Chapitre 7

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Jisung ne savait pas comment il en était arrivé là. Il était dans la voiture de Minho, mais cette fois-ci, il se dirigeait vers la maison de celui-ci. Ayant accepté sans réfléchir de venir dormir chez lui. Il n’avait apporté aucune affaire, même pas eu le temps de peser le pour et le contre.


Parce que oui, Jisung avait toujours pesé le pour et le contre. Parfois, les pensées voulaient des choses différentes. Certaines voulaient voir le monde et d’autres voulaient rester seules. Alors Jisung se perdait dans une bataille dans sa tête. Souvent, les pensées qui voulaient rester seules gagnaient la bataille. Elles étaient plus nombreuses.


Mais maintenant que les pensées étaient parties et qu’il était tout seul, c’était à lui de prendre des décisions. C’était étrange mais agréable ; de sentir le souffle d’adrénaline parcourir son corps.


Il était déjà venu chez Minho. Le premier jour de leur rencontre. Mais c’était tellement vague, il n’avait que quelques souvenirs de sa chambre et de sa salle de bain. C’était si proche et tellement loin. Comme quoi le temps était quelque chose de fabuleux. Un jour, une heure, est-ce réellement des secondes qui passent ou la sensations d’une multitude d’émotions regroupées ensemble pour former une explosion ? Oui, le temps ne fonctionnait pas de la même façon pour les autres et pour Jisung.


Il en avait perdu du temps. Mais ce n’était pas grave ; le temps ça se récupère, ça se gagne, ça se partage.


Pourquoi attendre ? Pourquoi attendre que le temps nous file entre les doigts ? Pourquoi la main de Minho était- elle toujours dans celle de Jisung ? Pourquoi Jisung avait-il pleuré après avoir vu Minho danser ? Pourquoi, malgré le temps qui s’était rafraîchi, les deux garçons avaient-ils si chauds ?


Et déjà, ils entraient dans la maison. Et déjà, ils se regardaient. Et déjà Jisung rougissait de se trouver en face d’un garçon aussi beau. Et déjà Minho avait retiré sa main de celle de Jisung pour la placer sur la joue rougie de son ami.


Et déjà, le temps s’était arrêté.


Pas besoin de mots pour exprimer tout ce qu’ils ressentaient à l’intérieur. C’était tellement puissant, tellement brûlant, comment des mots pourraient exprimer de tels sentiments ?


Dans les yeux de Jisung, on pouvait lire une gratitude extrême. On pouvait y lire :


Merci merci merci merci merci merci.


Et encore, des milliers de remerciements n'auraient pas suffi.


Dans les yeux de Minho on pouvait lire un désir brûlant. On pouvait y lire :


Embrasse-moi s’il te plaît.


Pas besoin de mot. Pourquoi des mots ? Quand deux personnes qui étaient destinées à se retrouver se rencontrent, il n’y a pas besoin de mots.


La main de Jisung s’était déplacée dans les cheveux du brun. Sa bouche s’était rapprochée de l’oreille et Minho et il avait murmuré : « merci, merci, merci »


Et alors Minho avait murmuré :


« Embrasse-moi s’il te plaît. »


Jisung avait hoché la tête plusieurs fois. Pour acquiescer et pour être sûr que ce moment n’était pas un rêve.


Alors Minho avait embrassé son cou, puis son oreille, puis sa mâchoire. Il s’était arrêté juste devant les lèvres de Jisung, et c’est ce dernier qui avait comblé la distance qui séparait leurs lèvres.


Un baiser doux qui voulait tout dire. Un baiser doux pour calmer le feu à l’intérieur de leur corps. Un baiser doux pour unir deux âmes-sœurs qui vivaient l’une pour l’autre.


Pourquoi attendre quand le temps nous file entre les doigts ?


Les mains de Minho caressaient la peau de Jisung sous son t-shirt.


Pourquoi attendre quand le temps nous file entre les doigts ?


Jisung avait embrassé le cou de Minho plusieurs fois, laissant des petites marques sur sa peau.


Pourquoi attendre quand le temps nous file entre les doigts ?


Les deux garçons, déjà, avaient disparu dans une chambre.


Pourquoi attendre quand la vie nous attend ?


Bientôt, Minho avait retiré le t-shirt de Jisung. Tout doucement sans le brusquer. Puis il avait embrassé son torse. Jisung avait toujours ses mains dans les cheveux du brun. Puis il lui avait retiré son t-shirt, plus rapidement déjà, car leur souffle s'était accéléré. Il avait pris le visage de Minho sans ses mains et l’avait embrassé avec passion.


Leurs souffles étaient chauds dans le cou, leurs corps se complétaient. C’était comme ils avaient vécu seulement pour ce moment. Ce moment ensemble ou le temps semblait s’être arrêté.


Pourquoi attendre quand la vie nous attend ?


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