Chapitre 40: Rétombées (1)
Journal de 8h, RTBF, 8 mars
Ce matin, la Belgique est en deuil après une série d'attentats terroristes dévastateurs qui ont fait plus de 120 morts et des centaines de blessés. Les attaques, coordonnées et exécutées avec une violence inouïe, ont frappé trois lieux stratégiques de la ville.
Tout a commencé au célèbre cercle étudiant, le CESEC, où le commando djihadiste, armé de fusils mitrailleurs a causé la mort de plus de 300 personnes. Ce lieu, habituellement synonyme de convivialité et de vie sociale, a été transformé en une scène de désolation. Quelques minutes plus tard, une autre attaque a eu lieu à Casa, entraînant la mort de 60 personnes dans cet établissement très fréquenté par les étudiants.
La tragédie s'est poursuivie à l'Aula Magna de Louvain où se produisait le Ballet de Shanghai pour une représentation spéciale. Une prise d'otages a abouti à la mort de 123 personnes. Selon les témoignages, les terroristes auraient été confrontés par un groupe armé non identifié avant l'arrivée des forces de l'ordre et qui a disparu alors que les forces de police sécurisaient les lieux. Pour l'instant, l'identité de ces combattants demeure inconnue, et on envisage la possibilité qu'il s'agisse d'une bande rivale ou des services secrets d'une nation ingérante. Aucun des assaillants n'a été retrouvé à ce jour.
Ces attentats ont été revendiqués par l'État Islamique du Milieu via une chaîne Telegram pendant la nuit. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'ASBL Musulmans Universels Unis pourrait être impliquée dans l'organisation de ces attaques.
Le pays tout entier est en deuil, et une période de trois jours de deuil national a été décrétée. Malgré la gravité des événements, l'Université de Louvain a annoncé qu'elle restera ouverte pour offrir un soutien continu à ses étudiants et à son personnel. Les autorités locales et nationales sont pleinement mobilisées pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles, et pour mener à bien l'enquête.
Nous appelons tous les citoyens à rester unis et à soutenir les efforts des autorités pour apporter justice et sécurité. Nos pensées vont aux victimes et à leurs familles en ces moments difficiles.
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Vague d’attentats terroristes secoue le monde et relance le débat sur la surveillance des réseaux sociaux, Quotidien Le Soir, 8 Mars
Hier soir, des millions de spectateurs ont été témoins, en direct, de l’horreur la plus brutale que le monde ait connue depuis les attentats du Bataclan en 2015. Les terroristes du groupe dit des "Musulmans Universels", affiliés à une cellule radicale islamiste, ont pris d’assaut une salle de spectacle à Louvain-la-Neuve, retenant des centaines d’otages. Les assaillants ont diffusé, en temps réel, l'exécution méthodique de plusieurs captifs, dans une vidéo macabre relayée via les plateformes de streaming en ligne.
Peu après la diffusion en direct, vue par des millions d’utilisateurs à travers le monde, une série d’attentats coordonnés a été signalée dans plusieurs villes : un centre commercial à Istanbul, une gare en Allemagne et un quartier résidentiel de Tunis ont été la cible d’attaques qui, selon les autorités, semblent avoir été inspirées par les événements de Louvain-la-Neuve.
Les images insoutenables, diffusées sans filtre sur de nombreuses plateformes de réseaux sociaux, ont soulevé un tollé. Le choc causé par l’ampleur de la diffusion a plongé l’Europe et d'autres régions du monde dans une nouvelle ère de terreur numérique. Les vidéos, partagées des millions de fois avant même que les plateformes ne puissent les retirer, ont provoqué une onde de choc d'une ampleur inédite.
Un nouvel appel à la régulation des réseaux sociaux
La rapidité avec laquelle ces vidéos se sont répandues sur des plateformes comme YouTube, Facebook, et divers services de messagerie, a ravivé un débat enflammé sur la nécessité de mieux surveiller les contenus en ligne. Les appels à renforcer la régulation des réseaux sociaux n’ont jamais été aussi pressants.
