l'air si douce...

Il est magnifique.

Je pose le plus délicatement possible mes mains sur sa taille et laisse glisser mes mains jusqu'à ses hanches fines.

C'est tellement jolie. Je dois les embrasser.

Mon dos se plie en deux et je baise doucement le creux de sa hanche. Jon tressaute. Sa jambe, elle a la chair de poule.

Comme j'entame un chemin vers sa poitrine, Jon demande timidement :

-Pourquoi tu fais tout ça... ?

Il n'a pas l'habitude je suppose. Je laisse des baisers sur son ventre, puis sur son buste. Et répond finalement en embrassant la naissance de son cou :

-Parce que tu me plaît.

Jon se tait. Alors je lâche la peau de son cou et le regarde dans les yeux. Ses derniers sont étincelants. Il chuchote du bout de ses lèvres roses :

-Je te plaît... ?

-Evidemment.

Il sourit doucement comme apaisé.

Rassuré, j'embrasse de nouveau ses lèvres humides.

Nos caresses reprennent. Il a l'air plus à l'aise.

Les yeux dans les yeux, nous reprenons nos sexe en main. Jon gémis encore mais me tire par la taille pour coller le haut de nos membres gonflés. On est l'un contre l'autre maintenant. Je triture mon sexe en regardant sa peau rougir et ses yeux me hurler leur désir.

J'arrive pas à croire ce qui ce passe. On est si proche. Nos endroits les plus intimes se touchent. Nos lèvres ne se quittent pas. On est tellement proche et pourtant j'ai tellement envie de plus.

J'aimerais faire l'amour avec lui je l'avoue. Et je suis si excité que les conséquences me semblent trop lointaine pour avoir un quelconque impacte sur nous.

Mais je dois me retenir. Au moins cette fois. Je ne veux pas l'effrayer. Je ne veux pas le faire fuir. Je l'aimais déjà avant mais là... J'aime son corps. J'ai soif de sa peau. Je me met même à désirer sa voix qui gémis mon prénom.

Si seulement nous étions seul au monde. Si seulement nous n'avions aucune famille. Aucun amis. Aucuns voisins.

Juste l'amour pour seul air et pour seule nourriture.

Pourquoi ai-je toujours fuis cette chose si douce ? Comment j''ai pu passer à côté de ce plaisir?

Mais soudain je reviens sur terre : Jon murmure entre ses lèvres serrées :

-D-Damian...j'en peux plus...

Je vrille. Son corps ondule sous le mien. Sa peau se tend. Ses muscles se bandent. Sa bouche s'ouvre en grand.

Il va jouir...sous mes yeux.

Un léger cri envahit la pièce puis, de son sexe rougis, gicle son liquide blanc qui s'étale sur son torse bombé.

Une chaleur inarrêtable, parcours mon corps.

Il est...tellement excitant. Il est tellement beau. Et il s'est offert à moi...

Mon corps est pris de spasmes, puis je jouis à mon tour sur sa peau.

Nous restons un instant sans rien dire. L'un sur l'autre. La respiration saccadée et nos cœur au bord de la crise cardiaque.

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