Le Ciel Oublié

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Toujours là, magnifique en toute heure, et pourtant,

Tous les hommes t'oublient, occupés dans leur course,

Manquant les tons de l'aube ainsi que la Grande Ourse,

Noyés dans les besoins du futile important.

Tu peux rire en soleils, protester par l'orage,

Et même sur nos fronts déverser chaque pleur,

Rien n'y fait, tu n'es plus qu'un détail sans valeur,

Le vulgaire élément d'un banal paysage.

Nocturne bijoutier, décorateur du soir,

De l'aube au crépuscule, unique aquarelliste,

N'abandonne jamais le regard qui résiste

Aux fléaux de son temps, et sous toi vient s'asseoir.

Car il en est encor, fatigués de leur danse,

Qui s'arrêtent enfin puis relèvent les yeux

Et quittant le trottoir, ils rejoignent les cieux,

Pour à nouveau sentir le goût de l'existence.

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