De nombreuses personnalités politiques, dont le Premier ministre belge, ont immédiatement réagi, appelant à un durcissement des lois sur la modération des contenus numériques. « Il est impensable que des millions de personnes aient pu regarder ces scènes de barbarie en direct. Les réseaux sociaux doivent prendre leurs responsabilités pour éviter que ces images ne deviennent virales. Cela ne peut plus continuer », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse ce matin.
Des experts de la cybersécurité ont également pointé du doigt l’incapacité des algorithmes de détection à réagir face à la rapidité de propagation de ces vidéos. « Les systèmes en place pour filtrer les contenus violents ou extrémistes sont tout simplement obsolètes. Nous sommes confrontés à un phénomène de terreur numérique où chaque spectateur devient complice involontaire de la diffusion de la terreur », a expliqué Marc Lefèvre, analyste en cybersécurité.
Une propagation mondiale de la violence
La vague d’attaques qui a suivi la diffusion en direct témoigne de l’effet d’entraînement que peuvent avoir de telles vidéos. Plusieurs des assaillants arrêtés dans les autres pays ont déclaré s’être sentis « inspirés » par les images diffusées en direct. Les autorités internationales redoutent désormais un effet domino, avec la crainte que d'autres attentats ne soient perpétrés dans les jours à venir.
Dans le sillage de cette nouvelle ère de propagande terroriste en ligne, des pays comme la France, l'Allemagne, et les États-Unis ont déjà annoncé des mesures visant à surveiller plus étroitement les contenus extrémistes. Certains experts craignent toutefois que ces initiatives ne soulèvent des questions sur la liberté d’expression et la vie privée.
Un choc mondial et un besoin urgent de solutions
Alors que le monde se remet à peine du choc causé par cette attaque diffusée en direct, la pression monte sur les géants de la technologie pour qu’ils agissent. Mais une question reste en suspens : comment contenir cette nouvelle forme de terrorisme numérique sans empiéter sur les libertés fondamentales ?
La propagation de la violence à l’ère des réseaux sociaux pousse désormais les gouvernements et les entreprises technologiques à repenser leurs politiques de modération, tandis que le monde attend des réponses à la hauteur de cette nouvelle menace.
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Création d’une commission d’enquête parlementaire sur les manquements liés à l’attaque terroriste, Quotidien Le Soir, 16 Mars
Le gouvernement a officiellement annoncé la création d’une commission d’enquête parlementaire chargée d'examiner les graves lacunes ayant conduit à l’attaque terroriste qui a secoué le pays. Cette décision intervient alors que des rapports anonymes et des témoignages suggèrent que plusieurs signaux d’alerte ont été ignorés, notamment concernant la surveillance d’Abdelhamid El Fatouaki, un individu connu pour ses liens avec des réseaux djihadistes.
La commission devra également se pencher sur des questions sensibles telles que l’octroi controversé de permis de séjour à certains individus liés à des réseaux extrémistes, ainsi que sur l’éventuelle ingérence de puissances étrangères, notamment les services secrets chinois. Des documents confidentiels mentionnent une possible collaboration entre des cellules locales et des agents extérieurs, suscitant de vives inquiétudes.
Les travaux de la commission viseront à clarifier pourquoi des avertissements précis, émis notamment par des services de renseignement, n’ont pas été suivis d’actions concrètes. En toile de fond, des questions sur la responsabilité politique et administrative de ces manquements continuent de susciter la colère et l'indignation de la population. Les premières auditions débuteront dans les mois à venir, avec une publication attendue des conclusions dans un délai d’une année.
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Retranscription de l’émission Face à Face du dimanche 12 Mars 20XX – 5 jours après les attentats de Louvain.
Modérateur : Bonsoir à tous, et bienvenue à ce débat spécial où nous allons discuter des tragiques événements survenus à Louvain hier soir. Nos invités ce soir sont M. Dupont, représentant du Parti Conservateur, et Mme Martin, représentante du Parti Socialiste. M. Dupont, c’est vous qui commencez. Comment réagissez-vous à ces attentats dévastateurs ?
M. Dupont (Sénateur - Les conservateurs) : Merci. Tout d'abord, je voudrais exprimer ma plus profonde sympathie aux familles des victimes. Ces attaques sont une tragédie nationale. Cela dit, il est évident que ces terroristes ont pu pénétrer notre pays en raison de la politique laxiste de la gauche en matière de frontières. Si l'accès à notre territoire n'était pas aussi facile, ces commandos n'auraient jamais pu arriver ici.
