Malaise
Je sais pas vous, mais personnellement, quand je vais mal, je tombe dans diverses attitudes un peu… particulières. Pour le commun des mortels, dont moi, il peut y avoir tout un tas de… déviances ? Si on tape dans le classique, quelqu’un qui va mal peut rechercher l’oubli dans la boisson, ou l’euphorie dans diverses drogues que je ne connais pas.
Moi, quand ça ne va pas, je vais plutôt chercher de la compensation. Pas le bon coup d’bouteille, non. Non, ce que je veux, c’est plutôt « aller bien », pour compenser le « aller mal ». Moi, je vais bien quand je me sens aimée. C’est peut-être idiot, égoïste, d’après vous, mais pas forcément. Je peux facilement aimer profondément les personnes qui m’entourent, pour peu que notre relation ait un petit quelque chose qui la fasse sortir de l’ordinaire. Et à travers ces relations, je créé de l’intensité, de l’émotion, je cherche à les rendre captivantes et un brin… passionnées ? Je ne sais pas comment dire, mais j’en fais un leitmotiv de mon quotidien, je cherche à les faire évoluer constamment, afin qu’elles m’apportent tous les jours un petit quelque chose de plus, de la surprise, ou une sorte de renouveau rafraîchissant. En toute sincérité, je n’oublie pas d’apporter, en échange, ce que je sais faire de mieux. Beaucoup d’émotion, de sentiments, et des débats divers et variés, dont la marginalité n’a d’égal que leur… spontanéité ?
J’ajoute toutefois un petit mot pour mes amis, si proches et si chers, qui pourraient s’inquiéter : le jour où j’irais bien, si un tel jour existe, je ne vous oublierai pas pour autant. Vous n’êtes pas que mes catalyseurs du bien-être, vous êtes simplement… une part de moi.
Mais… et vous, quelle est votre façon d’aller mal ?
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