Épître IX : Quand Enlil Décide de Dormir... Ou Pas

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Ah, toi, cher lecteur

Tu es là ? Bien sûr, tu ne voudrais pas manquer ce qui s’est passé après cette fameuse réunion entre Enlil, Orin, et cette chère Estrella, n’est-ce pas ? Je te comprends. Après tout, qui refuserait une petite plongée dans les coulisses des réunions impériales et des caprices familiaux ? Allez, installe-toi bien, car l’histoire ne fait que commencer.

Donc, notre brave Enlil. Lui qui, après avoir imposé ses idées des Jeux Sorcellériques (rien que ça !) et laissé Estrella bouillonner d’humiliation (oui, je te vois sourire), a pris la décision... de rentrer chez lui. Eh oui, même les imperators ont besoin de dormir après avoir remué des montagnes – ou des egos, c’est selon.

Une fois chez lui, qui trouve-t-il déjà installé sous la couette, ronflant doucement comme un bébé ? Nick, bien sûr ! Et là, tu t’attends à ce qu’Enlil fasse comme tout mortel fatigué : s’allonger à ses côtés et sombrer dans un sommeil réparateur. Mais non, mon cher lecteur, tu devrais le savoir maintenant, Enlil ne fait jamais rien comme tout le monde. Morphée peut bien attendre, parce que notre Imperator a d’autres plans pour la nuit.

Au lieu de fermer l’œil, Enlil laisse son esprit s’échapper du réel pour se plonger dans le Domaine des Rêves. Et pas n’importe quel rêve, non, il va directement là où ça devient intéressant. Dans cet espace onirique, il flotte, tel un papillon cosmique (ou un oiseau royal, si tu préfères), traversant des fragments d’univers qui n’existent qu’ici, entre l’imagination et l’infini. Et qu’est-ce qui capte son attention, comme une lumière dans la nuit ? L’essence de Lyanna, sa belle-sœur adorée. Tiens, tiens, quelle surprise...

Et que fait-elle, la belle Lyanna ? Ah, elle est bien dans son petit monde, revivant un vieux souvenir de Paramisse, sa planète natale, cette chaumière où elle préparait ses potions en toute tranquillité. Un moment de douceur, vraiment. Enfin... jusqu’à ce que Kieran (tu te souviens de lui, l’amoureux transi mais maladroit) décide de lui déclarer sa flamme. Enfin... presque décide. Parce que, bien sûr, comme à son habitude, au dernier moment, il recule. Une déclaration d’amour ratée, c’est presque un classique, non ?

Heureusement pour nous, le rêve est un peu plus pimenté grâce à Warren – alias Green Hood –, qui, déguisé en Chaperon Rouge, a monté une belle mise en scène. Imagine une sorcière menaçant Lyanna, tout ça pour forcer Kieran à jouer les héros et sauver la journée. Ah, ces plans machiavéliques pour faire avancer l’amour... qui peut s’en lasser ?

Mais voilà que Lyanna, avant de replonger dans cette scène, sent une présence. Car oui, tu t’en doutes, même dans les rêves, Enlil ne passe pas inaperçu. Ils se retrouvent, ils se saluent avec cette familiarité qu’on ne trouve qu’entre beaux-frères et belles-sœurs qui ont traversé des mondes ensemble. Un sourire échangé, une bise rapide, et voilà qu’ils discutent comme si tout cela était parfaitement normal.

Alors là, Enlil lui parle de tout, comme à son habitude. Baphomet, évidemment, fait partie de la conversation (toujours fier de son fils, notre Enlil), mais il passe vite au plat de résistance : les fameux Jeux Sorcellériques. Il lui explique que si elle, Kieran, leurs filles et Darrius veulent y assister, ils doivent quitter Khalarie dans dix-sept heures. Pas une de plus, pas une de moins !

Et bien sûr, il lui propose un petit extra, parce qu’Enlil n’est jamais à court de surprises : une semaine de détente dans un autre domaine, tout ça pour l’équivalent de quinze minutes sur Terre 1. Oui, oui, une semaine entière à se ressourcer en échange d’un petit quart d’heure d'absence. Qui refuserait une telle offre, je te le demande ?

Lyanna, enchantée, lui lance un clin d’œil et un dernier sourire avant de se réveiller doucement, prête à affronter une nouvelle journée. Et toi, mon cher lecteur, tu vois comment une simple nuit peut devenir une épopée quand on s’appelle Enlil.

Mais bon, je ne t’en dis pas plus pour aujourd'hui. Je sais que tu en redemanderas bientôt, et je serai là, toujours prêt à te raconter la suite de ces potins cosmiques. À la prochaine !

Salutations, cher complice de l’obscurité !

P.S. : Oh, et entre nous, je te parie un éclat d’étoile que le prochain chapitre te ramène directement à Khalarie. Tu sais bien que les choses ne restent jamais calmes très longtemps là-bas... et franchement, ce serait dommage que tu manques ce qui va s’y jouer. Alors, reste bien attentif, tu ne voudrais pas rater une miette de ce qui se trame derrière les portes de ce bon vieux palais impérial !

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