Mme Martin (Députée - Parti Socialiste) : Avec tout le respect que je vous dois, M. Dupont, ce n'est pas en fermant les frontières que nous résoudrons les problèmes. Ces attaques sont le résultat direct du désespoir et de l'exclusion que votre politique migratoire xénophobe a cultivées pendant des années. Vous avez créé un terreau fertile au développement des thèses extrémistes.
M. Dupont (Sénateur - Les conservateurs) : Désespoir, vraiment ? C'est facile de jeter la faute sur nous. Votre politique de "tout gratuit" a conduit ces jeunes à mépriser leur propre pays. Vous financez des éducateurs de rue et distribuez des aides sans discernement, sans jamais demander de comptes. Et qu'avons-nous en retour ? Une haine grandissante envers notre nation. Selon les dernières révélations de la DH, plus de 1.2 millions d’euros auraient été versés à l'ASBL Musulmans Universels Unis par des subsides censés aider la population dans le besoin. La gauche finance le terrorisme directement et personne n'est condamné ?
Mme Martin (Députée - Parti Socialiste) : Vous exagérez, M. Dupont. Les éducateurs de rue et les aides sociales sont des outils indispensables pour l'intégration et la prévention. Vous ne pouvez pas blâmer les efforts pour donner une chance aux plus démunis. Si ces jeunes étaient inclus dans la société et avaient des perspectives d'avenir, ils ne se tourneraient pas vers l'extrémisme. En revanche, c'est votre parti qui ferme les yeux sur des violations des droits de l'homme pour attirer des capitaux étrangers. Vous faites des accords douteux avec la Chine en échange de votre silence sur la condition des Ouïghours. Peut-être que si nous prenions nos responsabilités et faisions quelque chose de bien pour le monde, nous n'aurions pas à faire face à ce genre de désespoir ici.
M. Dupont (Sénateur - Les conservateurs) : Inclusion, dites-vous ? Où est l'inclusion quand vos politiques laissent entrer n'importe qui sans contrôle ? Ces mêmes individus qui finissent par commettre des actes barbares contre nos concitoyens. Il est temps de protéger nos frontières et de cesser ces politiques naïves. Et quant à la Chine, nos accords commerciaux n'ont rien à voir avec l'ingérence chinoise en Belgique. Je vous interdis de dire ça. De plus, des entreprises comme Shein et Alibaba créent des emplois dans une région wallonne que vous avez pourrie depuis plus de cinquante ans. Dois-je vous rappeler les scandales liés à la construction vos aéroports, vos gares et les bâtiments administratifs du Parlement ? Et encore combien de scandales n'avons-nous pas encore découverts!
Mme Martin (Députée - Parti Socialiste) : Oui, vos amis chinois qui ont quitté la représentation à la moitié du spectacle, 45 minutes avant l'attaque, vous appelez ça une coïncidence ? Une société juste et inclusive ne peut exister sans sécurité, mais cette sécurité ne viendra pas de la fermeture de nos frontières. Vos idéaux sont totalement déconnectés de la réalité humaine. Il est temps de prendre des mesures fermes pour protéger notre pays et ses citoyens, oui, mais pas au prix de notre humanité. En collaborant avec des régimes qui oppriment, vous alimentez un cycle de violence et de répression qui finit par nous toucher ici.
M. Dupont (Sénateur - Les conservateurs) : Nous pouvons tous être d'accord sur une chose : ces événements ne doivent jamais se reproduire. Nous devons tout mettre en œuvre pour protéger notre nation et assurer la sécurité de nos citoyens. Cependant, je ne changerai pas ma position sur la nécessité de renforcer nos frontières et de maintenir une politique migratoire stricte.
Mme Martin (Députée - Parti Socialiste) : Absolument, ces tragédies ne doivent jamais se répéter. Nous devons travailler ensemble pour assurer la sécurité et l'inclusion de tous. Néanmoins, je maintiens que la solution réside dans une société plus juste et inclusive, pas dans la fermeture de nos frontières. Nous devons continuer à investir dans l'éducation et l'intégration sociale.
