Desseins
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Depuis peu les maisons s'entourent de clotûres
Couvertes dans l'instant de ronce et d'aiguillons,
Adieu soleil, fleurs, place aux nouvelles natures
Que laissent au papier le sang des oisillons.
Feutres, combien de cœurs et d'âmes solitaires
Avez-vous confesser loin des cruelles cours
Où pullulent sans fin les jeunes volontaires
Séduits par la sottise et ses plus vieux atours ?
Tiroirs, que reste-t-il désormais du bel ange
En quête de trésors au pied de l'arc-en-ciel,
Volant innocemment sous le joyeux mélange
Des couleurs d'un éden corrompu par le fiel ?
Un autre ange déchu trahi par ses chefs-d'œuvre !
Regardez-le bâtir l'enfer, nourrir ses feux
Du vautour ricaneur, de l'infâme couleuvre,
Ô Mal, réjouis-toi d'avoir ce que tu veux.
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