Qui n'a guère connu cet autre un peu gourmand,

Ce porc ou cette truie aux trop coulantes hanches

Dont le rêve secret d'être aimé simplement

Ne laissait que des bras et des cuisses en tranches.

Ou cet autre d'ailleurs, enfant de bonobos

Invité sans relâche à regagner son arbre

Pour mieux y savourer bananes et cocos,

Ou pour mieux le dépendre et le mettre sous marbre.

Quand est-il de l'engeance au visage hérité,

De la lèvre fendue aux oreilles rebelles,

Le lapin, le cheval, la monstruosité,

Dont la paume eût versé le rouge des séquelles.

Qui n'a guère connu cet autre, cet enfant,

Celle ou celui que tous achevèrent sans cesse

À grands coups de couteaux, le rire triomphant,

Pensant trouver la gloire au fond de la bassesse.