Modérateur : Merci à vous deux pour ces échanges passionnés. La question des causes profondes de ces attentats reste complexe et divisée. Nous espérons que ce débat permettra d'avancer vers des solutions concrètes pour éviter de telles tragédies à l'avenir. Bonsoir à tous et merci de nous avoir suivis.
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Retranscription de l’audition de l’inspecteur Michel Goossens par la commission d’enquête parlementaire à la suite des attentats de Louvain-la-Neuve du 25 mars 20XX – 383 jours après les attentats de Louvain.
Président de la Commission: Inspecteur Goossens, comment expliquez-vous le fait que vous n'ayez pas détecté les activités des Musulmans Universels ? Ils organisaient des conférences et recrutaient des membres, tout cela sous votre nez. Vous n'avez rien vu ?
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, je trouve ces accusations très injustes. Nous étions submergés par de multiples menaces potentielles, et les Musulmans Universels ne figuraient pas parmi les groupes les plus dangereux à l'époque. D'ailleurs, si nous devions nous attarder sur toutes les rumeurs qui circulent, nous ne pourrions jamais nous concentrer sur les vraies menaces. Si quelqu'un devait être blâmé, ce sont ceux qui ont sous-estimé cette organisation au plus haut niveau. Je n'avais ni les ressources ni les informations pour prendre cette menace au sérieux à ce moment-là.
Membre de la Commission: La mort de Wen aurait dû immédiatement vous alerter sur une conspiration en cours. Pourquoi n'avez-vous pas enquêté ? De nombreux éléments vous ont été transmis, et vous avez décidé de ne pas enquêter. Pourquoi ?
Inspecteur Goossens: La mort de Wen était, certes, étrange, mais il faut remettre les choses en perspective. Nous recevons des dizaines de rapports chaque jour, et il n'était pas évident que celui-ci méritait plus d'attention que les autres. S'il y avait une conspiration, elle n'a pas été orchestrée par moi. Peut-être que d'autres au sein des services de sécurité ont préféré garder certaines informations pour eux. Il est facile de me pointer du doigt maintenant, mais je ne crois pas que l'on puisse me reprocher de ne pas avoir tout vu venir, surtout avec le manque de soutien que j'ai reçu.
Président de la Commission: Et ce voyage en Chine en février 20XX avec votre famille ? Comment avez-vous payé ce voyage ? Il n'y a pas eu de traces de dépenses. Pouvez-vous expliquer comment votre salaire d’inspecteur vous a permis de financer de telles vacances?
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, il est courant pour un officier de mon rang d'accepter des invitations officielles. Insinuer qu'il y a eu malversation est non seulement offensant, mais aussi une tentative de détourner l'attention des vrais coupables. Si vous regardez attentivement, vous verrez que je n'étais pas le seul à voyager pour ce symposium en Chine cette année-là. Pourquoi ne pas enquêter sur ceux qui ont approuvé mon voyage ou ceux qui m'ont encouragé à partir ?
Membre de la Commission: La nuit du crime, vos équipes ont mis 30 minutes à arriver sur les lieux, alors que les appels ont été enregistrés dès la première minute de l'attaque du CESEC. Comment expliquez-vous ce retard ?
Inspecteur Goossens: Les délais de réponse sont regrettables, mais encore une fois, je suis la cible facile ici. Ce soir-là, il y avait des perturbations dans la communication, des ordres contradictoires venant de divers échelons, et un manque de coordination générale. Plutôt que de pointer du doigt une seule personne, peut-être que la Commission devrait s'intéresser à la désorganisation systémique de nos services, une désorganisation qui a été ignorée pendant des années.
Président de la Commission: Inspecteur Goossens, il semble évident que vous n'avez pas fait votre travail correctement. Vous avez ignoré des signaux évidents, et des vies ont été perdues. Vous comprenez la gravité de votre inaction?
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, je refuse d'accepter la responsabilité pour des erreurs qui ont été commises par un système tout entier. Oui, des vies ont été perdues, et c'est tragique, mais si vous cherchez des coupables, regardez au-delà de ma personne. Il y a eu des failles à tous les niveaux, et concentrer toute la culpabilité sur moi est non seulement injuste, mais aussi contre-productif. Je pense qu'il est temps d'examiner les vrais problèmes au sein de nos institutions au lieu de chercher un seul responsable.
Membre de la Commission: Vous avez reçu un dossier accablant annonçant un attentat imminent de sources anonymes. Pourquoi n'avez-vous pas effectué au moins les vérifications d'usage ? Quand une menace aussi grave est dénoncée, il est inconcevable que vous n'ayez même pas augmenté les dispositifs de sécurité pour les événements dans la ville ce soir-là. Comment expliquez-vous cela ?
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, j'aimerais rappeler à la Commission qu'un grand nombre de dossiers anonymes passent par mon bureau chaque jour. Si nous devions prendre chaque alerte au pied de la lettre, notre service serait constamment en état d'alerte maximale, ce qui est tout simplement irréalisable. Ce dossier en particulier ne présentait pas de preuves suffisamment solides à mes yeux pour justifier une mobilisation massive des forces. Quant à la sécurité ce soir-là, les événements prévus ne semblaient pas plus à risque que d'habitude. Si d'autres ont choisi de ne pas prendre ces menaces au sérieux ou de ne pas partager certaines informations avec moi, ce n'est pas de mon fait. Peut-être que ces sources anonymes ont été négligées par d'autres services. Encore une fois, il est facile de critiquer avec le recul, mais sur le moment, les décisions prises semblaient les plus rationnelles avec les informations dont je disposais.
Membre de la Commission: Nous avons dû compter sur une milice externe qui, semble-t-il, a pris ces renseignements au sérieux. Cette milice a sauvé de nombreuses vies, éliminé des membres du commando, et finalement fait le travail que vous auriez dû faire. Avez-vous des pistes sur qui serait responsable de cette intervention décisive ?
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, je suis aussi surpris que vous par l’apparition de ce groupe armé. Leur intervention soulève de nombreuses questions, notamment sur leur légitimité et leurs méthodes. Qu'une organisation non officielle prenne ce genre de décision unilatéralement, en agissant hors des cadres légaux, est extrêmement préoccupant. Cela pourrait suggérer l'existence de groupes paramilitaires opérant en Belgique, ce qui pose un sérieux problème de sécurité nationale. Je ne peux donc que spéculer sur leur identité et sur leurs motivations. Il est toutefois inquiétant de voir que certains cherchent à exploiter des failles dans le système pour justifier leurs actions. Nous devons nous interroger sur les véritables intentions de ces milices, et je suggère que la Commission se penche sérieusement sur cette question. Quant à savoir pourquoi ils ont été plus réactifs que nous, je me demande s'ils n'avaient pas accès à des informations que nos services n'ont pas reçues. Il est possible que certaines personnes cherchent à discréditer la police nationale en orchestrant ce type d'intervention.
Membre de la Commission: Vous ne saviez pas que la mort de Wen était liée à cette affaire, vous ne saviez pas que les "Musulmans Universels" étaient une organisation terroriste, vous ne saviez pas qu'ils recrutaient et préparaient des attaques, et vous ne savez même pas qui fait la police dans votre propre ville. On se demande ce que vous savez réellement et si vous êtes aptes à diriger cette ville.
Inspecteur Goossens: Monsieur le Président, je comprends votre frustration, mais permettez-moi de remettre les choses en perspective. La mort de Wen, tout comme les activités des "Musulmans Universels", n'étaient pas aussi claires qu'on veut le faire croire aujourd'hui. Nous travaillons avec des informations limitées, souvent fragmentaires, et nous devons suivre des protocoles stricts pour éviter des erreurs judiciaires qui pourraient avoir des conséquences dramatiques.
Quant à la gestion de la sécurité dans cette ville, je veux rappeler que la situation était extrêmement complexe. Nous faisons face à des ennemis qui se cachent dans l'ombre, utilisant des méthodes de plus en plus sophistiquées pour échapper à la vigilance des autorités. Je ne nie pas que des erreurs ont pu être commises, mais je réfute l'idée que nous n'avons rien fait. Nous avons travaillé sans relâche pour démanteler des réseaux et prévenir des attaques. Il est facile de juger après coup, avec toutes les informations disponibles, mais sur le moment, les choses ne sont jamais aussi simples.
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